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”Brest Tech +” obtient le précieux label

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 Entretien à Bercy avec Axelle Lemaire, le 2 juin 2015

Dans le cadre de la 2ème édition de la "French Touch Conference" qui se tient actuellement à New York, les ministres Emmanuel Macron et Axelle Lemaire ont annoncé les dossiers retenus pour la seconde vague de labellisation "French Tech".

Comme beaucoup, je me réjouis que "Brest Tech +" rejoigne les 9 métropoles déjà labellisées en novembre 2014 (Lille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Aix-Marseille, Grenoble, Nantes, Rennes, Montpellier). 14 candidats étaient en lice pour cette 2ème vague de labellisation.

Parce que le numérique constitue un levier essentiel pour impulser l’économie industrielle digitale de demain, j’ai toujours soutenu la candidature de "Brest Tech +", dans sa première mouture puis dans sa dimension nouvelle sur la base de laquelle les acteurs privés et publics de l’écosystème numérique de la métropole brestoise et des agglomérations de Lannion, Morlaix et Quimper ont décidé d’avancer en commun.

On sait l’intérêt pour la métropole brestoise de bénéficier de cette labellisation. Le numérique constitue en effet un levier essentiel pour impulser l’économie industrielle digitale de demain.

Pour cette raison, nous avions avec François Cuillandre, maire de Brest, et les parlementaire locaux, demandé à pouvoir plaider le dossier "Brest Tech +" auprès de la ministre Axelle Le Maire à Paris (photo ci-dessus).

Car si "Brest Tech +" couvre une population totale de près d’un million d’habitants, elle représente surtout 16 000 emplois, répartis dans 1 620 établissements, sur les filières du numérique (pour 57%), de la mer (pour 22 %), de la banque-assurance (pour 10 %) et sur les filières des transports, de la santé ou des IAA (Industries Agroalimentaires).

Associées avec nos start-up du numérique, les entreprises qui font le tissu économique de nos territoires seront ainsi plus armées pour se confronter à de nouveaux marchés potentiels.

A la clé c’est bien de croissance et d’innovation dont notre territoire bénéficiera.

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25/06/2015 | Lien permanent

Au Sénat : la conférence agricole a surtout été marquée par l’excellente prestation du ministre S. Le Foll

FullSizeRender.jpgLa situation de nombreux éleveurs français (porc, lait, viande) est aujourd’hui plus qu’inquiétante du fait d’une baisse insupportable des revenus. J’ai déjà eu l’occasion d’intervenir auprès du gouvernement ces derniers mois sur le sujet sensible de la baisse des prix agricoles (voir ma QE et la réponse) et ces dernières semaines la crise n’a fait qu’empirer.

Désireuse de se saisir de ce dossier sensible, la majorité sénatoriale "Les Républicains" avait souhaité organiser en toute hâte ce jeudi 16 juillet une "conférence agricole" : tous les acteurs économiques (agriculteurs, transformateurs, distributeurs) ont été invités à être présents et à s’exprimer au Sénat durant quatre heures.

L’organisation de cette manifestation avait dès le départ – et on peut le regretter – pris une tournure très politique. En effet, le communiqué des sénateurs de droite annonçant l’évènement (AFP 10.07.15) attaquait directement le gouvernement en parlant de sa "coupable inaction" ! Pire, le ministre S. Le Foll, principal acteur concerné sur le sujet de la politique agricole, n’avait été convié que suite à sa demande, et pour la dernière heure de la conférence seulement !

Au cours des échanges auxquels j’ai participé, chacun a pu donner son appréciation de la situation dans nos communes rurales…

Mais ce que je retiens pour ma part de cette conférence, c’est la brillante intervention du ministre S. Le Foll, qui a apporté la démonstration d’une parfaite maitrise du sujet et d’une grande pugnacité dans la conduite des actions visant à redresser la situation et à contraindre tous les acteurs de la filière "aval" à agir d’urgence sur les prix.

De nombreuses actions sont engagées : cellules de crise dans les départements depuis février 2015, protocole d’engagement sur les prix du 17 juin 2015, demande d’une meilleure régulation européenne, transparence dans les filières (le rapport du médiateur sera rendu le 17 juillet et sera communiqué à tous) etc.

Tous les acteurs économiques présents à cette conférence ont reconnu l’extrême mobilisation du ministre S. Le Foll pour aider les agriculteurs dans cette situation conjoncturelle calamiteuse.

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16/07/2015 | Lien permanent

Ce que j’ai dit à la conférence agricole au Sénat ce 16 juillet 2015

Tribune N°4.JPGMon intervention de ce jour sur la question des prix et revenus agricoles a porté sur les suites de l’engagement pris par les professionnelles le 17 juin 2015.

Il est essentiel que distributeurs, transformateurs et producteurs mettent en œuvre l’engagement pris sur l’augmentation des prix des denrées agricoles dans le délai le plus bref.

J’ai par ailleurs évoqué trois exigences fondamentales :

  1. Un réarmement de la régulation européenne suite à la disparition des quotas et à la libéralisation accentuée de la PAC depuis 2008.
  2. Une transparence accrue sur les marges et les prix de chaque filière agroalimentaire.
  3. La nécessité de monter en puissance au niveau des "organisations de producteurs" (OP) agricoles. Comme il a été noté à la conférence agricole par les professionnels, trop peu d’agriculteurs sont aujourd’hui engagés dans une OP influente (30%). Pour peser davantage, les producteurs agricoles devront être en mesure d’exister de façon plus affirmée dans le rapport de force économique entre distributeurs et producteurs et il importe donc que la profession agricole rassemble ses forces au plus vite au sein de le groupements puissants.

Conférence agricole du 16 juillet 2015

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16/07/2015 | Lien permanent

Grèce : Ce qui compte à présent, c’est la reprise économique

françois marc,sénateur,sénat,grèce,europe,union européenne,grexit,allemagne,reprise,croissance,tsiprasDans la nuit de mercredi, le Parlement grec a approuvé, à une très large majorité, une partie des réformes demandées par les créanciers, pour ouvrir la voie à des négociations sur un nouveau plan d’aide dans le cadre du Mécanisme européen de stabilité (MES). Les "prior actions" ont été adoptées par 229 voix contre 64. Prochaine étape : un plan d’aide pour la deuxième quinzaine d’août. Hier l’Eurogroupe a validé le principe du plan d’aide (80 à 86 milliards d’euros) pour 3 ans.

Comme beaucoup d’européens convaincus, soucieux d’une réelle solidarité européenne, je me félicite de l’évolution favorable du dossier grec, dans le cadre duquel le rôle du président Hollande aura été déterminant. L'Allemagne a d’ailleurs souligné le rôle de la France.

Ce qui compte à présent, c’est la reprise économique sur le sol grec. Pour ce faire, il est essentiel que la Grèce :

- évite tout nouveau dérapage budgétaire,
- fasse en sorte que ce pays ne soit plus miné par le clientélisme,
- mette fin à la pratique des notables de l’évitement de l’impôt.

La Grèce doit se donner la capacité à développer une économie prospère et équitable.

J’espère pour ma part que le gouvernement TSIPRAS sera à même de conduire les réformes indispensables que les précédents gouvernements de droite et de gauche se sont montrés incapables de mettre en œuvre malgré leurs promesses.

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17/07/2015 | Lien permanent

West Web festival : unique en France !

index.jpgAlliant business, digital et musique, le West Web Festival est un festival unique en son genre. Initié par les fondateurs de la West Web Valley, l’incubateur brestois, l’évènement permet aux professionnels du numérique de se rencontrer pour faire émerger des idées nouvelles.

Adossé au festival des Vieilles Charrues, ce festival numérique est une réelle force pour notre territoire et son devenir en termes d’attractivité numérique.

Bravo aux initiateurs !

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17/07/2015 | Lien permanent

DGF des communes : en route pour la réforme

réforme dgf,plf 2016,péréquation,communes,intercommunalitésCe vendredi 24 juillet 2015, a été remis au Premier Ministre le rapport sur les pistes d’amélioration de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) par la députée Christine Pirès-Beaune.

La DGF étant le premier concours financier de l’Etat aux collectivités territoriales, le rapport préconise dans l’immédiat sa "refonte" pour les communes et les intercommunalités, de "renforcer le ciblage"de certains dispositifs, notamment la dotation de solidarité urbaine (DSU) et la dotation de solidarité rurale (DSR) dont le saupoudrage est pointé du doigt ou d'instaurer une DGF spécifique aux intercommunalités par exemple...

Le gouvernement a annoncé vouloir intégrer cet automne la réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF) aux collectivités locales dans la loi de finances 2016. Le secrétaire d’État au budget, Christian Eckert, a rappelé que la DGF "est aujourd'hui d'une complexité rare" : "Des communes comparables par la taille, leur histoire, leur typologie, ont des dotations qui parfois varient de un à deux, de un à trois, ce que plus personne ne peut expliquer". Nous devons arriver "à établir quelques chose de plus simple, et surtout de plus juste".

Je me réjouis de cette annonce car il est indispensable de réformer la DGF.

Chaque année, l’État alloue aux 36000 communes et aux intercommunalités des dotations financières à hauteur de 36 milliards d’euros (en 2015). Le mode de répartition de cette dotation est aujourd’hui dénoncé par tous comme obsolète, non transparent et profondément injuste.

Pour parer au plus pressé, il a été procédé en 2015 à une forfaitisation de la DGF de base, ce qui est un pis-aller car cela se traduit par une cristallisation de la répartition injuste héritée du passé et dénoncée par tous.

Il y a donc urgence à réformer la DGF en instituant un mode de répartition transparent et plus équitable.

L’urgence à agir tient aussi au fait qu’avec la baisse des dotations, la situation créée pour les communes à ressources modestes devient encore plus difficile que pour la moyenne des autres communes. La baisse de DGF (appliquée uniformément) est plus douloureuse pour les "pauvres" et cela rend encore plus insupportable la situation inéquitable de répartition existante de la DGF.

La réforme doit viser à plus de justice et d’efficacité dans l’allocation de l’argent public (universalité, centralité, ruralité) mais il importe aussi de préparer l’avenir en valorisant les missions de l’intercommunalité et la mutualisation grâce à une composante de DGF de portée intercommunale.

Réforme de la DGF : les 5 propositions finales de Christine Pires Beaune

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Croissance zéro, comment éviter le chaos (P. ARTUS)

P ARTUS.pngC'est assurément un livre qu'il faut avoir lu . L'économiste Patrick ARTUS avec qui j'ai pu échanger ce mardi 23 juin est apprécié pour sa connaissance encyclopédique de la science économique mais aussi pour ses talents pédagogiques et son aptitude à dire en des mots simples les enjeux socio-économiques des temps présents et à venir.

La thèse privilégiée dans le livre qu'il publie en librairie en ce début d'été (« Croissance zéro » chez Fayard) prend appui sur les analyses de l'économiste américain Robert GORDON, spécialiste de la croissance de long terme dans les pays développés, qui remettent à l'ordre du jour le concept de « stagnation séculaire ».

La perspective de croissance à long terme de l' Economie française conduit, dans ce schéma, à retenir un taux prévisionnel moyen de 0,7 à 0,8 % de croissance annuelle d'ici à 2035. Des arbitrages courageux seraient donc à opérer au plus vite pour parer aux effets dévastateurs de cette trop faible croissance économique de long terme. L'auteur évoque à cet égard « l'urgence d'une thérapie de choc » en France.

Fidèle à ses idées humanistes, Patrick ARTUS préconise pour cela « un nouveau partage pour éviter l'affrontement ».

Un livre de 175 pages facile à lire qui permet d'avancer les yeux ouverts...

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25/06/2015 | Lien permanent

Bon anniversaire Meneham !

index.jpgA l’invitation de la communauté de communes du Pays de Lesneven-côte des légendes, j’ai eu plaisir à participer à la célébration des 10 ans de restauration du village de paysans-pêcheurs-goémoniers de Meheham.

Que de chemin parcouru depuis le lancement de la campagne de restauration ! Ce hameau de la commune de Kerlouan fait désormais figure de site touristique et économique à part entière du territoire communautaire.

Bravo aux élus et aux acteurs locaux pour cette belle réussite, tout à la fois pourvoyeuse d’attractivité territoriale et soucieuse de la préservation littorale.

 

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29/06/2015 | Lien permanent

Agriculture : peser davantage dans le rapport de force avec la grande distribution

françois marc,producteurs de lait,guerre des prix,finistère,opérations coups de poing,manifestation,grande distribution,formation des prix,revenu,territoires,attractivité,achat,négociations,commerciales,opLes actions « coups de poings » des agriculteurs ce 2 juillet ne peuvent manquer de nous interpeller.

La détresse est réelle. De nombreux exploitants se sentent en effet acculés, au bord du gouffre. Il faut dire que la guerre des prix à laquelle se livre la grande distribution est particulièrement nuisible pour les agriculteurs, qui ne peuvent s’assurer un niveau de revenu décent.

Cette guerre des prix n’est pas nouvelle. C’est d’ailleurs la tendance naturelle de la grande distribution de tirer au maximum les marges vers le bas. Cette guerre des prix n’est d’ailleurs pas en vue de disparaître, étant donné que des alliances ont été passées entre grandes enseignes pour regrouper les achats et peser encore plus lourd…

Si la loi a récemment renforcé les règles concernant les pratiques commerciales abusives, contraindre la grande distribution dans tous les domaines n’est pas chose évidente.

Il parait en tout état de cause souhaitable que la profession agricole puisse créer un rapport de force moins défavorable à l’avenir face aux grandes centrales d’achats.

A mon niveau, j’ai toujours œuvré pour que les fameuses « OP », les « Organisations de Producteurs », puissent constituer un levier efficace, favorisant les agriculteurs dans le rapport de force qui les oppose aux grandes enseignes.

Encore récemment, j’ai interrogé le Ministre de l’Agriculteur sur « la formation des prix agricoles et juste rémunération des producteurs » (QE du 30/04/2015). A cet égard, je rappelais que derrière cette relation déséquilibrée entre acteurs de la filière, se pose la question de la juste rémunération du travail fourni par les agriculteurs. Du point de vue de la durabilité du modèle agricole français et de sa transmission aux générations futures, c'est le problème de l'organisation-même des agriculteurs qui doit être traité en priorité.

Quand on sait que derrière chaque agriculteur, il y a un certain nombre d’emplois indirects, il est d’autant plus impératif que nos agriculteurs se fédèrent et pèsent de manière significative en amont de la filière. L’extrême tension des négociations commerciales ne leur laisse plus le choix.

Pour peser davantage, il faudra très vite se regrouper sous des bannières communes dans des groupements de producteurs de très grande envergure. Ce sera la seule manière de pouvoir discuter d’égal à égal avec la grande distribution.

Sur le même sujet :

Ma Question Écrite sur la Formation des prix agricoles et juste rémunération des producteurs

Ma Question Écrite sur les Modalités de reconnaissance officielle des organisations de producteurs

Ma note Organisations de Producteurs (OP) : toujours du POUR et du CONTRE chez les laitiers

 

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03/07/2015 | Lien permanent

La Grèce et l’Europe : A chacun ses soucis

2013-05-20-euros.jpgDepuis 30 ans la Grèce est appelée à opérer un certain nombre de réformes structurelles. De telles réformes auraient permis d’assoir le développement économique de ce pays sur des bases saines. Ainsi en allait-il de l’installation d’un système fiscal fiable, de la gouvernance du secteur public, de la réduction du pouvoir de la bureaucratie, d’une réforme du marché du travail,…

Avant Alexis Tsipras, qu’ont fait les autres gouvernements en la matière ?
Très peu de choses !

Avec la situation grecque, l’un des sujets les plus fréquemment évoqués dans les médias est celui de la fiscalité, la fraude fiscale et de la corruption. C’est vrai qu’il y a beaucoup à faire sur le sujet.

Durant trois décennies, bien des réformes auraient pu être entreprises pour éviter au pays une évasion fiscale généralisée dont le coût serait de 20 milliards de dollars par an…

Mais n’oublions pas que dans l’Europe toute entière, le problème de la fraude fiscale est également posé à grande échelle. On a chiffré à 1000 milliards d’euros le manque de recettes fiscales annuelles dû à la fraude fiscale dans les pays de l’Union européenne !

C’est dire si la situation des grecs n’est pas unique en son genre et que l’Union européenne a elle-même à balayer dans sa cour…

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03/07/2015 | Lien permanent

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