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25/03/2016

Pourquoi la décision de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel n'est pas la bonne décision...

cm.pngLa décision prise ce lundi 21 mars par l'Assemblée générale de la Confédération du Crédit Mutuel d'entériner la réforme des statuts de la structure de tête du Crédit Mutuel est pour le moins surprenante.

Cette décision a été validée par les seuls voix du CM11-CIC et de ses alliés habituels.

Or la première tentative de réforme présentée à l'automne 2015 en vue d'une centralisation complète du Crédit Mutuel avait été annulée le 19 janvier 2016 par le TGI de PARIS au motif que cette décision "n'avait pas été prise à l'unanimité de ses membres".

On ne peut dès lors qu'être étonné de constater que pour cette seconde mouture, aucune concertation préalable n'ait été engagée en direction du Crédit Mutuel ARKEA.

Ceci dénote à tout le moins une nouvelle volonté de passage en force, au mépris de l'avis unanime des 324 caisses locales du réseau mutualiste de proximité qu'est le Crédit Mutuel ARKEA des territoires de Bretagne, du Sud Ouest et du Massif Central.

Il doit au demeurant être constaté que les nouveaux statuts adoptés le 21 mars n'apportent aucune réponse appropriée aux exigences posées par les textes de l'Union Bancaire Européenne et ne permettent en rien de remédier aux conflits d'intérêts ni aux excès de pouvoir soulevés par le CM ARKEA. La justice, saisie sur ces différentes questions, aura à rendre ses décisions dans les mois à venir.

La Banque Centrale Européenne supervise directement les 130 principaux établissements bancaires de la zone Euro qui en compte 6000 en tout. Du fait de sa taille et de l'importance de ses actifs, le CM ARKEA est classé dans le premier tiers de ces 130 banques d'importance européenne. Ses performances économiques sont excellentes et sa démarche prudentielle soulignée par les régulateurs.

Nul ne peut, dans ces conditions, porter crédit aux arguments infondés de ceux qui voient la préservation de l'autonomie de gestion du Crédit Mutuel ARKEA comme une source de risques financiers pour cette banque française en plein développement ainsi que pour le financement de l'économie des régions concernées.

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