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18/10/2011

Dexia : la descente aux enfers

Dexialogo.jpgOn savait les banques de plus en plus fragilisées mais la situation de Dexia ne peut manquer de nous interpeler.

Voilà en effet une banque qui comme beaucoup d’autres a reçu des aides publiques très importantes lors du déclenchement de la crise en 2008 et qui aujourd’hui se trouve quasiment en dépôt de bilan. On parle ces jours-ci de démembrement du groupe, voire de dépeçage et on va créer ce qu’on appelle «une structure de défaisance» pour gérer les actifs résiduels de cette société.

On peut simplement rapprocher deux chiffres : les 5,5 milliards résultant de la boulette du trader Kerviel et les 4,5 milliards que vaut aujourd’hui la situation nette de Dexia ! On s’aperçoit donc que le système bancaire est en train de perdre totalement sa valeur.

On ne peut que regretter le manque de réactions des autorités publiques face à cette dérive des banques au cours des années passées et j’ai pour ma part, gardé un souvenir très précis et à la fois très amer du refus de la droite d’engager une véritable régulation à chaque fois que le sujet a été évoqué au Sénat, notamment dès 2003 avec le projet de loi de sécurité financière, sans oublier le texte sur la nouvelle régulation économique et également le texte sur la transposition de la nouvelle directive sur les marchés financiers. Dans toutes ces situations pendant les dix dernières années, la droite française s’est montrée totalement sourde à nos préconisations d’une régulation accentuée. Les banques se sont dans ces conditions adonnées à des exercices spéculatifs invraisemblables et Dexia illustre aujourd’hui parfaitement le résultat auquel on est parvenu. Hélas !

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