Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/11/2010

Notre pays paie aujourd’hui l’erreur politique de 2002

Imgae intervention DG.jpgL’état calamiteux de nos finances publiques pèse sur la croissance et la charge de la dette devient étouffante. Il n'est aujourd’hui plus du tout question d'aller « chercher la croissance avec les dents » : Avec ce budget, le Gouvernement privilégie au contraire la rigueur aux dépens de la croissance.

A qui s’en prendre ? Notre pays est aujourd’hui victime de la politique des recettes menée par la majorité depuis 2002. Ainsi privée des moyens de réamorcer le cycle vertueux de la croissance, la France ne parvient pas aujourd’hui à s'investir dans des projets d'avenir, à dégager un nouveau modèle de croissance, et ce projet de loi de finances n'y aidera en rien.

La crise est pourtant loin d’être terminée et la pauvreté fait tâche d'huile dans notre pays, comme le constate l'Insee. Le contexte économique nécessiterait une intervention supplémentaire de l’Etat. Les mesures d’austérité, issues des cadeaux fiscaux financés depuis 2002 sur les générations futures, vont plomber la croissance sans améliorer pour autant les finances publiques.

Les sénateurs socialistes ne voterons donc pas ce budget 2011.
Lire mon intervention en Discussion générale en séance le 18 novembre 2010.

Les commentaires sont fermés.