26/04/2016
La nouvelle prime d’activité touche déjà 24406 finistériens !
En janvier dernier, à l’occasion de la mise en place de diverses avancées sociales, j’avais évoqué cette nouvelle prestation sociale en faveur des travailleurs modestes qu’est la prime d’activité (voir ma note).
Trois mois après sa mise en place, le succès de la prime d’activité est incontestable.
Depuis le début de l’année, plus de 2,3 millions de foyers (soit plus de 3,8 millions de personnes) en bénéficient. La prévision initiale de 2 millions de ménages est donc dépassée.
Plus de la moitié des bénéficiaires de la prime d’activité ne percevaient pas le RSA activité. Ce sont de nouveaux publics qui sont désormais touchés. Près de 400 000 bénéficiaires ont moins de 25 ans. La prime constitue un droit nouveau pour les jeunes. Ce gain significatif représente en moyenne un montant de 164 euros par mois.
Dans le Finistère, 24 406 ménages bénéficient de la prime d’activité (hors ménage affiliés à la MSA).
Bravo à la CAF du Finistère qui s’est mobilisée pour garantir qu’un maximum de personnes susceptibles de bénéficier de la prime dépose une demande.
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19/03/2015
Comment faire pour que tous les citoyens puissent exercer des fonctions d’élus ? Pas seulement les retraités, pas seulement les fonctionnaires ?
Lors des États généraux de la démocratie territoriale organisés au Sénat en 2012, les élus avaient demandé que l'accès aux mandats des salariés du secteur privé, des femmes, des jeunes soit facilité. Somme toute légitime, cette demande a été entendue puisque nous avons voté ce jour au Sénat les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi présentée à ce sujet par JP SUEUR avec la Jacqueline GOURAULT (proposition de loi visant à "faciliter l'exercice, par les élus locaux, de leur mandat").
C’est donc un ensemble de mesures très concrètes qui est adopté afin de permettre aux élus locaux d’exercer dans de meilleures conditions leur mandat au service de nos concitoyens :
- Faciliter l’accès aux mandats électifs,
- Mieux concilier vie professionnelle et exercice d'un mandat, notamment pour les salariés travaillant dans le secteur privé ou exerçant des professions libérales,
- Favoriser le retour à l'emploi,
- Renforcer les droits sociaux des élus locaux…
Pour la cohésion de notre pays, il est essentiel que l’on retrouve une certaine mixité au sein des élus. De ce point de vue, le texte va évidemment dans le bon sens.
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Principales mesures qui sont désormais inscrites dans la loi grâce à ce texte :
• Une indemnité au taux maximal de la strate est garantie aux maires des communes de moins de 1000 habitants, dont la tâche est souvent lourde dans des communes où les « services » et les moyens sont limités
• Le « congé électif » est étendu aux candidats aux élections dans les communes de plus de 1000 habitants
• Le « crédit d’heures » est étendu pour les conseillers municipaux des communes de moins de 3500 habitants
• Le contrat de travail peut être suspendu durant un mandat local en qualité d’adjoint dans une commune de plus de 10 000 habitants
• Les frais d’aide à la personne des élus ainsi que les frais supplémentaires de garde d’enfants ou d’assistance aux personnes âgées ou handicapées pourront être remboursés aux conseillers départementaux et régionaux
• La fraction représentative des « frais d’emploi » sera exclue dans le calcul des ressources des élus ouvrant droit à prestation sociale
• Les acquis de l’expérience professionnelle obtenue dans l’exercice d’un mandat électif pourront être validés
• La durée de versement de l’allocation différentielle de fin de mandat sera allongée ; • Un droit au congé de formation professionnelle est instauré pour les adjoints au maire des communes de plus de 10 000 habitants
• Le droit individuel à la formation est reconnu pour l’ensemble des élus locaux
• Un plancher de dépenses de la collectivité est instauré pour assurer la formation des élus locaux
• Une formation est mise en place durant la première année de leur mandat pour tous les élus ayant reçu une délégation.
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20/02/2014
An 1 de Bpifrance : des résultats encourageants et un « printemps de l’investissement » annoncé pour 2014
Nous avons auditionné ce mercredi en commission des finances le directeur général de Bpifrance sur les résultats du 1er exercice de la banque publique d’investissement. Bpifrance a été initiée fin 2012 par une loi que j’ai rapportée au Sénat.
Dans le contexte de difficulté d’accès au crédit et au capital développement par les entreprises, on peut dire que Bpifrance a pleinement rempli son rôle ! 10mds€ de financement aux entreprises accordés, dont 8mds de prêts bancaires garantis et 1mds€ d’investissement en capital.
Au service de l’innovation, Bpifrance déploie ses outils pour les starts-up. Elle favorise le développement à l’export pour les PME et ETI françaises et soutient la trésorerie des entreprises. Dans les années à venir, son activité va monter en puissance.
En tant que rapporteur général de la commission des finances du Sénat et comme commissaire surveillant de la caisse des dépôts - dont Bpifrance est devenue la première filiale, je serai vigilant à ce que Bpifrance accompagne nos pépites françaises et soutienne toutes les PME qui en ont besoin, il en va de la consolidation de notre tissu économique dans les territoires.
Les résultats de Bpifrance en Bretagne sont très prometteurs. Dès sa première année d’exercice : elle a soutenu 4675 entreprises bretonnes à hauteur de 725 M€, et qui ont obtenu 1.6Mds€ de financements publics et privés.
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