Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2009-04 | Page d'accueil | 2009-06 »

27/05/2009

Le lait malade de la spéculation...

lait.jpg

L'effondrement du prix du lait plonge aujourd'hui nombre de producteurs dans une situation économique catastrophique.

Les causes de cette crise laitière sont assez communément recherchées dans les ratés de la PAC en ce qui concerne la régulation durable des marchés : prix d'interventions, quotas, restitutions...On ne peut en outre ignorer que l'action politique des gouvernements français (Raffarin, Villepin, Fillon) a renforcé le pouvoir économique de la grande distribution dans son rapport de force avec les acteurs "amont".

Mais au-delà de ces explications sans doute fondées, on ne peut ignorer à quel point le lait en tant que matière première de base est de plus en plus soumis aux aléas d'une spéculation effrénée à travers le globe. Beaucoup de matières premières se sont complètement "financiarisées". Les marchés dits "dérivés" polluent de façon très agressive les marchés des denrées réelles. On peut ainsi observer que des variations de quantités de 2% peuvent entraîner des variations de prix de 20% ou plus !

Dans un article particulièrement avisé des "Echos" (26 mai 2009), Paul FABRA titre : "les éleveurs victimes de la spéculation". Il met en cause l'appétit universel de spéculation : "dans le monde de la volatilité, tout produit a vocation à devenir...un bien d'investissement". C'est selon lui complètement le cas de la poudre de lait aujourd'hui. Et note en conclusion : "aucun gouvernement n'a le courage de prendre la décision qui s'impose : réserver les marchés à terme sur les matières premières aux seuls professionnels comme cela s'est fait pendant des siècles".

Jour après jour, la spéculation hélas, hélas !!

15/05/2009

Aider l’économie finistérienne face à la crise

logo_cg29_horizontal.jpgIl y a quelques mois, quand la crise mondiale prenait son essor, des banquiers, des chefs d’entreprises, et des représentants de l’Etat considéraient que, si le Finistère allait être touché par la crise, ses effets se feraient moins sentir qu’ailleurs en raison d’un tissu économique lié à l’agro-alimentaire et à l’agriculture (on a toujours besoin de manger…). Qu’en est-il réellement ?

Lors de la réunion de suivi de l’économie départementale du 30 avril, le préfet lui-même a reconnu que « la résistance s’effrite ». Pour preuve, le chômage partiel dans les entreprises a été multiplié par 10 entre mars 2008 et mars 2009 et le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 16,5% sur la même période. Les salariés finistériens ne sont pas épargnés par les licenciements économiques, comme l’illustrent dramatiquement les situations de Asteel (44 suppressions de postes), Cummins (85 suppressions), sans oublier Jabil, Novatech… L’économie n’est pas une science exacte et il convient de toujours rester prudent.

En cette période de crise, la « relance » est une exigence qui s’impose à tous. Décentralisation aidant, il est fini le temps où les collectivités se contentaient d’exécuter les directives du Ministère du Plan, nul besoin de les contraindre à agir. Ainsi la Région Bretagne et le Conseil Général du Finistère ont décidé d’apporter leurs pierres au plan de relance malgré une pénurie des ressources budgétaires. Le département du Finistère a notamment décidé d’un « plan de relance » de 4,5 millions d’euros (sur un budget total d’investissement de 170 millions d’euros) afin d’anticiper plusieurs travaux et soutenir les entreprises locales.

12/05/2009

Plan de relance : il faut un volet pour le haut débit !

2085335437.gifLors d’une récente question orale, j’ai interpellé « NKM », secrétaire d’Etat à l’économie numérique et à la prospective, sur les faiblesses de la desserte numérique de nos territoires. En effet, si 98,3 % de la population sont théoriquement couverts par l'ADSL, il demeure des zones blanches, et d'autres où les débits réels sont insuffisants (c’est par exemple le cas pour 12 % des lignes finistériennes). La couverture numérique est un enjeu majeur en terme de développement de la compétitivité économique et d’aménagement durable du territoire. Pourtant, force est de constater que cet enjeu n’a pas été jusqu’à présent suffisamment pris en compte.

En effet, dans les zones à faible densité de population, les opérateurs n’investissent pas faute de rentabilité. Dès lors, c’est aux pouvoirs publics qu’il incombe de réduire la fracture numérique, l’Etat au titre de la péréquation, mais aussi les collectivités locales à condition qu’elles en aient les capacités…

Ce n’est pas toujours le cas et c’est pourquoi j’ai déploré l’insuffisance du plan France Numérique 2012 qui se contente d’adopter un cadre juridique permettant l’intervention des collectivités sans pour autant leur accorder le soutien financier nécessaire. Malheureusement, le plan de relance gouvernemental n’était guère plus ambitieux puisqu’il ne comportait pas une ligne sur l’investissement numérique… Les propositions de la Commission européenne d’abonder le FEADER de 1,25 milliard d’euros pour améliorer la couverture des zones rurales n’ont pas non plus reçu l’attention qu’elles méritaient alors que la révision des contrats de projets Etat-régions aurait pu être l’occasion de décliner un programme numérique pour les territoires.

Toutefois, NKM m’a répondu qu’elle réfléchissait avec Patrick DEVEDJAN, ministre de la Relance, à la mise en place d’un volet complémentaire dédié au numérique. C’est bien le moins que le gouvernement puisse faire et si je salue cette initiative un peu tardive, je demeurerai vigilent sur les mesures qui seront annoncées. Il faut en effet d’abord renforcer les réseaux si nous voulons ensuite réfléchir aux usages du numérique.

11/05/2009

Mon intervention en séance sur le sommet du G 20

Voici en vidéo mon intervention en séance suite à la réunion du sommet du G 20. Bon visionnage !

All the posts