Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/09/2007

La Nouvelle Orléans, 2 ans après le désastre KATRINA

42a86c86a1395b092912a0d0f7f3be2a.jpgDeux ans déjà que dans les derniers jours d’août 2005, le cyclone KATRINA ravageait la Louisiane faisant à La Nouvelle Orléans 1500 morts et 5500 disparus.
Avec trois collègues sénateurs français, j’ai en marge d’une visite politique au congrès de Washington, pu me rendre compte sur place de l’état de la ville et de sa population. Si la vie économique, culturelle, sportive reprend peu à peu ses droits, la situation de cette ville située dans l’Etat le plus pauvre des U.S.A. reste inquiétante : Après 2 ans, 35% des habitants n’ont toujours pas intégré leur cité. Les indemnités promises tant par les pouvoirs publics que par les compagnies d’Assurance n’ont toujours pas été versées à la plupart des victimes.
Le maire démocrate C. RAY NAGIN que j’ai pu rencontrer a une tâche considérable à remplir car 50% du territoire de sa ville a été inondé, parfois sous 8 mètres d’eau. La question de l’habitat et des infrastructures reste très prégnante.
Sur place, la France est reconnue comme le pays étranger qui a le plus fait pour venir en aide à la ville. En fait aujourd’hui le problème posé n’est pas seulement celui de la reconstruction de digues et de sécurisation du territoire. Il est plus largement celui de la capacité à se prémunir face à des désastres. Il semble qu’on n’ait pas encore conscience des répercussions possibles et de l’étendue des risques engendrés.

Les commentaires sont fermés.