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15/03/2016

Crise agricole : L’Europe évolue !

13834130.jpgFace à la gravité de la crise agricole, l’Europe semble prendre conscience de la nécessité de rétablir un équilibre indispensable entre l’offre et la demande.

Les engagements annoncés hier à Bruxelles par le commissaire Phil HOGAN devant les 28 ministres de l'agriculture laissent penser que la voix de la France a été entendue.

De nature à protéger les agriculteurs contre la chute des prix, ces mesures concrètes pour limiter la surproduction vont évidemment dans le bon sens. Ces mesures sont également le signe que l’Europe reconnaît l’erreur qu’a pu être la suppression des quotas laitiers. La politique de libéralisation à tout-va trouverait-elle aujourd’hui ses limites ? On peut le penser…

Que la Commission européenne ait donné un accord de principe à la France pour expérimenter l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les produits transformés est également une très bonne chose.

Les propositions françaises, partagées par une majorité d’États membres, ont été entendues.

Rompant avec sa posture des dernières années et dérogeant d’une certaine manière au droit de la concurrence, la Commission européenne a notamment pris les engagements suivants :

  • - Doublement des plafonds d’intervention pour la poudre de lait et le beurre.
  • - Engagement de remettre en place dans l'année des mesures de stockage privé pour le porc.
  • - Mise en place d’un observatoire sur les viandes bovines et porcines.
  • - Proposition d’un nouvel outil européen de garantie pour couvrir les risques financiers pris par les entreprises, afin de favoriser l'export.
  • - Aide à l’investissement dans des projets innovants ou structurants de la banque européenne d'investissement (BEI) aux agriculteurs et aux entreprises.

+ d'info :

"Crise de l’élevage : l’Europe décide de mesures concrètes pour limiter la surproduction".