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C'est quoi ”l'homme augmenté” ?

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Les thèmes de "l'homme augmenté" et du "transhumanisme" apparaissent aujourd'hui de plus en plus présents dans les débats de société fondamentaux, tant pour des raisons éthiques et philosophiques que pour les enjeux écologiques ou politiques sous-jacents. Il s'agira certainement du débat majeur du 21ème siècle...

J'invite à lire l'ouvrage récent de Thierry Magnin "Penser l'humain au temps de l'homme augmenté", Albin Michel, mars 2017, qui apporte un éclairage fort documenté et instructif sur toutes les facettes de ce sujet majeur.

Extraits marquants !

"Les progrès fulgurants des biotechnologies combinés à la révolution numérique laissent entrevoir un avenir radicalement différent pour l'humanité. L'homme "augmenté" par les technologies et bientôt "transhumain" peut-il vraiment sauver l'homme" ou doit-il susciter une virulente résistance ? !!"

"Le transhumanisme engobe les idéaux des lumières comme le rationalisme, l'idée de progrès, la foi en la science et la destinée particulière de l'homme. il prône un individualisme libéral à tous points de vue, tant économique que social, tant politique que moral..."

"Il y a des liens directs entre le développement des idées transhumanistes et une vision individualiste de l'ultralibéralisme dans lequel le sujet est sans cesse appelé à se dépasser, à améliorer ses performances,... Le corps est vu comme une somme de fonctions dont il s'agit de maximiser les performances. On le répare et on l'augmente en améliorant les "pièces détachées" !"

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15/06/2017 | Lien permanent

Très inquiétant : La montée en puissance du trading haute fréquence (HFT)

image note blog.jpgLe gendarme de la Bourse de Paris, l'Autorité des marchés financiers (AMF), indique dans une étude [Etude.pdf en téléchargement] que la moitié des ordres émis sur les titres des sociétés du CAC 40 proviennent désormais de trois professionnels du trading de haute fréquence.

Les effets ce type d’opérations sur les marchés financiers sont particulièrement néfastes pour l’Economie réelle.

A travers ce type de pratiques d’un capitalisme financier exacerbé, les transactions se dirigent plus naturellement vers les marchés dits «dark». L’instabilité permanente du carnet d’ordres engendre une inconstance structurelle dans le trading, ce qui va à l’encontre de l’efficience. A titre d’exemple, un ordre est déjà obsolète au moment où il est envoyé ! Plus généralement, il est clairement admis que le trading haute fréquence engendre un important risque systémique et perturbe le mécanisme de formation des prix. De la même manière, il à l’origine d’abus de marché…

A l’heure où le capitalisme financier semble donc vivre son heure de gloire, je considère que les pouvoirs publics doivent retrouver leur légitimité. L’arbitrage politique doit aujourd’hui s’opérer en faveur d’un interventionnisme public tournée vers la sphère réelle et ses entreprises.

Cet interventionisme doit aussi trouver sa place à travers l’impôt sur les sociétés et c’est là le sens premier de la propoision de loi que j’ai déposée avec mes collègues au Sénat. Cette proposition de loi sera débattue demain au sénat en séance publique.

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27/04/2011 | Lien permanent

Mieux contrôler le capitalisme financier : Soutenez ”Finance Watch”

finance watch.jpgComme beaucoup d’autres, je suis signataire de l’appel trans-partisan "Finance Watch", lancé par l’eurodéputé Pascal CANFIN (Europe Ecologie) et plusieurs députés européens en charge du suivi des questions de réglementation des marchés financiers et des banques.

Lancée en juin 2010, « Finance Watch » est un appel à la société civile pour qu'elle crée une organisation non gouvernementale capable de développer une contre-expertise sur les activités menées sur les marchés financiers par les principaux opérateurs (banques, compagnies d'assurance, hedge funds, etc.)

Avide de dividendes et de produits financiers dérivés, le capitalisme boursier fait aujourd’hui circuler et exploite un capital qui provient de fonds de pension ou de fonds spéculatifs répandus dans le monde entier…

Dans ce contexte extrêmement peu maîtrisable et générateur d’une foultitude d’incertitudes de tous ordres, je pense que des initiatives telle que « Finance Watch » ne peuvent aller que dans la bonne direction. Il est important de les soutenir.

Je vous invite donc à signer l’appel de "Finance Watch", un projet qui pourrait devenir contre-pouvoir à la finance de marché…

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29/04/2011 | Lien permanent

Justice fiscale entre entreprises : Circulez, y a rien à voir !

justice fiscale.jpgHier, le Sénat a rejeté en séance publique notre proposition de loi visant à rétablir la justice fiscale entre les entreprises.

Bien que partageant amplement notre diagnostic, le Gouvernement n’a pas souhaité, à travers des explications plus ou moins convaincantes donner suite au dispositif proposé dans notre texte. En définitive, il n'a pas répondu aux questions de fond posées dans le texte. En cela, nous restons quelque peu sur notre faim.

Visionner nos commentaires à chaud, à la sortie de la séance. 

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29/04/2011 | Lien permanent

Un tour de France plus « propre » ?

images.jpgJe me suis depuis des années maintes fois exprimé sur la dérive du sport de haut niveau – et en particulier du cyclisme – gangrené par le dopage… Ce tout de France que nous venons de vivre sera-t-il de ce point de vue le tour du renouveau ?

Ce serait merveilleux de s’autoriser à le croire. Mais restons prudents !

Il reste sans doute beaucoup de chemin à faire pour qu’une hirondelle aussi belle soit-elle fasse le printemps du sport.

Réjouissons-nous tout de même si les marchands de seringues (et d’illusions) voient leur business se détériorer…

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25/07/2011 | Lien permanent

Le grand débat

barack_obama1291059757.jpgLes pays occidentaux et le Japon ont tiré l’Economie mondiale en avant durant une bonne moitié du 20ème siècle… Mais la croissance s’est aujourd’hui installée dans d’autres pays du monde (Chine, Inde, Brésil…) et les occidentaux, handicapés par un modèle socio-économique fatigué, voient chaque jour un peu plus, venir l’orage (voire l’ouragan).

Les dettes s’accroissent plus vite que la richesse produite… Et sauf correction de trajectoire, l’issue est connue : à savoir le défaut de paiement des pays les plus exposés puis de tous les pays liés économiquement et financièrement.

Mais il n’est jamais trop tard pour réagir… et bien faire !

En France, cela passera nécessairement par le comblement du déficit… et donc l’annulation en urgence d’une part significative des cadeaux fiscaux de plusieurs dizaines de milliards consentis depuis 5 ans par N. SARKOZY.

Quant aux USA, une illustration concrète nous est en ce moment donnée de ce que sera le « grand débat » des années à venir dans nos pays occidentaux : faut-il pour réduire les déficits diminuer les dépenses publiques en faveur des pauvres ou bien solliciter davantage les riches ?

Vaste sujet mais sujet bien sûr très « politique » !

Ceux qui auraient oublié ce que « droite » et « gauche » veulent dire vont très vite le redécouvrir !

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24/07/2011 | Lien permanent

Sur la fameuse prime des sénateurs

sénat.jpgOn en sait aujourd’hui un peu plus sur cette fameuse prime de 3500 euros que selon certains (dont le député UMP finistérien J. LE GUEN dans les journaux), les sénateurs français « se seraient votée » en juin dernier.

A vrai dire, les journaux rapportent à présent que c’est bien au président UMP du Sénat que revient l’initiative d’attribuer cette prime (entérinée par le conseil de questure) dont les sénateurs n’ont eu à connaître qu’après l’annonce de sa mise en paiement.

Pour ce qui me concerne, j'avais indiqué sans attendre au trésorier du Sénat que cette prime me paraissait totalement incongrue et comme mes deux collègues socialistes finistériens refusé de la percevoir. Triste spectacle que cette histoire à bien des égards totalement déplacée.

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25/07/2011 | Lien permanent

Société numérique plus égalitaire : Encore du boulot !

Image blog Internet.jpgOn imagine mal aujourd’hui pouvoir se passer de l’ordinateur et d’Internet. Que ça soit dans le but de s’informer, de communiquer ou simplement pour les démarches administratives, il est difficile d’imaginer faire sans.

C’est toutefois le cas pour une frange importante de personnes qui ne possède pas encore d’ordinateur ou qui ne se connecte jamais à Internet.

Une récente étude du Centre d’analyse stratégique confirme ce « fossé numérique en France » et le décline même à trois niveaux : générationnel, social et culturel.

L’initiative « Le Haut débit pour tous », que le Conseil général du Finistère a récemment conduite pour répondre à cet enjeu social et de compétitivité de nos territoires sur les zones blanches du Finistère, s’appuyait sur ce même diagnostic et cette même conclusion : A l’image de la « vraie vie », la société du numérique est encore loin d’être une société égalitaire. A titre d’exemple, parmi la jeune génération, certains, malgré les apparences, ne maîtrisent que partiellement les technologies numériques et restent en définitive à l'écart du numérique.

Parmi les 9 grandes recommandations, le rapport du CAS insiste entre autres sur trois catégories de populations sur lesquelles l’attention doit se porter : les jeunes à l’écart du numérique, les personnes les plus démunies et les personnes âgées.

Vive la liberté numérique »,
l’égalité « numérique » et
la fraternité « numérique » !

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La Belgique a la frite !

belgique,france,croissance,décentralisationA l'occasion d'un déplacement à Bruxelles les 2 et 3 mai, j'ai pu échanger avec quelques responsables politiques locaux de la situation actuelle du pays. Une chose est sûre : malgré la carence gouvernementale depuis de nombreux mois, la Belgique connaît aujourd'hui une situation plutôt avantageuse par rapport à la situation française.

Le taux de chômage se situe aux alentours de 7,5 % (contre 9% en France), le taux de croissance est sensiblement supérieur à 2 % par an et l'investissement est aujourd'hui relativement dynamique. L'explication à cette situation, où le gouvernement en place s'occupe simplement d'expédier les affaires courantes, vient d'une décentralisation très aboutie.

Dès lors que l'on a délégué aux territoires, aux provinces, aux agglomérations des paquets de compétences relativement importants, il va de soi que le pays peut continuer à fonctionner dans de bonnes conditions et c'est ce qui se passe aujourd'hui en Belgique.

Il y a là un enseignement à tirer pour nous autres Français car, avec la politique Sarkozy, on est aujourd'hui dans une logique de recentralisation et on voit bien le risque inhérent à ce type de stratégie dès lors que quelque blocage politique ou administratif apparaît au plus haut sommet de l'Etat.

La décentralisation est une chance pour le développement mais aussi pour la démocratie... Ne l'oublions pas !

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05/05/2011 | Lien permanent

L'Europe s'occupe de vos impôts...

union européenne,accis,impôt sur les sociétés,fiscalité indirecte,fiscalité directeL'Union européenne réfléchit depuis de nombreux mois à des évolutions en matière de fiscalité dans chaque Etat européen. Il n'est pas question de créer une fiscalité intégrée (un impôt européen applicable dans les 27 pays) puisqu'aujourd'hui, la mouvance libérale majoritaire en Europe s'oppose à toute augmentation de moyens de l'Union européenne et bien entendu à toute fiscalité autonome.

Il s'agit simplement, par une réglementation européenne en évolution, de modifier les comportements fiscaux dans les différents Etats. Le grand sujet du moment porte sur l'impôt sur les sociétés et en particulier la mise en place d'un dispositif d'homogénéisation des assiettes d'imposition dans tous les Etats (ACCIS).

Il n'est pas question pour l'instant de tendre vers un taux unique d'impôt sur les sociétés mais de tendre à un début d'harmonisation. Derrière ce dispositif, et dès lors qu'il serait adopté, on voit bien quel est l'objectif implicite que l'on cherche à atteindre : réduire le poids de la fiscalité directe pour les entreprises dès lors que des harmonisations de taux et d'assiette seront inévitablement recherchées "au bénéfice des entreprises" comme on nous l'a si bien dit récemment à Bruxelles.

L'objectif implicite de la politique européenne conduite aujourd'hui par la majorité libérale apparaît de plus en plus comme celui d'accroître la fiscalité indirecte - et tout particulièrement la TVA - et de réduire la fiscalité directe sur les bénéfices ou sur les revenus.

Cette même tendance est déjà constatée en France puisque l'objectif des niches fiscales mises en place par l'équipe Sarkozy est bien de réduire l'imposition directe qu'il faudra bien compenser d'une façon ou d'une autre, et nul doute que la logique libérale sera, dans les prochains mois et prochaines années, d'augmenter la TVA, c'est-à-dire  l'impôt qui pénalise tout autant les pauvres que les riches.

On ne peut bien sûr être d'accord avec cette tendance libérale qui tend à remettre en cause le grand principe de la progressivité de l'impôt et la valeur républicaine de base selon laquelle "chacun doit contribuer selon ses moyens".

L'Europe évolue vers le libéralisme et cela est bien inquiétant.

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05/05/2011 | Lien permanent

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