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20/06/2013

Communiqué de presse relatif au dossier « TGV »

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Selon certaines informations diffusées ce 20 juin dans la presse, le rapport de la commission MOBILITE 21 qui sera présenté le 27 juin 2013 préconiserait de différer à la période 2030-2050 la réalisation de la phase 2 du schéma BGV Bretagne Pays de Loire.

Nul ne peut aujourd'hui ignorer que les contraintes économiques et budgétaires imposent de raisonner à long terme et de procéder à une hiérarchisation des projets. C'est ce à quoi s'est attelée la commission MOBILITE 21. Mais, à supposer que l'information diffusée soit exacte, il me parait utile de préciser que les choix gouvernementaux à prendre dans la foulée de la publication de ce rapport doivent prendre en considération outre les éléments du rapport lui-même, les exigences d'un aménagement équilibré du territoire et le respect des engagements antérieurs de l'Etat. J'estime pour ma part que s'agissant des lignes BREST-RENNES et QUIMPER-RENNES, les engagements pris sur les 3 heures doivent être tenus dans les délais les plus brefs et les travaux engagés dans la suite des chantiers de la phase 1.

Je considère en effet :

  1. Que le contrat de projet "Etat-Région Bretagne" signé à RENNES le 12 avril 2007 engage l'Etat.
  2. Dans son objectif n°1, ce contrat de projet édicte formellement la volonté de "mettre BREST et QUIMPER à 3 heures de PARIS", "impératif pur le développement économique, la compétitivité et 'attractivité de la Région".
  3. Dans ce contrat engageant l'Etat, le barreau vertical "RENNES-NANTES" n'était pas considéré comme une priorité. Je précise une nouvelle fois qu'à mes yeux, il est hors de question de voir inverser les priorités aujourd'hui. L'objectif n°1 doit rester celui relatif à BREST et QUIMPER.
  4. Des crédits ont été inscrits pour conduire les études préalables sur les tracés à envisager, en particulier au sujet des "shunts" nécessaires pour atteindre les 3 heures. Ces études ont été engagées mais sont à ce jour interrompues. Il convient sans délais de reprendre ces études et d'engager au plus vite la "consultation publique".

15/05/2013

Signez pour le TGV en Bretagne

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Comme d'autres élus bretons, voilà de nombreuses années que je m'investis en faveur du projet TGV Ouest Bretagne. Je vous invite à signer, vous aussi, cette pétition pour que notre pointe bretonne bénéficie d'une desserte TGV utile à son développement.

13/09/2010

Brest et Quimper à 3 heures de Paris en TGV ? On est très loin du compte !

image note blog LGV.jpgLors d'une audition au Sénat le 8 septembre 2010, le sénateur François MARC a interrogé le président de Réseau ferré de France (RFF) Hubert DU MESNIL, au sujet de la programmation des lignes à grande vitesse dans l'Ouest (voir le compte-rendu.pdf).

On sait que sur les lignes Brest-Paris et Quimper-Paris, les travaux programmés à ce jour (tronçon Le Mans-Rennes et suppression de passages à niveaux) devraient permettre de gagner 42 minutes à partir de 2015. On peut d'ailleurs se féliciter de la contribution active de Jean-Yves LE DRIAN, de la Région Bretagne et des collectivités appelées au financement, au bon aboutissement de cette phase 1.

Sachant que les TGV réguliers les plus rapides (3 arrêts) affichent actuellement 4h22 entre Brest/Quimper et Paris, le temps de parcours serait, en l'état, ramené à 3h40. On sera donc encore très loin de l'objectif phare des 3 heures du "contrat de projet Etat/Région 2007-2013" (CPER).

Pour gagner ces 40 minutes, on nous avait entretenu dans l'illusion d'un train pendulaire dont on sait en réalité depuis le début 2008 qu'il ne serait pas techniquement en capacité de circuler en Bretagne. Qu'a-t-on entrepris durant ces 2,5 années 2008 - 2010 pour trouver la bonne parade ? On peut se le demander ! Depuis 2008, les directives de l'Etat à RFF n'ont en aucune façon porté sur une programmation sérieuse de la phase 2, laissée durant tout ce temps en jachère.

On ne peut donc s'empêcher de douter de la réelle volonté de l'Etat s'agissant de satisfaire à l'objectif des 3 heures, sur lequel il s'est pourtant officiellement engagé en 2007.

Mais l'inquiétude cède la place à l'indignation lorsque l'on entend que des études détaillées ont été engagées pour un tronçon nouveau de TGV (non prévu au contrat de projet 2007-2013) entre Rennes et Nantes. Le Ministre Jean-Louis BORLOO déclarait d'ailleurs récemment (presse locale du 3 août 2010) : "Nous avons acté le principe de ligne à grande vitesse Nantes-Rennes". Le renvoi aux calendes grecques des lignes TGV Brest-Rennes et Quimper-Rennes semble donc bien clairement envisagé par l'Etat puisque le projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT) de juillet 2010, dans une sorte de "coup de pied de l'âne", classe pour l’avenir la Bretagne occidentale dans "les territoires restant à l'écart du réseau des lignes à grande vitesse"! (page 106)

Disons-le nettement : ce scénario qui consisterait à piétiner le contrat de projet et à orienter prioritairement les crédits publics vers un projet de substitution acté à Paris n'est pas acceptable pour les Finistériens. L'Etat se doit de respecter sa parole et ses engagements écrits : le CPER ne comporte qu'une seule priorité TGV, celle visant à mettre Brest et Quimper à 3 heures de Paris. Des directives claires doivent donc être données en ce sens à RFF pour un aboutissement rapide de la phase 2.

Quand on sait qu'un TGV Paris-Marseille (660km) se fait déjà en 3h05 en qu'en 2016 les lignes Paris-Strasbourg et Paris-Bordeaux se feront respectivement en 1h50 et 2h05, on ne peut accepter de voir le Finistère rester durablement à l'écart du train de l'histoire avec pour Brest et Quimper des durées très largement supérieures à 3 heures.