04/06/2013
Déplacement au Danemark sur la fiscalité verte
La France est très en retard en matière de fiscalité verte. Elle se situe au 21ème rang de l'Union européenne. En France, la part de la fiscalité écologique dans l'ensemble des impôts collectés est bien trop faible et de nombreux pays européens sont en avance sur le sujet. Tel est le cas du Danemark qui fait figure de meilleur élève européen. C’est pour mieux comprendre l’expérience danoise que je me suis rendu à Copenhague.
Dans le cadre du CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), l’objectif du gouvernement français est de parvenir au dégagement de 3 milliards d’euros (minimum) de fiscalité environnementale à l’horizon 2016.
C’est à ce titre que plusieurs rencontres ont été organisées avec les autorités danoises et des représentants du monde agricole et patronal (d’où les photos ci-dessous).
Au siège du syndicat de l’agriculture et de l’agroalimentaire à Copenhague : trois représentants du syndicat et deux chargés de mission à l’ambassade de France.
Visite à l'usine Schneider spécialisée dans les systèmes visant à économiser l’électricité (RINGSTED).
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13/10/2009
Je suis inquiet pour les résultats réels de Copenhague…
En avril dernier à Londres et en septembre à Pittsburgh, les participants au G20 ont admis qu’investir dans une infrastructure pauvre en carbone, notamment dans les services énergétiques, était la clé d'un avenir durable en termes d’économie et d’environnement. Tandis que le temps est compté, le prochain sommet de Copenhague (7-18 décembre 2009) va consister à renégocier un accord international sur le climat qui remplacera le Protocole de Kyoto qui doit prendre fin en 2012 en donnant à la lutte contre le changement climatique une envergure mondiale.
L’engagement de la Chine et des États-Unis sur des objectifs d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre est à ce titre crucial. La concertation devra dépasser les antagonismes de 192 pays aux intérêts économiques très différents, inégalement exposés aux bouleversements climatiques, et intégrer les éléments d’un nouveau dialogue Nord/Sud. Or, en dépit de l’optimisme suscité par l’arrivée d’une nouvelle administration américaine, la toile de fond du sommet pourrait en limiter les ambitions : déçus par le non-respect des Objectifs du Millénaire, les pays en développement ont adopté une stratégie de surenchère vis-à-vis des pays développés, tandis que ces derniers, contraints par la récession économique, sont amenés à reconsidérer l’ampleur de l’aide publique internationale. Le réalisme est ainsi de rigueur à l’égard du résultat immédiat des négociations. Au-delà de l’échéance de 2009, les points retenus dans l’accord de Copenhague seront décisifs pour la nouvelle architecture de coopération. En entrant dans le vif des négociations, les intérêts divergents et les priorités nationales risquent de reprendre leurs droits.
Compte tenu de ces éléments inquiétants, je reste interrogatif sur les promesses de cette nouvelle rencontre internationale. Comme beaucoup, j’attends de ce Sommet qu’il permette de dépasser les déclarations d'intention générale…
Signer la pétition "le pacte de Copenhague"
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