François MARC

Chacun sait aujourd’hui à quel point notre planète est exposée aux effets incontournables du réchauffement climatique (l’année 2012 s’annonce parait-il particulièrement chaude…)

Mais en consultant les écrits anciens, on est stupéfait de trouver des comptes-rendus de phénomènes climatiques tout à fait inhabituels. Ainsi en Bretagne (voir infobretagne.com climatologie et épidémie en Bretagne), on peut découvrir avec surprise que les années 1540 et 1573 furent on ne peut plus « estivales » :

1540 : « Le beau temps et la chaleur durèrent depuis le mois de février jusqu’au 19 septembre. Dans cet intervalle, il ne plut que six fois. A la fin de mai on mangea des cerises. Le 25 juin, on était au milieu des moissons… »

1573 : « Les arbres se couvrirent de fleurs en janvier et abritèrent en février les nids des oiseaux. A Pâques, les blés étaient prêts pour la moisson… !

Et dire que les certains touristes trouvent que le temps breton est toujours un peu frisquet !