14/11/2016
TRUMP président ? Où il est une nouvelle fois démontré que l’argent n’a pas d’odeur !
Le nouveau président des USA avait clairement annoncé la couleur lors de la campagne : les valeurs à privilégier allait être le rejet de l’autre, le racisme, le mépris des plus faibles, la haine… Une question que l’on pouvait dès lors se poser était de savoir comment le monde de la finance allait réagir suite à l’élection surprise de TRUMP à la Maison-Blanche…
La réponse a été clairement donnée ! Car la bourse de Wall Street et celles des autres puissances économiques mondiales ont salué d’une belle envolée cette victoire électorale du maître de l’insulte… Business is business ! Et peu importe le déni des valeurs morales ayant contribué à bâtir le socle de la civilisation occidentale…
Où il est une nouvelle fois démontré que « l’argent n’a pas d’odeur »… mais « sent les profiteurs » (comme l’ajoutait Charles de Leusse) !
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07/04/2016
L’énorme scandale des "Panama papers" : Qui derrière tout cela ?
Les archives de la société panaméenne "Mossack Fonseca" ont parlé : 11,5 millions de données dans 75 pays.
Le scandale est presque planétaire !
On ne manque pas de rappeler ces jours-ci que le "black money s’est concentré dans les juridictions qui sont restées les plus opaques et la plus opaque d’entre toutes c’est PANAMA".
Il y aura bien sûr à tirer tous les enseignements nécessaires des révélations diverses sur le recours aux paradis fiscaux en violation des lois nationales.
Reste une question que beaucoup ne manquent pas de se poser : A-t-on pu déverrouiller les ordinateurs panaméens sans le concours actif de services "spécialisés" ou services secrets… Et si oui lesquels ?
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12/01/2011
Pour l'Oncle Sam, les Européens seraient-ils donc tous des pelés et des galeux ?
Les visites aux Etats-Unis sont parfois sources de surprises désagréables. Ceci vaut par exemple pour l'opinion qui y est entretenue au sujet de "nous autres Européens". J'avais déjà eu l'occasion de la constater lors de mon séjour à Washington en septembre 2010.
En lisant l'ouvrage récent d'Edouard Tétreau (économiste français qui a séjourné 3 ans aux USA de 2008 à 2010) et intitulé 20 000 milliards de dollars, on ne peut que se désoler de voir cette dérive (récente ?) de l'opinion américaine.
Et Tréteau souligne à quel point le "sauve qui peut" généralisé et le désir de sauvetage du "roi dollar" peuvent mener à tous les excès.
Selon lui, tout serait bon pour déstabiliser l'euro et miner la crédibilité de cette vieille Europe, et ceci dans le but de réorienter au maximum les flux financiers mondiaux vers le dollar de manière à le préserver de l'effondrement.
Tréteau cite ainsi les propos d'éminents leaders d'opinion américains et de médias "grand public" : "Du Financial Times au Wall Street Journal, il est aujourd'hui assez commun de tirer à boulets rouges sur la crise de l'euro, l'explosion imminente de l'Union économique et monétaire européenne, la gabegie des économies espagnole, italienne, portugaise, sans parler de cette "douce France" où l'on ne serait pas harassé par le travail..." ; "l'Europe est accablée de tous les maux"...
"Le mot d'ordre est donné, il doit permettre grâce à un incessant et organisé bourrage de crâne de conduire l'opinion américaine à considérer que les USA détiennent la ligne salvatrice face à la crise... L'Amérique doit redevenir le point d'ancrage, le refuge pour un monde en pleine crise...We have to be viewed as a stable, safe heaven."
Quand on sait la responsabilité immense des Américains dans le déclenchement de cette crise, on ne peut que rester abasourdi devant cette mauvaise foi organisée...
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