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13/01/2015

La fermeture de l'abattoir GAD pénalise lourdement les éleveurs finistériens

paysan breton (2).jpgAu mois de juillet 2013 au moment où l'inquiétude grandissait sur la perspective du dépôt de bilan de l'entreprise GAD de LAMPAUL GUIMILIAU, j'avais alerté les coopératives et décideurs économiques locaux sur les risques économiques pour le nord Finistère et l'extrême ouest breton. J'indiquais notamment que la disparition d'un outil d'abattage tel que l'abattoir GAD à LAMPAUL risquait de déstabiliser la chaîne économique de la filière porcine.

Je ne pensais pas alors que la réalité confirmerait si vite cette vision. Dans le journal le Paysan breton du 24 décembre 2014 au 8 janvier 2015, un responsable agricole observe que « la fermeture récente de l'abattoir GAD dans une région à forte densité porcine, se traduit déjà par un manque à gagner de 2 à 3 centimes par kilo de porc pour les producteurs du Nord Finistère ».

Cette situation est bien sûr très pénalisante pour nos élevages et en particulier pour les élevages de petite taille situés sur la côte nord du Finistère.

Compte tenu de l'importance de la production porcine dans le Nord-Finistère, la question est à nouveau posée de la création d'une unité d'abattage ultra moderne au cœur de ce riche bassin de production. Il serait important que les acteurs économiques se mettent autour de la table pour envisager une telle initiative conjointe. Faute d'une telle initiative, on ira inévitablement vers un affaiblissement de cette filière dans l'extrême ouest breton.

03/11/2011

Pour un nouvel abattoir public au FAOU

abattoir public.jpgComme dans beaucoup d’autres régions, les filières « viandes » ont en Bretagne évolué depuis 50 ans, vers un modèle marqué par l’intégration et la privatisation des différents maillons de la chaîne. En matière d’abattage des animaux, on a ainsi vu disparaitre un à un les nombreux abattoirs publics locaux qui maillaient nos territoires ruraux.

L’abattoir du FAOU a fait exception à la règle…

Il permet aujourd’hui à un nombre d’éleveurs, de bouchers et de particuliers de pouvoir disposer d’un lieu approprié pour l’abattage et la mise en œuvre de circuits courts de distribution de viande fondés sur la qualité et la proximité.

Il est d’ailleurs à noter que le tonnage y augmente d’année en année et que la nouvelle politique agricole validée par la Région Bretagne met en avant l’idée de promouvoir le rôle de ce type d’abattoir de proximité…

J’invite donc pour ma part à rechercher au plus vite une solution pour que le projet de réhabilitation de l’abattoir du FAOU puisse trouver les financements nécessaires auprès des 26 communautés de communes du Finistère.

La qualité et la traçabilité alimentaires y trouveront sûrement leur compte !