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09/06/2017

Leçon d’anglais du jour : chassez le "droite/gauche", il revient au galop !

Flag_of_the_United_Kingdom.svg.pngFlag_of_Europe.svg.pngLes résultats électoraux en Grande-Bretagne sont inattendus… surtout pour Theresa May ! Comme l’a précisé ce matin le commissaire européen P. MOSCOVICI, "Quand Madame May a dissout le Parlement, c’était avec l’idée d’obtenir une majorité écrasante…" De fait le résultat montre tout simplement "le retour d’une bipolarisation d’un débat gauche-droite extrêmement marqué" :42% pour les conservateurs et plus de 40% pour les travaillistes.

Les libéraux démocrates qui avaient culminé à 23% en 2010 sont très minoritaires à présent et l’UKIP "nationaliste" se trouve marginalisée.

On peut noter que le Labour a fortement progressé chez les jeunes et un parallèle peut être fait à ce sujet avec le parcours digne d'éloges de Bernie SANDERS, le candidat "socialiste" des dernières primaires démocrates aux USA.

Une leçon simple peut être tirée aujourd’hui : le débat "droite/gauche" reste à bien des égards dans ce pays européen comme dans d’autres, la colonne vertébrale d’un débat démocratique essentiel à la bonne gouvernance publique.

07/01/2017

Le Brexit aurait-il coupé l’appétit des Britanniques ?

asset-29408333941aabe04fe5.jpgLa chaîne du célèbre chef cuisinier Jamie Oliver va très bientôt fermer plusieurs restaurants en Grande-Bretagne. En cause selon le chef : Le Brexit !

Est-ce donc que le Brexit aurait coupé l’appétit des Britanniques ? Pas exactement ou au moins, pas directement.

Certes depuis le Brexit, cette chaîne "Jamie’s italian" a noté une baisse de la fréquentation dans ses restaurants un peu partout en Grande-Bretagne.

Mais il semble que ce soit surtout la baisse de la livre anglaise de près de 15% qui ait amené un renchérissement des ingrédients utilisés (importés pour une part significative).

On peut donc penser que ce n’est pas l’appétit des britanniques qui est en cause… C’est surtout le fait qu’après le vote du 23 juin 2016, la livre en forte baisse a appauvri les consommateurs anglais au regard du coût  des produits importés.

Au fond, on n’est pas vraiment surpris de voir qu’à travers ce modeste exemple la tendance au repli sur soi  provoque inévitablement des effets pervers en chaîne très préjudiciables.

Bon appétit tout de même.. !