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02/04/2012

Mobilisation pour le CFA de QUIMPER

CFA QPER.jpgAujourd’hui, à l’appel de la Chambre des métiers du Finistère, une action de mobilisation a été organisée au sujet du Centre de Formation des Apprentis de QUIMPER.

A titre exceptionnel, le Président a décidé la fermeture du Centre afin d’alerter l’ensemble des acteurs et financeurs.

Nous avons du mal à comprendre comment ce projet de restructuration dont le lancement avait coïncidé avec la visite de Monsieur DUTREIL, alors Ministre des Petites et Moyennes Entreprises en 2005, peine à recevoir l’agrément de financement de la 3ème tranche des travaux alors même que cette 3ème tranche figurait bien dans la programmation de départ actée par l’Etat. Toutes les collectivités territoriales (Conseil Régional et Conseil général notamment), ont contrairement à l’Etat, donné leur accord de financement.

Le bon aboutissement de ce dossier du CFA est vital pour l’apprentissage dans notre département. En cette période où le débat national montre que l’enjeu de l’artisanat et des PME est essentiel, il importe à nos yeux que l’Etat se mette au plus vite en capacité d’honorer l’engagement qui a été pris pour le financement de la 3ème tranche.

Défense des langues minoritaires : un dossier très politique

langue mino breton.jpgJ’étais ce samedi 30 mars à QUIMPER pour la journée de défense des langues minoritaires. J’ai été heureux d’y retrouver les nombreux « associatifs » et représentants des réseaux d’enseignement et de promotion de la langue bretonne qui donnent beaucoup de leur énergie depuis tant d’années pour cette cause partagée. J’ai aussi eu plaisir à entonner avec les chorales le chant du « Bro gozh ma zadou » !...

Les questions portant sur les langues régionales sont on le sait clairement posées. Elles ne pourront trouver de réponses satisfaisantes tant que la Loi de la République n’aura pas évolué. L’une des premières étapes consistera pour la France à signer la charte des langues minoritaires. Il faudra pour cela deux exigences majeures sur le plan politique :

  1. Un gouvernement volontaire et déterminé sur cette question (à ce jour, il ne l’est pas, c’est clair !) ;
  2. Une majorité de parlementaires clairement disposés à faire avancer la législation en la matière. 

En ce qui concerne François HOLLANDE et le gouvernement qu’il pourrait nommer s’il est élu à la Présidence, je suis optimiste quant à la volonté d’agir pour les langues régionales.

Reste à trouver les majorités de parlementaires pour porter le vote favorable sur le sujet.

J’ose espérer que les choses vont évoluer en ce sens… Car j’ai gardé un souvenir très mitigé des positions exprimées au Sénat par certains de mes collègues de droite et de gauche à chaque fois que depuis dix ans, j’ai, avec d’autres, tenté de faire avancer la cause de nos belles langues régionales.

Espérons que la forte mobilisation des bretons, occitans, basques, corses, ..., en ce 30 mars 2012 permettra de faire avancer la conviction partagée dans notre pays.