07/03/2017
La question de l'autonomie du Crédit Mutuel Arkéa toujours d'actualité
Le groupe Crédit Mutuel Arkéa a publié ce lundi 6 mars ses résultats financiers : des performances financières records et une hausse du nombre de clients (+9,8%). Ces résultats exceptionnels tiennent au fait que la banque régionale a fait preuve d’agilité et de souplesse, qu'elle a su innover dans le digital et qu'elle a habilement su se diversifier.
Alors le modèle de la banque coopérative et territoriale témoigne ici de son efficacité et de sa rentabilité, le président Jean-Pierre DENIS rappelle dans un entretien diffusé sur France Info (voir ci-dessous) que cependant, d’un point de vue juridique, "rien n’est réglé", notamment sur la question des conflits d’intérêt.
Des décisions judiciaires essentielles sont à attendre dans les prochains mois. Se jouera alors l'autonomie de la banque mutualiste bretonne, qui rappelons-le, n'est pas cotée en Bourse.
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24/10/2016
Crédit Mutuel ARKEA : la démocratie a parlé !
La presse a rendu compte samedi 22 octobre 2016 des résultats de la consultation interne au Crédit Mutuel et le score est impressionnant !
96,4 % des 334 caisses locales du réseau ARKEA ont en effet voté en faveur de l’utile réforme proposée pour une gouvernance améliorée de la confédération nationale, avec en particulier la mise sur pied de deux organes centraux (au lieu d’un seul).
Sur quoi se fonde cette proposition de réforme ? Simplement sur le constat que le mode d’organisation actuel est générateur d’incontestables conflits d’intérêts. L’Autorité de la concurrence l’a, il y a peu, confirmé et le jugement du tribunal administratif d’aout 2016 a été très clair en la matière : il y a bien concurrence entre les deux composantes du réseau et de ce fait, la situation de conflit d’intérêts est implicitement avérée.
D’évidence, une mise au clair statutaire parait indispensable.
Face à cela, ceux qui s’opposent aujourd’hui à cette nécessaire modernisation de la gouvernance du Crédit Mutuel tentent de s’abriter derrière une supposée réticence des régulateurs publics tout en cherchant à instrumentaliser les syndicats de salariés en agitant des peurs imaginaires.
Ils savent pourtant que la situation avérée de conflits d’intérêts imposera à brève échéance une inévitable réforme de la confédération nationale du Crédit Mutuel.
La réforme préconisée serait-elle génératrice de risques financiers ? A l’évidence l’utilisation de ce type d’arguments a davantage à voir avec "l’intox" de la direction nationale qu’avec une analyse objective de la situation.
Faut-il rappeler que parmi les 6000 banques européennes, le Crédit Mutuel ARKEA figure dans le premiers tiers du paquet des 130 banques majeures dite "d’importance européenne" : outre la taille bancaire conséquente, la qualité des paramètres prudentiels est par ailleurs clairement reconnue par les régulateurs (ratio de solvabilité de 15,3%, le meilleur des banques françaises !).
On ne peut au surplus manquer de prendre note des appréciations récemment portées dans le journal "Les Échos" du 20 octobre 2016 : » Sa capacité à sortir de ses frontières physiques en développant une offre de services bancaires en marque blanche pour de nouveaux acteurs digitaux a même fait d’ARKEA la coqueluche des fintech et un acteur reconnu de la banque 2.0 ».
Nul ne peut ignorer que la banque de demain n’aura plus grand-chose à voir avec le système bancaire traditionnel du 20ème siècle. ARKEA a été l’un des premiers à le comprendre et manifeste au quotidien une capacité d’innovation et de création d’emplois que d’autres lui envient aujourd’hui.
On a dans ces conditions peine à comprendre pourquoi certains voudraient freiner ARKEA dans son projet et dans sa volonté de promouvoir un mutualisme bancaire rénové, porteur d’avenir, de développement économique et de créations d’emplois.
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25/07/2016
Annonce des Réseaux Thématiques : BREST FRENCH TECH + est dans la place !
Ce lundi 25 juillet 2016, était annoncés à LAVAL le renouvellement des 13 labels Métropoles French Tech ainsi que le lancement des Réseaux Thématiques French Tech.
A la reconnaissance du travail de structuration locale opéré depuis un an par notre Métropole BREST FRENCH TECH +, vient s’ajouter la labellisation "Réseaux thématiques" de filières qui font la force de notre région.
A cet égard, fintech (ces start-up qui renouvellent les services financiers et bancaires au travers de la technologie), santé (e-santé, technologies médicales et biotech), Internet des Objets ("IoT") et foodtech (associée à l'agriculture et à l'agroalimentaire) sont officiellement identifiés "Réseaux Thématiques French Tech" et vont pouvoir bénéficier des dispositifs très concrets au service des entrepreneurs.
Bravo aux acteurs qui portent ces projets bénéfiques pour notre pointe bretonne.
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25/03/2016
Pourquoi la décision de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel n'est pas la bonne décision...
La décision prise ce lundi 21 mars par l'Assemblée générale de la Confédération du Crédit Mutuel d'entériner la réforme des statuts de la structure de tête du Crédit Mutuel est pour le moins surprenante.
Cette décision a été validée par les seuls voix du CM11-CIC et de ses alliés habituels.
Or la première tentative de réforme présentée à l'automne 2015 en vue d'une centralisation complète du Crédit Mutuel avait été annulée le 19 janvier 2016 par le TGI de PARIS au motif que cette décision "n'avait pas été prise à l'unanimité de ses membres".
On ne peut dès lors qu'être étonné de constater que pour cette seconde mouture, aucune concertation préalable n'ait été engagée en direction du Crédit Mutuel ARKEA.
Ceci dénote à tout le moins une nouvelle volonté de passage en force, au mépris de l'avis unanime des 324 caisses locales du réseau mutualiste de proximité qu'est le Crédit Mutuel ARKEA des territoires de Bretagne, du Sud Ouest et du Massif Central.
Il doit au demeurant être constaté que les nouveaux statuts adoptés le 21 mars n'apportent aucune réponse appropriée aux exigences posées par les textes de l'Union Bancaire Européenne et ne permettent en rien de remédier aux conflits d'intérêts ni aux excès de pouvoir soulevés par le CM ARKEA. La justice, saisie sur ces différentes questions, aura à rendre ses décisions dans les mois à venir.
La Banque Centrale Européenne supervise directement les 130 principaux établissements bancaires de la zone Euro qui en compte 6000 en tout. Du fait de sa taille et de l'importance de ses actifs, le CM ARKEA est classé dans le premier tiers de ces 130 banques d'importance européenne. Ses performances économiques sont excellentes et sa démarche prudentielle soulignée par les régulateurs.
Nul ne peut, dans ces conditions, porter crédit aux arguments infondés de ceux qui voient la préservation de l'autonomie de gestion du Crédit Mutuel ARKEA comme une source de risques financiers pour cette banque française en plein développement ainsi que pour le financement de l'économie des régions concernées.
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18/01/2016
Ce dimanche 24 janvier 2016 : "Vent debout" pour le CMB ARKEA
J'appelle les bretonnes et les bretons à être le plus nombreux possible à BREST le 24 janvier prochain.
Comme tous les acteurs économiques et sociaux du territoire, je suis en effet attaché à la préservation de l'autonomie de gestion du Crédit Mutuel Arkéa, implanté au RELECQ-KRHUON. Financeur de proximité, pourvoyeur d’innovation financière et employeur majeur pour notre région, le CMB Arkéa est également porteur de valeurs de solidarité héritées de la grande tradition mutualiste régionale.
Les conséquences qu’engendrerait l’évolution statutaire envisagée par le CM-CIC pour la pérennité de l’implantation en Bretagne de toutes les composantes du CMB Arkéa, méritent notre extrême vigilance. Face au projet de modification des statuts envisagée par la Confédération du Crédit Mutuel appelant des questionnements de nature juridique, il est important que la mobilisation organisée puisse trouver un large écho.
Tous à BREST donc le 24 janvier 2016 à 14h00.
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03/04/2014
Engagement de Bpifrance aux côtés de SERMETA : un bel exemple à suivre pour ancrer et doper les belles réussites finistériennes !
Je me félicite de la reprise annoncée de l’entreprise SERMETA par son fondateur Joseph LE MER. A l’issue de la période de négociation exclusive entamée avec le fonds américain Carlyle, actuel actionnaire majoritaire, SERMETA devrait bénéficier d’un actionnariat de nouveau majoritairement local, et surtout stabilisé au bénéfice de son développement, de ses emplois et donc du développement du territoire finistérien.
L’exemple de cette entreprise leader mondial dans son domaine (les chaudières thermiques) donne un joli coup de fouet face à la sinistrose ambiante, tant au plan national que local : Oui ! En Bretagne nous avons de jolies pépites, des entrepreneurs ancrés sur leur territoire, qui travaillent avec le monde entier, et offrent de nombreux emplois sur leurs sites d’implantation ; je rappelle que SERMETA est le premier employeur privé de Morlaix. Mais je n’oublie pas non plus que sans l’implication très forte de Bpifrance (180M€ sur la table tout de même !), et celles des banques locales (Crédit Mutuel-Arkea et le Crédit Agricole), rien n’aurait été possible. Bpifrance, la banque publique d’investissement créé l’an dernier sous l’impulsion du gouvernement est ici pleinement dans sa mission, qui vise à accompagner les développements des PME françaises et à assurer ainsi la préservation de nos emplois et de notre outil industriel.
En tant que membre de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et de son comité des investissements je suis fier de pouvoir encourager les investissements de Bpifrance, filiale à parité entre l’État et de la CDC, dans ce type de projet, où priorité est donnée, aussi, à la préservation et au développement de l’emploi local, donc du territoire.
Bon vent à SERMETA et à ses forces vives !
La presse en parle :
En savoir plus sur Bpifrance.
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