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PLFR2012 : Réponses à Public Sénat

167125jt_20121213-500k-150100.jpgJeudi 13 décembre, j'ai participé au plateau du 19h00 sur Public Sénat, pour expliquer en quoi le projet de loi de finances rectificatives pour 2012 répond à l'exigence du redressement de nos finances publiques.

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Ne nous trompons pas de traité budgétaire européen

c31ef59ef7.jpgLa France a ratifié le traité budgétaire européen, après le vote jeudi du Sénat (306 sénateurs ont voté pour et 32 contre). Le pacte pour la croissance et l'emploi est bien loin d'être la supercherie dont parlent certains.

Le texte que nous avons adopté rééquilibre la politique européenne en insistant sur la croissance. Ce traité laisse une marge d'appréciation aux autorités nationales. Si le texte bafouait notre droit interne, le Conseil constitutionnel, qui s’est prononcé favorablement le 9 aout 2012, l’aurait très clairement fait savoir…

Des efforts en termes de transparence sont nécessaires pour que les décisions soient connues par nos concitoyens. C’est un fait. Mais il est totalement faux de dire que la France est mise sous tutelle.

Stratégiquement, il faut bien comprendre que le rejet de ce traité aurait été préjudiciable à la France et à la zone euro. Un Conseil européen va se tenir les 18 et 19 octobre. La France doit aborder cette rencontre en position de force.

Voilà le message que j’ai voulu faire passer lors de mon intervention dans la discussion générale.

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11/10/2012 | Lien permanent

Donner un souffle de croissance à la France et à l’Europe : la stratégie française reçoit plus de soutien des Américains

joe biden FH.jpgLors de sa visite en France le 4 février dernier, le Vice-président américain Joe Biden a clairement soutenu François Hollande dans son engagement en faveur d’un budget européen de croissance. A trois jours du Conseil Européen devant définir un terrain d’entente sur le budget européen, il a affirmé sa nette préférence pour la solution française : combiner une réduction de l’endettement public et la promotion de la croissance économique.

Cet engagement est dans la droite ligne de la stratégie défendue par le président Obama pour sa seconde investiture : stimuler la croissance par des politiques publiques volontaristes ciblées, dans un contexte financier contraint.

A noter d’ailleurs que le président américain a largement insisté sur sa volonté d’avancer sur l’écologie et la lutte contre le changement climatique, en couplant cet engagement à un soutien aux groupes industriels américains. Comme un écho aux engagements fermes de François Hollande en faveur de la transition écologique et énergétique, facteur de responsabilité sociale mais aussi de croissance et d’emplois pour notre pays.

La convergence de vue entre la France et les Etats Unis est évidente. Face à cela, à l’heure où l’Union européenne définit son cadre budgétaire pluriannuel, la France et les autres gouvernements socio démocrates n’ont hélas pas réussi convaincre leurs homologues conservateurs de l’intérêt d’une politique d’investissements communautaires plus volontariste. Le Président français a mis en garde contre le risque « d’ignorer la croissance ». Les dirigeants européens se sont enfin mis d'accord vendredi sur un budget d'austérité pour les sept prochaines années (2014-2020), en baisse pour la première fois dans l'histoire de l'Union européenne.

Au final, le compromis  du Conseil aboutit à des coupes désastreuses dans le budget communautaire tant sur le plan social que sur le plan économique… et donc pour la reprise : réduction de près de 40% du Fonds de solidarité destiné à financer les actions en faveur des plus démunis, réduction de 30% des crédits «  infrastructures », soit les investissements structurants pour la croissance et l’emploi. En clair, l'Union se dote pour les sept prochaines années d’un budget de 960 milliards, soit 15 milliards d'euros de moins (-3%) que pour la précédente période (et avec plusieurs pays en plus !).

Consolation Française : la PAC et les aides régionales sont épargnées par cette cure d’austérité.

Hélas, ce budget étriqué reste un rendez-vous manqué pour l’Europe politique et sociale…

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11/02/2013 | Lien permanent

PONT DE BUIS LES QUIMERCH : Youenn Gwernig à l'honneur

youenn gwernig.jpgJe participais ce samedi au baptême de la Médiathèque de QUIMERCH puisque la municipalité de PONT DE BUIS a décidé de lui attribuer le nom de Youenn GWERNIG.

On ne peut que se réjouir de ce choix et l'on se rappellera bien volontiers que Youenn GWERNIG fut un pionnier dans la diffusion de la culture et de la langue bretonne, et sa propre fille me disait lors de l'inauguration qu'elle avait eu la chance d'être invitée par son père à venir voir Radio Quimerch qui était la première radio bretonnante de l'ouest de la France. Ce n'est donc que justice qu'à QUIMERCH il y ait aujourd'hui une officialisation à travers ce baptême au nom de Youenn GWERNIG.

Youenn GWERNIG, décédé il y a quelques années, a démontré s'il en était besoin que la langue et la culture bretonne ne sont pas placées dans une démarche réductrice mais au contraire dans une démarche d'ouverture au monde. Youenn GWERNIG parlait en effet couramment le breton, le français et l'anglais, et certaines de ses œuvres sont d'ailleurs produites dans les trois langues.

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11/02/2013 | Lien permanent

PAC : la France maintient son enveloppe

François Marc, PAC

 

 

Les chefs d’Etats et de gouvernement se sont réunis à Bruxelles les 7 et 8 février pour trouver un accord sur la cadre financier pluriannuel 2014-2020 de l’UE.

 

 

  • Pour la première fois de son histoire, l'UE s’est doté d’un budget en baisse par rapport à l'exercice précédent.
  • L'enveloppe allouée à l'agriculture et à la PAC pour les sept prochaines années est ramenée de 420,7 milliards d'euros à 373,5 milliards.
  • A l’issue des négociations, la France a toutefois réussi à obtenir pour elle-même une révision de 1,25 milliard d'euros de plus que la dernière proposition de la Commission. Pour la période 2014-2020, le budget PAC pour la France sera en effet d’un niveau très proche de la période actuelle.

On ne peut que se réjouir de ce traitement plus favorable que prévu.

Ayons bien à l’esprit que d’ici à 2020, l’objectif sera d’optimiser véritablement les atouts stratégiques, économiques et sociaux que représente le potentiel agricole de nos territoires.

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10/02/2013 | Lien permanent

Des futurs possibles pour la Bretagne à l'horizon 2040

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Sur la base des projections des tendances observées en Bretagne, l’Octant propose cinq scénarios différents qui ébauchent des futurs possibles pour la Bretagne à l'horizon 2040.

 

  1. Premier scénario prospectif : le fil de l’eau ajusté
  2. Second scénario : une attractivité débridée
  3. Troisième scénario : la Bretagne au ralenti
  4. Quatrième scénario : polarisation et renforcement des contrastes
  5. Cinquième scénario : le partage

Nul doute que cette réflexion régionale sur la Bretagne et ses 21 pays à l’horizon 2040 éclaire les choix d'une action publique volontariste.

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14/02/2013 | Lien permanent

Insertion durable à Logonna Daoulas

logo-emploi-d-avenir.jpgBeaucoup de jeunes sont laissés au bord du chemin.

Les emplois d’avenir s'adressent aux 500 000 jeunes qui sont sans emploi et sans formation. Aidés par l’Etat à hauteur de 75%, ils sont destinés aux jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés vivant dans des zones urbaines ou rurales défavorisées, ainsi qu'à des handicapés peu qualifiés de moins de 30 ans.

Afin que les communes rurales puissent aisément recourir à la solution des emplois d’avenir, l'Association des Maires Ruraux avait demandé à ce que soient bien concernés les jeunes vivant en zone rurale.

Bravo la commune de Logonna-Daoulas qui est l’une des premières à faire appel à ce nouveau dispositif !

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07/02/2013 | Lien permanent

L'innovation, une carte à jouer pour la Bretagne

innovation-ppi.jpegLa Banque publique d'investissement a lancé le prêt pour l'innovation (PPI).

Le PPI doit aider les entreprises à franchir la « vallée de la mort », cette étape capitale qui consiste à passer du projet de recherche à la production industrielle.

Pour financer cette mutation, les PME innovantes pourront emprunter entre 30.000 et 1,5 million d'euros sur sept ans, remboursable à partir de la troisième année.

Si l'innovation est un moteur essentiel de la croissance économique, elle permet aussi de résister à la crise ou se développer à l'export.

En matière d’innovation, la Bretagne tire son épingle du jeu. Une récente étude de l’INSSE a d’ailleurs montré que les PME bretonnes sont plus innovantes que la moyenne nationale.

La Bretagne est d’ailleurs la première région de France à avoir adopté un Schéma Régional d’innovation (SRI), ce plan d'actions stratégique et opérationnel visant à soutenir l'innovation technologique, marketing ou encore sociale dans les entreprises bretonnes. Dans la bataille concurrentielle actuelle, cet encouragement direct à innover est tout légitime. Les entreprises gagnantes seront celles qui ont mis l’innovation au cœur de leur culture.

Certains définissent l'innovation come "l'addition de plein de petites choses".

Ressort essentiel de la compétitivité économique, l'innovation a tout intérêt à être soutenue par des politiques territoriales favorisant la mise en musique des ces "petites choses".

Le nouveau prêt pour l'innovation, proposé par la BPI, va dans le bon sens. La Bretagne a sa carte à jouer.

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12/02/2013 | Lien permanent

Grand moment New Dehli

françois marc,indeFrançois MARC préside au Sénat le groupe d'amitié France-Inde.

A ce titre, il a fait partie de la délégation qui accompagne le Président de la République François Hollande pour la visite d'Etat en Inde des 14 et 15 févier 2013.

 

 

 

Ici, Avec Amartya Sen, prix Nobel d’économie qui vient d’être fait, par François Hollande "Grand commandeur de la légion d’honneur".

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15/02/2013 | Lien permanent

Un « prix citron » pour le maire de Plouvien : incompréhensible !

panneau-plouvien.pngL’actualité du monde économique et de l’emploi en Bretagne nous rappelle chaque jour que notre modèle agro-industriel est fortement menacé et que de très nombreuses entreprises sont aujourd’hui très exposées (GAD 850 emplois, Doux à Châteaulin plus de 2500 emplois, etc.).

Dans ces conditions et pour résister à la concurrence internationale, les entreprises sont amenées à adapter leurs outils de production, à innover et à investir dans des équipements appropriés. Cela nécessite parfois des constructions nouvelles et des extensions de bâtiments existants.

On a à l’esprit que la société Sill de Plouvien a inscrit sa stratégie dans cette perspective. Nul n’ignore le nombre d’emplois directs ou indirects aujourd’hui drainés par cette entreprise. On ne peut ignorer également que pour mener à bien certains projets d’investissement, les contraintes administratives ou jurisprudentielles peuvent se révéler pénalisantes.

C’est ce qui s’est produit à Plouvien avec les effets induits par la loi Littoral. Dans ces conditions, on ne peut guère reprocher, me semble-t-il, au maire et à son conseil municipal de chercher à trouver une solution appropriée.

Cela pourrait passer par le don de quelques hectares à la commune voisine de Tréglonou ; ce qui aurait pour conséquence de ne plus faire figurer la commune de Plouvien dans le territoire littoral au sens strict et dès lors de faciliter l’investissement des entreprises sur place. La solution mise en œuvre par le maire de Plouvien est certes innovante mais il me semble que dans le contexte très contraint et dans la nécessité d’agir en urgence, on ne peut que louer la créativité du conseil municipal, soutenu d’ailleurs dans sa démarche par la population locale d’une façon assez générale ainsi que par de nombreux élus du secteur dont le conseiller général Christian Plassard.

Voir dans ces conditions attribuer un « prix citron » au maire de Plouvien me paraît être inapproprié (voire désobligeant), car en procédant ainsi, on fait fi de la mobilisation permanente des élus locaux au service de leurs concitoyens et leur territoire ainsi que de la défense des emplois de proximité.

Je pense que les maires méritent une très grande considération pour leur abnégation et leur implication au service de leurs concitoyens.

Cela mérite des encouragements plus que du dénigrement.

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