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23/04/2007

La réconciliation des Français avec la politique

medium_Presidentielles_2007_1er_tour.2.JPGAu lendemain du premier tour des élections présidentielles cette année, ce sont les Français qui sortent grands vainqueurs. En premier lieu parce qu'avec une participation record de 85 %, les Français se sont massivement mobilisés et exprimés dans les urnes hier. En second lieu parce qu'ils ont prouvé par leur vote que notre démocratie était en bonne santé. La réconciliation des Français avec la politique rend l'atmosphère plus respirable qu'en 2002. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal qualifiés pour le second tour, c'est donc une nouvelle campagne qui commence. Pour notre part, nous attendons avec impatience de débattre avec le candidat sortant de son bilan. Car on ne peut ignorer que depuis 5 ans, N. Sarkozy a été l’élément moteur du gouvernement sortant, en étant en même temps ministre d’Etat et président du parti majoritaire UMP.

19/04/2007

Les indemnités de Noël Forgeard

medium_forgeard.jpgLe montant des indemnités de départ de Noël Forgeard, plus de 6 millions d'euros malgré son échec, a laissé plus d'un Français perplexe. Plus choquant encore, le magazine Challenges croit savoir que l'ex-PDG d'Airbus et co-président d'EADS ne doit son parachute en or qu'à l'intervention du Ministre de l'Economie, Thierry Breton, alors que les membres du conseil d'administration d'EADS jugeaient ces indemnités "inappropriées". Inappropriées, certes elles le sont. Et à la lumière de ces éléments Ségolène Royal a raison d'exiger le retrait du plan Power8 qui prévoit notamment la suppression de 10 000 emplois sur le site d'Airbus. Mais on s'interroge également sur la sincérité de Nicolas Sarkozy lorsqu'il prétend dénoncer le scandale. N'oublions pas que l'Etat actionnaire est associé à toutes les grandes décisions et il est peu vraisemblable que les membres du gouvernement n'aient pas été informés de l'affaire. J'ajoute que les textes visant à moraliser les pratiques des entreprises dans ce domaine n'ont été appliqués par la droite qu'a minima. A l'occasion des débats au Sénat en 2005, les différents amendements que j'avais soutenu afin d'améliorer la transparence et l'intégrité des instances de décisions et de contrôle en matière de gouvernance d'entreprise ont été systématiquement rejetés par la majorité.