Rechercher : attractivité
JIM OBERSTAR, congressman américain, sans peur et sans reproche
JIM siège à la chambre des représentants au nom du MINNESOTA. Membre du parti démocrate, il a toujours veillé à asseoir ses prises de position politique sur une conception humaniste de l’organisation sociale et sur une vision du monde ouverte et respectueuse de la diversité. Il a, dès le début, voté NON à l’engagement américain en IRAK. Il commente avec tristesse le fourvoiement de l’armée US sur le terrain, évoquant tous les besoins qui auraient pu être satisfaits (logements, infrastructures, solidarité internationale,…) avec les centaines de milliards utilisés pour cet engagement militaire sans perspective.JIM connaît bien l’Europe. Il aime particulièrement le tour de France qu’il a été donné de suivre une année. Il est frappé de voir que, si dans son pays les spectacles sportifs sont de plus en plus onéreux et de moins en moins accessibles aux gens modestes, le TOUR offre chaque année à 13 millions de personnes un spectacle totalement gratuit !Il croit profondément à l’amitié franco-américaine, non celle des artifices et des intérêts marchands, mais une amitié vraie fondée sur une communauté de valeurs, de liberté et de solidarité.A Washington, en ce début septembre 2007, j’ai bien aimé l’Amérique de JIM…
07/09/2007 | Lien permanent
A lire : Le Capitalisme d'Héritiers
Thomas Philippon livre ici une brillante analyse sur la crise du travail qui traverse notre pays. Au terme d'une vaste enquête de comparaison internationale, il dresse le constat d'une profonde méfiance entre salariés et managers. Selon l'auteur, c'est cette situation qui, plus que les rigidités du droit du travail, est responsable de la faiblesse de notre taux d'emploi aujourd'hui. Il décrit comme origine du problème le "capitalisme d'héritiers" entretenu dès le XIXème siècle par les pratiques managériales conservatrices, autoritaires et paternalistes des élites dirigeantes, et auquel a répondu un syndicalisme minoritaire, contestataire et peu coopératif. Nous sommes en effet confrontés aujourd'hui à un dialogue social en panne et surtout à un système qui peine à promouvoir les nouveaux talents, se reposant à la place sur les "certitudes" de la reproduction sociale. Or, ne nous méprenons pas, ces phénomènes ont un coût économique très lourd pour notre pays. Ainsi, la diversité au sein des entreprises ne relève pas que du défi social, elle est également un enjeu de rationalité économique – comme le résume le précepte anglo-saxon : "Diversity means Quality". Il est donc temps d'envisager en France, comme nous y invite Thomas Philippon, une organisation du travail différente dont l'objectif ne doit plus être la simple définition de règles d'autorité, mais la recherche de l'efficacité économique et du dialogue social.
05/04/2007 | Lien permanent
Le marché de la faim
L’absurdité du système agroalimentaire mondial« Etant donné l’état actuel de l’agriculture dans le monde, on sait qu’elle pourrait nourrir 12 milliards d’individus sans difficulté. Pour le dire autrement : tout enfant qui meurt actuellement de faim est, en réalité, assassiné ». Les propos du rapporteur spécial de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU pour le droit à l’alimentation, Jean Ziegler, sont relatés dans le documentaire « We Feed the World » du réalisateur autrichien Erwin Wagenhofer (sorti le 25 avril dernier).Ce portrait désastreux du monde analyse les rouages du secteur agro-alimentaire avec une remarquable habileté et illustre toute l’injustice du système libéral et le cynisme des maîtres du capital qui font crever de faim une partie du monde pour nourrir l’autre. L’abondance et le gaspillage du nord ne peuvent semble-t-il qu’aller de pair avec la misère du sud. Rien que l’on ne sache déjà sauf que l’enchaînement des séquences dessine un crime contre nature.Extraits choisis :La durée de fraîcheur d’un petit pain ? Selon les canons de la boulangerie à Vienne, c’est deux heures. Après, il est « vieux ». Qui en a décidé ? Les consommateurs, les commerciaux ? Quoi qu’il en soit, la capitale autrichienne jette chaque jour au moins 10 % (et probablement près de 25 %) de sa production boulangère.Et que dire de la séquence brésilienne du film ? Le survol de la forêt amazonienne dans l’Etat du Mato Grosso se passe de commentaire : partout de vastes trouées de milliers d’hectares couverts de soja. Vastes, oui : depuis 1975, la déforestation de l’Amazonie a découvert des zones équivalentes aux superficies additionnées de la France et du Portugal. Le soja est vendu pour nourrir les élevages européens, cependant qu’au Brésil près du quart de la population souffre de malnutrition et vit dans la plus effroyable misère.
15/05/2007 | Lien permanent
La Bretagne : foyer de la refondation socialiste
En lien avec la note sur un Finistère Royal, on peut se demander le pourquoi d'un tel succès socialiste en Bretagne lors du scrutin du 6 mai ? Dans un article de La Tribune retraçant le chassé croisé électoral de la présidentielle, le quotidien analyse la spécificité du vote breton. Car c'est un fait, notre région en basculant largement à gauche inaugure un phénomène nouveau. La cohésion sociale de la Bretagne ainsi qu'une gouvernance territoriale originale de la part de ses élus, sont les principales raisons du succès socialiste. A cet égard et comme le souligne La Tribune, la modernité du modèle breton constitue certainement le nouvel espoir de la refondation de la gauche.Pour plus dinformation sur ce sujet, je vous invite à cliquer ici.
16/05/2007 | Lien permanent | Commentaires (3)
Le commerce extérieur de la France
Avec en arrière-plan les très bonnes performances économiques de l'Allemagne, l'article paru dans le Monde sur les défaillances de notre commerce extérieur donne à réfléchir. Le quotidien démontre "pourquoi le commerce extérieur français souffre d'un euro fort", mais il nous apprend surtout, si l'on en juge par les excellentes performances allemandes, qu'on ne peut pas se contenter du prétexte avancé par la droite pour justifier le déficit constant de notre balance commerciale depuis qu'elle est aux affaires. Si l'euro fort est un tel handicap pour les exportations françaises, c'est que nos entreprises ont besoin d'être encouragées, à la fois au niveau de leur développement et au niveau de leur pôle innovation. Ségolène Royal a formulé plusieurs propositions dans ce sens – une démarche autrement plus constructive que la continuelle posture "anti-euro fort" de la droite.
30/04/2007 | Lien permanent
Danger pour le livret A et le livret bleu
Suite à la plainte de plusieurs banques françaises, la Commission européenne de Bruxelles s'apprête à exiger que tous les réseaux bancaires puissent proposer des livrets A à leurs clients dans un délai de neuf mois. A l'heure actuelle dans notre pays, le livret A (ou livret bleu) n'est disponible qu'à la Caisse d'épargne, à la Banque postale et au Crédit mutuel. Modifier cet état de fait implique de sérieuses conséquences. Dans un article paru ce 10 mai 2007, "Libération" explique comment, depuis plus d'un siècle, la collecte de cette épargne centralisée à la Caisse des dépôts permet de financer la construction de HLM. Or l'équilibre de ce système repose sur la stabilité de la collecte, dont on peut craindre un assèchement si les banques orientent les épargnants vers "des produits financiers plus rémunérateurs pour elles et pour l'épargnant". On le voit, il est question de mécanismes fragiles et complexes dont Bruxelles ne prend peut-être pas toute la mesure. Quelle sera la position de l'équipe SARKOZY dans cette affaire ? Nul ne le sait… Mais on peut craindre que la défense du mutualisme bancaire ne soit pas sa préoccupation majeure tant elle se soucie avant tout des intérêts financiers des banques cotées qui sont, comme on le sait, à l'origine de la plainte auprès des autorités européennes et qui ont donc tout à gagner à la banalisation d'un système actuellement favorable aux caisses d'épargne et au crédit mutuel.
10/05/2007 | Lien permanent
Un Finistère ROYAL
Dans le Finistère, Ségolène ROYAL prend clairement l’avantage sur Nicolas SARKOZY.Ségolène ROYAL a réalisé des scores exceptionnels en Bretagne. Dans le Finistère particulièrement car notre candidate l’emporte avec 53,85% des suffrages exprimés prenant clairement l’avantage sur Nicolas SARKOZY et inversant le résultat national.Déjà arrivée en tête lors du premier tour avec 29,19%, Ségolène ROYAL l’emporte dans 42 des 54 cantons et sept des huit circonscriptions du département.Au-delà de l’importante participation constatée dans les urnes (87,35%), la forte mobilisation des Finistériens s’est illustrée à l’occasion du passage de Ségolène ROYAL dans le département le 4 mai pour son ultime meeting de campagne. A ROSPORDEN d’abord puis à BREST où 20.000 personnes l’attendaient pour un grand rassemblement citoyen.Si le résultat national déçoit bon nombre de nos concitoyens du département, on ne peut pour autant que saluer la campagne présidentielle menée dans le Finistère, le militantisme de chacun et l’effort collectif. Le débat utilement mené autour du pacte présidentiel pourra, espérons-le, nourrir les campagnes à venir (législatives et municipales) et alimenter les succès de demain.
11/05/2007 | Lien permanent
Election présentielle : Merci Ségolène
L'élection présidentielle 2007 est jouée. Nicolas SARKOZY l'a emporté. Un certain nombre de nos concitoyens souhaitaient que la France tente l'expérience d'une "vraie droite" au pouvoir. N. SARKOZY s'est opportunément inscrit dans cette perspective. Il a tissé sa toile depuis 5 ans en prenant appui sur la colossale mobilisation en sa faveur des télévisions et médias nationaux dont beaucoup sont détenus par des puissances d'argent bien connues.Mais à mes yeux, Ségolène ROYAL n'a pas perdu…Car sa campagne dynamique, participative et axée sur les vrais problèmes des français (es) a beaucoup apporté à notre pays.Nul doute que le regain de citoyenneté connu au premier tour trouve une part d'explication dans le volontarisme politique qu'elle a su exprimer pour remettre les préoccupations du quotidien au cœur du débat public.Malgré les campagnes orchestrées de dénigrement, les trahisons et les coups bas, Ségolène ROYAL a donné l'image d'une femme forte, habitée de convictions humanistes et fidèle aux valeurs du socialisme. Mais elle a su aussi dépasser les tabous et promouvoir une dynamique de refondation et de rénovation.En prônant la transparence mais aussi le nécessaire désintéressement de l'action politique face aux puissances d'argent et aux lobbies, Ségolène ROYAL a, au nom des socialistes, placé la gauche sur un chemin de reconquête et offre aujourd'hui à notre pays une vraie perspective d'avenir et d'alternance politique.Vraiment merci Ségolène.
07/05/2007 | Lien permanent | Commentaires (2)
La réconciliation des Français avec la politique
Au lendemain du premier tour des élections présidentielles cette année, ce sont les Français qui sortent grands vainqueurs. En premier lieu parce qu'avec une participation record de 85 %, les Français se sont massivement mobilisés et exprimés dans les urnes hier. En second lieu parce qu'ils ont prouvé par leur vote que notre démocratie était en bonne santé. La réconciliation des Français avec la politique rend l'atmosphère plus respirable qu'en 2002. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal qualifiés pour le second tour, c'est donc une nouvelle campagne qui commence. Pour notre part, nous attendons avec impatience de débattre avec le candidat sortant de son bilan. Car on ne peut ignorer que depuis 5 ans, N. Sarkozy a été l’élément moteur du gouvernement sortant, en étant en même temps ministre d’Etat et président du parti majoritaire UMP.
23/04/2007 | Lien permanent
La conférence de presse de François Bayrou
Comme il était à prévoir, l'intervention de François Bayrou devant la presse hier n'a pas donné lieu à une véritable consigne de vote. Cependant, il n'aura échappé à personne que Nicolas Sarkozy a fait l'objet des critiques les plus appuyées et des réserves les plus fortes de la part de l'ex-candidat UDF. François Bayrou a notamment pointé la "proximité de Nicolas Sarkozy avec les milieux d'affaires et les puissances médiatiques", "son goût de l'intimidation et de la menace" et "les thèmes qu'il a choisi d'attiser" comme autant de risques "d'aggraver les déchirures du tissu social". C'est un diagnostic sur lequel nous sommes d'accord et auquel nous proposons, avec le Pacte Présidentiel de Ségolène Royal, une véritable alternative.
26/04/2007 | Lien permanent