16/11/2013
L'AS MONACO au cœur des débats
Tout ceux qui s'intéressent de près ou de loin au football ont été un peu surpris de voir que le Sénat se penchait sur le cas particulier de l'AS MONACO, club de Ligue 1 du championnat français.
A vrai dire, cet amendement assez anodin n'avait pas vocation à susciter un tel tintamarre. Au demeurant, il ne porterait, s'il était adopté, que sur une recette fiscale de 4 millions d'euros.
Pour autant, cet amendement que j'ai présenté à la commission des finances du Sénat et qui a été adopté à l'unanimité, a vocation à rétablir une forme d'équité financière et une véritable équité sportive. A l'heure actuelle, la fameuse taxe à 75% sur les très hauts revenus qui serait applicable aux clubs français, ne s’appliquerait pas à l'AS MONACO du fait que son siège se situe en dehors du territoire national.
Dans le but de rétablir l'équité et de mettre tous les clubs de Ligue 1 au même niveau de fiscalisation, j'ai donc déposé au Sénat un amendement visant à rétablir cette égalité de traitement pour tous les clubs.
J'ai été surpris par les multiples réactions suscitées par cet amendement a priori très modeste comparé aux nombreux amendements portant sur des dizaines, voire des centaines de millions d'euros que nous avons l'habitude d'examiner à la commission des finances.
On comprend bien qu'aujourd'hui, avec cette hyper médiatisation de notre société, seuls les sujets « grand public » sont relayés. Dommage que le même intérêt ne se manifeste pas de la part des médias en ce qui concerne des amendements autrement importants qui révèlent à quel point les parlementaires essaient aujourd'hui d'apporter plus d'égalité et de justice dans la fiscalité française.
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