15/09/2009
Une taxe carbone pour la frime
Limiter la pollution atmosphérique est fondamental et changer les comportements est nécessaire pour répondre à l’urgence climatique. Mais pour influer sur les comportements et faire fonctionner une quelconque fiscalité écologie, la moindre des choses serait que les gens disposent de solutions alternatives. Transport collectif, voiture électrique, nouveau système de chauffage,… rien de tout cela n’a véritablement été intégré à très grande échelle dans une politique globale de soutien et d’encouragement aux énergies propres. Pourquoi n’a-t-on pas engagé cette politique cohérente depuis plusieurs années ? Pourquoi une partie des 39 milliards d’euros de cadeaux fiscaux et de baisse d’impôt issues des récentes mesures gouvernementales (quasi-suppression des droits de succession, déductibilité des intérêts des prêts immobiliers, exonération d’impôt sur le revenu des heures supplémentaires, déduction de 75% du montant de l’ISF pour certains investisseurs, bouclier fiscal abaissé à 50%,…) n’a –t-elle pas servi à financer une politique énergétique ambitieuse assise sur des moyens substantiels ? Une fois de plus, faute d’un véritable travail d’anticipation et de prévision, la stratégie d’annonce et de communication de Nicolas SARKOZY l‘emporte sur une vision long terme de la société, bâtie sur une perspective et un projet clairs : la volonté de faire vite l’emporte sur la volonté de faire bien…
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