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25/08/2016

La justice donne une nouvelle fois raison au Crédit Mutuel -ARKEA

françois marc,crédit mutuel,arkéa concurrenceOn l'a appris ce jeudi 25 août, le Tribunal Administratif de RENNES a débouté la Confédération du Crédit Mutuel qui voulait affirmer sa supervision sur le Crédit Mutuel ARKEA (à travers la communication du plan stratégique).

Cette décision de justice est logique. Venant après la prise de position récente de la commission de la concurrence, elle confirme très clairement qu'il y a bien concurrence entre les deux groupe qui utilisent la même marque générique "Crédit Mutuel".

Je me réjouis de cette décision de justice qui tend à voir dans la démarche hégémonique de la structure confédérale une atteinte manifeste au droit de la concurrence.

Il est au demeurant regrettable que l'on soit amené à attendre de la justice qu'elle mette bon ordre aux conflits d'intérêts dénoncés depuis un certain temps déjà mais que les instances de supervision tardent à encadrer d'une manière tranchée.

25/03/2016

Pourquoi la décision de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel n'est pas la bonne décision...

cm.pngLa décision prise ce lundi 21 mars par l'Assemblée générale de la Confédération du Crédit Mutuel d'entériner la réforme des statuts de la structure de tête du Crédit Mutuel est pour le moins surprenante.

Cette décision a été validée par les seuls voix du CM11-CIC et de ses alliés habituels.

Or la première tentative de réforme présentée à l'automne 2015 en vue d'une centralisation complète du Crédit Mutuel avait été annulée le 19 janvier 2016 par le TGI de PARIS au motif que cette décision "n'avait pas été prise à l'unanimité de ses membres".

On ne peut dès lors qu'être étonné de constater que pour cette seconde mouture, aucune concertation préalable n'ait été engagée en direction du Crédit Mutuel ARKEA.

Ceci dénote à tout le moins une nouvelle volonté de passage en force, au mépris de l'avis unanime des 324 caisses locales du réseau mutualiste de proximité qu'est le Crédit Mutuel ARKEA des territoires de Bretagne, du Sud Ouest et du Massif Central.

Il doit au demeurant être constaté que les nouveaux statuts adoptés le 21 mars n'apportent aucune réponse appropriée aux exigences posées par les textes de l'Union Bancaire Européenne et ne permettent en rien de remédier aux conflits d'intérêts ni aux excès de pouvoir soulevés par le CM ARKEA. La justice, saisie sur ces différentes questions, aura à rendre ses décisions dans les mois à venir.

La Banque Centrale Européenne supervise directement les 130 principaux établissements bancaires de la zone Euro qui en compte 6000 en tout. Du fait de sa taille et de l'importance de ses actifs, le CM ARKEA est classé dans le premier tiers de ces 130 banques d'importance européenne. Ses performances économiques sont excellentes et sa démarche prudentielle soulignée par les régulateurs.

Nul ne peut, dans ces conditions, porter crédit aux arguments infondés de ceux qui voient la préservation de l'autonomie de gestion du Crédit Mutuel ARKEA comme une source de risques financiers pour cette banque française en plein développement ainsi que pour le financement de l'économie des régions concernées.

13/10/2015

Les financements innovants des collectivités font école dans le Finistère

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Depuis 2014, les modes de financement participatif font l’objet d’une réglementation précise (ordonnance du 30 mai 2014 et décret du 16 septembre 2014). A leur niveau, les collectivités locales sont également en mesure de lever des fonds via des plates-formes de financement participatif.

Et pour les collectivités, le "crowdfunding" représente une stratégie payante, à différents niveaux : Pourvoyeur de financements nouveaux, source de cohésion supplémentaire ou bien vecteur de communication, le financement participatif représente en effet une réelle opportunité pour soutenir l’attractivité des territoires.

Les élus du Finistère ont bien compris l’intérêt de se saisir de ce nouvel outil de développement local, particulièrement mobilisateur. Ainsi en va-t-il des souscriptions populaires engagées par les petites communes en charge entre autres des travaux de restauration des églises (comme par exemple à La Roche-Maurice) ou de communes de plus grande taille, soucieuses d’assurer un certain niveau d’équipements publics à la population (comme par exemple au Relecq-Kerhuon).

Dans ce type d'opération de "crowdfunding", le lien "territoire-entreprises" se révèle essentiel et démontre, s'il était nécessaire, la boucle vertueuse qui unit l’entreprise à la collectivité locale. Qu’il s’agisse de souscription populaire ou de mécénat d'entreprise, l’idée est bien de dynamiser nos territoires, dans le souci de "l’intérêt général territorial".

A mon niveau, j’ai toujours considéré ce type de "chaîne de valeurs" était porteur d’avenir pour le territoire. Je suis heureux de constater que les élus du Finistère s’investissent en la matière.

Sur le même sujet :
"Bretagne. Crowdfunding : quelle plateforme choisir ?"

03/04/2014

Engagement de Bpifrance aux côtés de SERMETA : un bel exemple à suivre pour ancrer et doper les belles réussites finistériennes !

SERMETABpifrance

 

 

 

 

Je me félicite de la reprise annoncée de l’entreprise SERMETA par son fondateur Joseph LE MER. A l’issue de la période de négociation exclusive entamée avec le fonds américain Carlyle, actuel actionnaire majoritaire, SERMETA devrait bénéficier d’un actionnariat de nouveau majoritairement local, et surtout stabilisé au bénéfice de son développement, de ses emplois et donc du développement du territoire finistérien.

L’exemple de cette entreprise leader mondial dans son domaine (les chaudières thermiques) donne un joli coup de fouet face à la sinistrose ambiante, tant au plan national que local : Oui ! En Bretagne nous avons de jolies pépites, des entrepreneurs ancrés sur leur territoire, qui travaillent avec le monde entier, et offrent de nombreux emplois sur leurs sites d’implantation ; je rappelle que SERMETA est le premier employeur privé de Morlaix. Mais je n’oublie pas non plus que sans l’implication très forte de Bpifrance (180M€ sur la table tout de même !), et celles des banques locales (Crédit Mutuel-Arkea et le Crédit Agricole), rien n’aurait été possible. Bpifrance, la banque publique d’investissement créé l’an dernier sous l’impulsion du gouvernement est ici pleinement dans sa mission, qui vise à accompagner les développements des PME françaises et à assurer ainsi la préservation de nos emplois et de notre outil industriel.

En tant que membre de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et de son comité des investissements je suis fier de pouvoir encourager les investissements de Bpifrance, filiale à parité entre l’État et de la CDC, dans ce type de projet, où priorité est donnée, aussi, à la préservation et au développement de l’emploi local, donc du territoire.

Bon vent à SERMETA et à ses forces vives !

 

La presse en parle :

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