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29/04/2010

2011 : Haut débit pour tous dans le 29…

image note blog haut débit.jpgLa couverture ADSL du Finistère est particulièrement hétérogène. Près de 40000 lignes téléphoniques sont en zones « blanches » et les zones « grises ». 12% des foyers du département ne peuvent pas accéder à l'ADSL ou ne disposent pas d'une connexion avec un débit supérieur 2Mbits par seconde.

Une fois de plus, on ne peut que déplorer la carence des opérateurs privés en la matière… C’est en tous les cas ce qui a motivé à agir le Conseil général, soucieux d’apporter aux finistériens « délaissé » par les privés, une nécessaire solidarité face à un besoin jugé aujourd’hui vraiment essentiel. Pour couvrir l'ensemble des zones blanches, notre département a choisi de mettre en place plusieurs technologies alternatives (WiMax, satellite, NRA-ZO). Contrairement à la majorité des collectivités qui font le choix d'une seule technologie pour déployer le haut débit dans les communes inéligibles à l'ADSL, le Conseil Général du Finistère a privilégié une solution plurielle et pragmatique.

En juillet 2011 au plus tard, l'ensemble des travaux devra être terminé. Une belle avancée numérique pour notre territoire périphérique !

12/05/2009

Plan de relance : il faut un volet pour le haut débit !

2085335437.gifLors d’une récente question orale, j’ai interpellé « NKM », secrétaire d’Etat à l’économie numérique et à la prospective, sur les faiblesses de la desserte numérique de nos territoires. En effet, si 98,3 % de la population sont théoriquement couverts par l'ADSL, il demeure des zones blanches, et d'autres où les débits réels sont insuffisants (c’est par exemple le cas pour 12 % des lignes finistériennes). La couverture numérique est un enjeu majeur en terme de développement de la compétitivité économique et d’aménagement durable du territoire. Pourtant, force est de constater que cet enjeu n’a pas été jusqu’à présent suffisamment pris en compte.

En effet, dans les zones à faible densité de population, les opérateurs n’investissent pas faute de rentabilité. Dès lors, c’est aux pouvoirs publics qu’il incombe de réduire la fracture numérique, l’Etat au titre de la péréquation, mais aussi les collectivités locales à condition qu’elles en aient les capacités…

Ce n’est pas toujours le cas et c’est pourquoi j’ai déploré l’insuffisance du plan France Numérique 2012 qui se contente d’adopter un cadre juridique permettant l’intervention des collectivités sans pour autant leur accorder le soutien financier nécessaire. Malheureusement, le plan de relance gouvernemental n’était guère plus ambitieux puisqu’il ne comportait pas une ligne sur l’investissement numérique… Les propositions de la Commission européenne d’abonder le FEADER de 1,25 milliard d’euros pour améliorer la couverture des zones rurales n’ont pas non plus reçu l’attention qu’elles méritaient alors que la révision des contrats de projets Etat-régions aurait pu être l’occasion de décliner un programme numérique pour les territoires.

Toutefois, NKM m’a répondu qu’elle réfléchissait avec Patrick DEVEDJAN, ministre de la Relance, à la mise en place d’un volet complémentaire dédié au numérique. C’est bien le moins que le gouvernement puisse faire et si je salue cette initiative un peu tardive, je demeurerai vigilent sur les mesures qui seront annoncées. Il faut en effet d’abord renforcer les réseaux si nous voulons ensuite réfléchir aux usages du numérique.