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26/09/2007

Les Mémoires de Greenspan, l'homme qui murmurait à l'oreille des marchés

930cbef47a2f4e330d575417e1a47a4c.jpgEn pleine crise des marchés financiers, le livre de Mémoires que vient de publier Alan Greenspan, ancien Directeur de la Banque Fédérale Américaine (Fed), ne pouvait pas passer inaperçu. Celui qui a dirigé l'Institution pendant près de 20 ans sans fausse note, reste encore aujourd'hui l'un des hommes les plus influents à Washington. On pronostique d"ores et déjà un best-seller pour l'Age des Turbulences, titre de son ouvrage. Morceaux choisis :
Sur le Boom Internet : "Le boom Internet étant immanquablement évoqué dans les journaux télévisés, CNBC avait trouvé un truc, l'« indicateur serviette» : lorsque j'arrivais à la Fed le matin les jours de réunion, si ma serviette était mince, cela voulait dire que je n'étais pas préoccupé et que l'économie se portait bien. Si, au contraire, elle était bourrée, j'avais passé la nuit à plancher sur un problème et une hausse des taux se profilait à l'horizon. (A la vérité, l'indicateur serviette manquait d'exactitude. Ma serviette était bourrée lorsque j'y avais fourré mon déjeuner.)"
Sur l'Euro : "A ma grande surprise, le passage à l'euro des Onze s'est effectué avec une douceur remarquable. Grâce à l'autonomie et au pouvoir importants que lui a conférés le traité de Maastricht, la Banque centrale européenne est devenue un acteur majeur des affaires économiques mondiales. (…) C'est une réalisation extraordinaire et je m'émerveille encore de ce que mes collègues européens ont accompli."
Sur la France : "Le conflit intellectuel est présent dans la vie quotidienne de l'économie française. Les Français rejettent le libéralisme économique des marchés ouverts et la mondialisation. En 2005, le président Jacques Chirac avait audacieusement déclaré que «l'ultra-libéralisme est une menace aussi grande que l'était le communisme en son temps». Et cependant la France possède une légion d'entreprises d'envergure mondiale, très efficaces sur la scène internationale (et qui tirent de l'étranger les quatre cinquièmes de leurs bénéfices)."

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