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09/10/2016

A Plabennec, la valeur des pompiers n'attend pas le nombre des années

599dc2a8ba2a6aacd2e32cabdc481a4b.jpgJe participais ce jour à l'inauguration du nouveau centre de secours de Plabennec et sa région... Belle réalisation incontestablement et un bel outil de travail pour le service de secours local... Ce fut aussi l'occasion de faire connaissance avec la vingtaine d'enfants qui ont souhaité, dès 10 ans pour certains, s'investir ans le rôle de pompier volontaire du SDIS. Dans une dizaine de centres de secours du Finistère, des groupes de jeunes volontaires se sont organisés ces dernières années. Félicitations à ces enfants désireux dès leur plus jeune âge de s'inscrire dans une démarche de soutien à leurs concitoyens confrontés à des risques majeurs...

28/01/2010

Licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche !

Zqgk58pmqj82j7dddtn0FQiqo1_500.jpgUn article du Monde.fr publié mardi rapporte que trois salariés travaillant depuis plusieurs années dans un magasin "ED" ont été licenciés en juin pour "non-respect des horaires et insubordination" après avoir refusé de travailler le dimanche.

Tandis que le distributeur alimentaire se défend et se fonde sur une dérogation légale existante du Code du Travail au repos dominical, les salariés ont assigné leur employeur en invoquant leur "droit à une vie familiale normale". L'article relate ainsi que tous travaillaient déjà le samedi et que deux d'entre eux n'avaient donc que le dimanche pour rendre visite à leurs enfants scolarisés dans des villes éloignées de leur domicile. Quant au dernier salarié, il dispose d'un droit de visite et d'hébergement pour son enfant fixé aux samedis et dimanches.

Nul doute que l'adoption il y a quelques mois de la proposition de loi du député UMP Mallié qui étend ce type de dérogations et banalise le travail du dimanche va tristement accroître le nombre de situations comme celles-ci. Alors que la majorité n'avait eu de cesse de nous répéter lors des débats que ces extensions au travail dominical fonctionneraient uniquement "sur la base du volontariat", c'est bel et bien la liberté de choix des salariés et leur droit à une vie familiale, culturelle ou encore associative préservée qui se retrouve sacrifiée au profit de l'ultra-libéralisme et du "tout-consommation".