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Campagne MONSANTO : Une position courageuse de Gérard MEVEL au nom de la Région Bretagne
Au nom du Conseil Régional, Gérard Mével juge inacceptable la nouvelle campagne publicitaire pour l’herbicide «Roundup», commercialisé par la société Monsanto.« Cette campagne, dont l’objectif est de banaliser l’utilisation de désherbants chimiques, est en totale contradiction avec les politiques environnementales engagées depuis longtemps au plan national et régional » estime-t-il.Il est clair que cette publicité dans les médias va totalement à l’encontre des efforts et des investissements des acteurs locaux impliqués dans la lutte contre les pollutions de l’eau.La lutte contre les pollutions par les pesticides fait partie des priorités affichées du Conseil régional qui s'est largement investi aux côtés des partenaires et relais locaux, pour les soutenir dans les actions conduites auprès des communes, des particuliers ou des agriculteurs, au travers d’outils comme le plan végétal environnement, la charte des jardiniers amateurs ou encore les plans de désherbages communaux. Avec cette campagne commerciale, Monsanto reste malheureusement fidèle à sa stratégie si justement dénoncée dans l’ouvrage de Marie-Monique Robin, Le Monde selon Monsanto (éditions La Découverte).
03/06/2008 | Lien permanent
Les Passionnés de mécanique à Loc-Eguiner
Pour toucher du doigt ce qu’est une véritable passion, il suffit de se rendre à Loc-Eguiner (canton de Ploudiry) où se déroule une fois par an la traditionnelle course de côte automobile.Ce 1er juin 2008, ils étaient à nouveau 80 pilotes à venir partager cette intense passion de la mécanique qui les a saisis très jeunes pour la plupart…Les bolides sont bichonnés et équipés de moteurs super performants. Ils ont souvent conduit leur propriétaire à dépenser les modestes économies de la famille pour chercher à atteindre un haut degré d’esthétique et de performance…Et les nombreux spectateurs ne sont pas en reste… tous plus passionnés les uns que les autres par cet esprit de compétition qui domine tous les comportements du jour !Une vraie fête populaire dans une même communion agrémentée de décibels à la pelle !
01/06/2008 | Lien permanent
Fermeture de l’Hôpital de Carhaix : On ne peut laisser faire ça…
Je partage les profondes inquiétudes et la colère de la population et des élus suite à l’annonce de la suspension des activités de gynécologie obstétrique, d’anesthésie et de chirurgie de l’Hôpital de Carhaix-Plouguer. La politique de santé mise en œuvre dans cette décision n’accorde aucune considération aux besoins des populations et n’intègre pas les enjeux d’aménagement du territoire en négligeant l’éloignement de Carhaix-Plouguer.La maintien des services hospitaliers de Carhaix est pourtant un enjeu essentiel pour le territoire du Centre Ouest Bretagne et la décision arrêtée discrédite l’action des pouvoirs publics dans le domaine de la santé sur un territoire comptant bon nombre de salariés de l’agriculture et de l’agroalimentaire confrontés à des conditions de travail très rudes générant des besoins sanitaires évidents.Après la suppression autoritaire des allogreffes de Brest, après la fermeture de la maternité et du service de chirurgie de l’Hôpital de Quimperlé et à l’heure où l’on parle de la fermeture la de certains services de l’Hôpital de Concarneau, on ne peut que souligner l’incroyable brutalité de la démarche de l’actuel gouvernement concernant la façon dont il maltraite la santé hospitalière de notre département.
03/06/2008 | Lien permanent
La discrète fusion GDF-Suez profitera-t-elle aux consommateurs ?
Rien n'est moins sûr ! Et je suis particulièrement étonné par la discrétion des débats sur le sujet. Car il y va quand même de notre politique énergétique et de la défense des intérêts des consommateurs ! Le mois prochain, après validation par le comité central d'entreprise de GDF, la fusion entre les deux groupes sera effective. Mais les Français n'auront pas véritablement bénéficié d'information sur le bien-fondé de cette mesure qui transforme un monopole d'Etat en oligopole. Quid de l'intérêt général avec ce désengagement de l'Etat ? Quid également de l'intérêt des consommateurs dans ce nouveau contexte ? Quid, enfin, du nécessaire contrôle sur le secteur stratégique de l'énergie s'il est laissé à la charge du privé ? Les conclusions du journal La Tribune dans le débat ouvert dans ses pages la semaine dernière étaient qu'on prenait là bien des risques "sans avantages tangibles pour la collectivité" et qu'il faudrait maintenant "expliquer aux Français pourquoi on les contraint à quitter un monopole performant pour un oligopole aux avantages incertains". Vaste débat… qui n'aura hélas pas sa place dans nos cercles de décision tant la précipitation est aujourd'hui de mise au plus haut niveau de l'Etat.
04/06/2008 | Lien permanent
Réformer les institutions : le mieux est parfois l'ennemi du bien
Chacun a aujourd'hui conscience que le système politique a, ces dernières années, fortement évolué vers une présidentialisation accrue du régime.Le raccourcissement du mandat à cinq ans, l'inversion du calendrier par Lionel JOSPIN et la pratique du pouvoir développé par Nicolas SARKOZY contribuent incontestablement à cette évolution.D'aucun s'accordent dès lors sur l'idée qu'il conviendrait de rééquilibrer le système politique en améliorant le rôle et les pouvoirs du Parlement.Le projet de réforme actuel du gouvernement est censé répondre à cette exigence. La question doit toutefois être posée de savoir si avec les dispositions prévues dans ce texte, la gouvernance démocratique serait ou non facilitée... Et là, les avis divergent. Avec la très grande majorité des sénateurs du groupe socialiste, je m'interroge aujourd'hui pour savoir si ce qui nous est présenté comme un "mieux démocratique" n'est pas en réalité "l'ennemi du bien". N'est-on pas en train, sous couvert de modernisation des institutions, de faciliter l'exercice du pouvoir à un Président de la République appelé à être plus souverain que jamais !Un exemple ?Prenons la période 1997-2002 : un gouvernement et une chambre basse à gauche, une chambre haute à droite.Rappelons nous l'invraisemblable travail d'obstruction développé sur des textes comme "la parité" ou "le PACS". Que pourrait-il se passer si les dispositions du projet actuel étaient en vigueur ?Eh bien, on peut craindre que l'obstruction serait largement facilitée ! En effet, le Parlement aurait la maîtrise de 50% de l'ordre du jour ; on ne pourrait invoquer l'urgence que pour un seul texte par session ; le texte soumis au débat sénatorial serait non le projet de loi gouvernemental mais le texte de la commission ; etc…On voit donc très bien qu'avec ce dispositif en vigueur, les réformes introduites par le gouvernement JOSPIN de 1997 à 2002 n'auraient pour certaines jamais pu aboutir à bonne fin !En votant en l'état le projet de réforme constitutionnelle, ne prendrait-on pas réellement le risque de paralysie d'une action gouvernementale confrontée à l'hostilité politique de l'une des chambres ?C'est une crainte majeure qu'il est légitimement permis de nourrir…
28/05/2008 | Lien permanent
Institutions: Le malaise s’accentue
Dans une note du 28 juin dernier, j’évoquais déjà les insuffisances du projet de loi relatif aux Institutions. Aujourd’hui le malaise s’accentue et l'opposition sénatoriale claque la porte en commission.Les sénateurs socialistes, communistes et verts protestent en effet contre un amendement UMP sur le scrutin sénatorial qui revient en définitive à inscrire dans la Constitution les dispositions qui rendraient l'alternance impossible au Sénat, en perpétuant son mode de scrutin actuel.Un siècle après les sénateurs inamovibles de la IIIème République, l'UMP invente, en 2008, la majorité sénatoriale inamovible !Cela s’ajoute au préalable rejet sans discussion d'une proposition de loi sur la démocratisation de son mode de scrutin, cette position confirmant une attitude de mépris général envers les positions de la minorité sénatoriale. C’est au tour du Sénat d’examiner dans les prochains jours en séance publique ce projet de loi « Sarkozy » sur les Institutions. On voit mal comment l’opposition se rallierait à un texte aussi réducteur et peu respectueux de la démocratie.
11/06/2008 | Lien permanent
Le rôle des biocarburants dans la pénurie alimentaire enfin dénoncé
A Rome, le sommet de la Food and Agriculture Organisation (FAO) consacré à la faim dans le monde, après que plusieurs émeute de la faim ont éclaté à travers le monde, a enfin pris en compte les tristes dégâts causés par la production des biocarburants. Ma conviction est que ces agrocarburants, en plus de se révéler peu sûrs d'un point vue écologique en raison de leur chaîne de production et de traitement, sont également cause de la flambée des prix des matières premières car ils tendent à monopoliser des sols jusque là réservés à la production agricole alimentaire. J'avais à plusieurs reprises énoncé ce problème sur ce blog. Que les autorités des pays concernés en prennent conscience est une avancée certaine. Que les médias relaient désormais massivement cette information constitue une étape importante dans ce débat. J'attends pour ma part avec impatience de voir quelles seront les conclusions et les mises en œuvres qui vont découler de cette conférence et de cette prise de conscience collective…
05/06/2008 | Lien permanent
Crise porcine - communiqué des parlementaires socialistes bretons
Les parlementaires ont rencontré le Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche avant hier sur les réponses à apporter aux éleveurs de porcs qui traversent une crise sans précédent. S’ils partagent ses analyses sur le coût des matières premières, les questions de l’énergie et le nécessaire travail sur la qualité, ils s’étonnent que le gouvernement ne prenne aucune disposition immédiate pour que la grande distribution joue véritablement le jeu dans cette crise qui dure depuis quatre ans.
Les parlementaires bretons s’interrogent sur la volonté du gouvernement de donner une utilité aux travaux de l’Observatoire des prix et des marges, voté lors de la loi de modernisation de l’agriculture, et dont on voit aujourd’hui qu’il est inopérant dans ce contexte de crise.
Ils demandent que le gouvernement mette en place des mesures d’encadrement en direction des industriels et des distributeurs afin que les marges soient mieux réparties et qu’il y ait un vrai engagement de leur part à s’approvisionner en produits français, valorisés par un étiquetage clair pour les consommateurs.
Les parlementaires socialistes bretons : Yannick BOTREL, Jean-Luc FICHET, Marylise LEBRANCHU, Annick LE LOCH et Patricia ADAM, Maryvonne BLONDIN, Danielle BOUSQUET, Corinne ERHEL, Jean GAUBERT, Edmond HERVE, Odette HERVIAUX, Ronan KERDRAON, Virginie KLES, Gilbert LE BRIS, Jacky LE MENN, François MARC, Jean-René MARSAC, Marie-Renée OGET, Françoise Olivier-COUPEAU, Marcel ROGEMONT, Philippe TOURTELIER, Jean-Jacques URVOAS
01/02/2011 | Lien permanent
Bioéthique : il est temps d'avancer !
L'examen du projet de loi relatif à la bioéthique qui débute aujourd'hui à l'Assemblée nationale nous donne l'occasion de débattre sur des sujets fondamentaux pour l'avenir de nos sociétés tels que la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, le don de gamètes, l'assistance médicale à la procréation ou encore la gestation pour autrui.
Mais en la matière, on ne peut selon moi se satisfaire du cadre restrictif actuel et que le projet gouvernemental souhaite maintenir.
Il est au contraire urgent d'avancer et d'avoir une vision réellement progressiste sur ces sujets : pour ma part j'ai ainsi cosigné une proposition de loi socialiste tendant à autoriser et encadrer la gestation pour autrui et me suis associé à une tribune sur ce thème parue dans le Monde du 13 décembre 2010.
Face aux conservatismes et aux préjugés, donnons à notre société les moyens de relever les nouveaux défis qui s'offrent à elle en encourageant la recherche, source de nouvelles avancées médicales et scientifiques !
08/02/2011 | Lien permanent
La catastrophe annoncée ?
Beaucoup d'économistes annoncent aujourd'hui une dégradation inévitable de la situation financière internationale, à l'instar de l'ex-trader Marc Fiorentino qui livre son analyse dans un article de la Tribune paru hier...
10/02/2011 | Lien permanent