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12/02/2014

La Bretagne, première bénéficiaire de l’investissement d’avenir de la mission "Très haut débit"

visuel_650x150.pngChargée d'organiser le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire d’ici à dix ans, la mission « Très haut débit » a récemment sélectionné les 25 premiers projets de couverture portés des réseaux d’initiative publique des collectivités territoriales éligibles à des subventions de l’État. La Bretagne doit bénéficier de l’enveloppe la plus importante, à hauteur de 152M€.

Le plan « France Très haut débit » constitue le plus grand chantier d’infrastructure (20 milliards €) du quinquennat. Faire du très haut débit une priorité pour notre pays constitue une des mesures phares en faveur de la relance de la production, de l’emploi et de la croissance.

Dans le cadre de cette mission « Très haut débit », le gouvernement a reçu 56 dossiers visant à faire subventionner des réseaux très haut débit (940 millions d'€ mobilisés). Dans cet appel à candidatures, la Bretagne ressort gagnante : elle recevra 152 millions €, soit plus de 16% des financements affectés via le fonds pour la société numérique (FSN) dans le cadre du programme d’investissement d'avenir.

Source d’attractivité pour le territoire, c’est une excellente nouvelle pour notre région et la collaboration initiée dans le syndicat Megalis.

Ayant profondément à cœur l’aménagement numérique de notre territoire et ayant toujours cru au bien-fondé de la couverture en « haut-débit » puis « très haut-débit » de notre extrême Ouest , je me réjouis de cette nouvelle.

Des retombées en termes d’emplois sont également à attendre du plan « très haut débit ». Une étude des Ministère des Finances et du Travail estime en effet à près de 20 000 emplois directs qualifiés les retombées engendrées par ce grand chantier sur le territoire national.

Commentaires

Monsieur le sénateur,

Je m'interroge sur le bien fondé des enquêtes ayant permis de définir les zones prioritaires en ce qui concerne le projet Bretagne très haut débit.

J'habite st-sauveur commune voisine de Commana qui elle est concernée par ce projet, et qui est à seulement 5 km d'une antenne wimax.

Or Saint- sauveur, possédant une école dite "numérique", ne dispose pas d'une connexion wimax fiable du fait de l’éloignement de plus de 9 km des émetteurs, elle est aussi très mal couverte par l’ensemble des opérateurs de téléphonie mobiles et dispose d'un central téléphonique qui ne peut fournir plus de 2 méga étant donné sont raccordement par cuivre à la boucle locale.

Au vu de ces éléments, pourriez vous m'expliquer pourquoi, notre communes ne serait pas prioritaire par rapport à certaines de ses voisines, disposant déjà de solutions comme le wimax pouvant fournir un débit de 10 méga, et qui à coûté aux contribuables finistériens plusieurs millions d'euros il y a seulement quatre petites années?

Cela fait deux ans, je vous avais déjà soumis notre problème lors d'un échange téléphonique, et aujourd'hui de l'argent sera encore dépensé dans des zones géographique bénéficiant déjà de solutions coûteuses.

Pour ma part, je pense que les enquêtes menées afin de définir ces zones, ont été faites à la hâte sans prendre en compte tous les facteurs.

Dans l'attente d'une éventuelles réponse à mes interrogations, recevez Mr le sénateur mes salutations les plus distinguées.

Écrit par : Sébastien Péron | 12/10/2014

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