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07/04/2015

Conséquences de l'embargo russe sur les produits ostréicoles

concours-general-agricole-le-palmares-des-produits-bretons_1823815_528x397.jpgAu travers d’une Question Écrite, j’avais interrogé le Secrétariat d'État, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur la situation des ostréiculteurs suite à l'embargo décidé par la Russie sur les produits alimentaires européens.

La Russie étant un marché dynamique pour l'exportation des huîtres françaises, notamment bretonnes, cette décision d'embargo a en effet impacté négativement l'activité des ostréiculteurs français.

Dans la réponse ministérielle récemment apportée, il est rappelé que FranceAgriMer a ouvert, depuis 2013, une mesure d'aide aux investissements immatériels des entreprises de commerce et de transformation des produits aquatiques qui voudraient développer ou diversifier un réseau d'export de ces produits.

Cette mesure permet la prise en charge de 50 % du coût du prestataire, dans les limites fixées par le règlement de l'Union européenne portant sur les aides de minimis et peut permettre aux entreprises spécialisées vers la Russie de trouver des marchés d'exportation alternatifs.

Voir l’article du Télégramme.

Voir la Question Écrite.

04/05/2010

Aides PAC : Stopper avec cette répartition injuste !

photo note blog aides PAC.jpgLa liste des bénéficiaires des aides PAC pour 2009 vient d'être publiée.

Les principaux bénéficiaires de la PAC sont les 469 704 agriculteurs qui ont perçu 9,8 milliards d’euros. Un chiffre globalement important mais une répartition très inégale puisque 10,7% des agriculteurs ont reçu 40% des aides !

A cause des cette logique perverse de la PAC, les plus grandes exploitations aux terres les plus fertiles reçoivent le plus de soutiens publics. En plus d'aider les plus riches et les plus grosses entreprises à racheter leurs voisins, ces soutiens et subventions, qui se cristallisent dans le foncier et les droits à produire, créent une barrière à l'entrée : jeunes et nouveaux arrivants doivent acheter ces actifs et démarrent lourdement endettés.

En 2008, pour mémoire, le système avait même attribué 1 583 120 euros d'aides directes au prince Hans Adam II de Liechtenstein et 253 987 euros au prince de Monaco ! La réforme de la PAC devra pour le moins viser à neutraliser ce mécanisme insensé et totalement injuste.

Si l’on veut réconcilier l’opinion publique avec son agriculture, c’est une exigence de fond à satisfaire au plus vite.