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28/02/2011

Les collectivités locales sont des acteurs économiques incontournables, qu’on se le dise !

image note blog INSEE.pngDans ses tableaux annuels, l’INSEE a récemment rappelé le rôle de la dépense publique en soutien à l'économie. Vu la situation critique que nous traversons sur le plan économique et social, cette donnée n’est évidemment pas à laisser de côté.

 

Les analyses de l’INSEE ne disent donc aujourd’hui rien d’autre :

  • « les collectivités territoriales ont quasiment maintenu leur effort d'investissement en 2009 au niveau de celui des années précédentes, en partie grâce au versement anticipé du fonds de compensation de la TVA. Cette avance de l'État a permis de soutenir le secteur du bâtiment et des travaux publics sans recourir massivement à l'emprunt, voire même en le réduisant ».
  • « Le secteur communal réalise, à lui seul la moitié de l'investissement public ».

On doit en effet bien avoir à l’esprit que, de plus en plus, les collectivités se trouvent en première ligne pour répondre à la crise économique et sociale. Leur besoin de ressources pérennes et prévisibles est donc bien compréhensible ; il en va du développement du service public local et de nos territoires…

Régulièrement dévalorisées par les responsables nationaux et même regardées comme des freins, les collectivités assurent pourtant un rôle moteur pour la croissance, à travers l’investissement public local. Loin d'être un handicap, la décentraliation à la française mérite d'être davantage reconnue et soutenue.

15/02/2011

La santé des agriculteurs, exposés aux pesticides : Conclusions attendues pour 2012

mâche.jpgA l’occasion d’une Question Ecrite, j’interrogeais en décembre dernier le ministre de l’agriculture sur les risques engendrés par l'utilisation de pesticides dans le cadre de productions agricoles. Si l’utilisation de produits hautement toxiques (comme le Metam sodium par exemple) peut être à l'origine de pollutions diffuses et source de catastrophes écologiques, elle n’est pas sans danger pour l'agriculteur lui-même qui s’expose, de par la manipulation de telles substances, à un grand risque sanitaire.

Sur ce dernier point, je me réjouis qu’un programme d’observation directe de l’exposition des agriculteurs aux pesticides soit enfin déployé. Chargée de la mise en œuvre de cette étude, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et de travail) doit rendre ses conclusions d’ici à 2012.

A suivre de près donc.

11/02/2011

Les marchés agricoles ne doivent pas devenir les nouveaux terrains de jeu des spéculateurs

volatilité prix agric..jpgDepuis un certain nombre de mois déjà, la spéculation sur le cours des matières premières affecte les marchés agricoles. L’emballement des prix sur les marchés financiers se répercute ensuite sur les marchés physiques, de plus en plus en proie à la volatilité des prix des matières premières.

Le surenchérissement des cours des céréales est lourd de conséquences, que ce soit pour les consommateurs ou les éleveurs. Dans certaines parties du monde ou pour certaines catégories de populations, se nourrir devient trop cher. Le vent de panique sur le riz illustre combien l’économie libérale ne permet pas de répondre à la demande alimentaire mondiale. Les effets de cette volatilité sont également douloureux pour les éleveurs exposés à une perte de rentabilité. Les prix des céréales, entrants de la production agricole, influent directement sur la situation financière des exploitants.

Dans notre région et pour certaines productions, il a été fait le choix d’importer de tels entrants. La crise des éleveurs porcins illustre aujourd’hui à quel point la situation peut se compliquer face à une telle volatilité des cours.

Il est toutefois difficile pour les exploitants d’échapper à la marchandisation et au système spéculatif. Si la base du métier d’agriculteur reste l’agronomie, la financiarisation entre, bon gé mal gré, en ligne de compte dans l’activité de tout exploitant et devient partie intégrante du métier. Les arbitrages liés aux différentes situations de marché tout comme la déconnexion avec le rythme des cultures exigent par exemple de s’engager, plus ou moins activement, dans le système financier des marchés agricoles.

Alors que nous assistons au contraire aujourd’hui à la captation des marchés agricoles par les acteurs financiers qui en font leur nouveau terrain de jeu, l’agriculture doit bénéficier d’un régime particulier dans le cadre de l’OMC. Elle ne pas devenir une variable d’ajustement des échanges mondiaux. Espérons que la direction de la présidence française n’oublie pas ses ambitions affichées dans le cadre du G20…

10/02/2011

La catastrophe annoncée ?

crise économique et financière,etats-unis,traderBeaucoup d'économistes annoncent aujourd'hui une dégradation inévitable de la situation financière internationale, à l'instar de l'ex-trader Marc Fiorentino qui livre son analyse dans un article de la Tribune paru hier...

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08/02/2011

Bioéthique : il est temps d'avancer !

bioéthique,recherche scientifique et médicale,affaires sociales

L'examen du projet de loi relatif à la bioéthique qui débute aujourd'hui à l'Assemblée nationale nous donne l'occasion de débattre sur des sujets fondamentaux pour l'avenir de nos sociétés tels que la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, le don de gamètes, l'assistance médicale à la procréation ou encore la gestation pour autrui.

Mais en la matière, on ne peut selon moi se satisfaire du cadre restrictif actuel et que le projet gouvernemental souhaite maintenir.

Il est au contraire urgent d'avancer et d'avoir une vision réellement progressiste sur ces sujets : pour ma part j'ai ainsi cosigné une proposition de loi socialiste tendant à autoriser et encadrer la gestation pour autrui et me suis associé à une tribune sur ce thème parue dans le Monde du 13 décembre 2010.

Face aux conservatismes et aux préjugés, donnons  à notre société les moyens de relever les nouveaux défis qui s'offrent à elle en encourageant la recherche, source de nouvelles avancées médicales et scientifiques !

01/02/2011

Crise porcine - communiqué des parlementaires socialistes bretons

crise porcine.jpgLes parlementaires ont rencontré le Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche avant hier sur les réponses à apporter aux éleveurs de porcs qui traversent une crise sans précédent. S’ils partagent ses analyses sur le coût des matières premières, les questions de l’énergie et le nécessaire travail sur la qualité, ils s’étonnent que le gouvernement ne prenne aucune disposition immédiate pour que la grande distribution joue véritablement le jeu dans cette crise qui dure depuis quatre ans.

Les parlementaires bretons s’interrogent sur la volonté du gouvernement de donner une utilité aux travaux de l’Observatoire des prix et des marges, voté lors de la loi de modernisation de l’agriculture, et dont on voit aujourd’hui qu’il est inopérant dans ce contexte de crise.

Ils demandent que le gouvernement mette en place des mesures d’encadrement en direction des industriels et des distributeurs afin que les marges soient mieux réparties et qu’il y ait un vrai engagement de leur part à s’approvisionner en produits français, valorisés par un étiquetage clair pour les consommateurs.

Les parlementaires socialistes bretons : Yannick BOTREL, Jean-Luc FICHET, Marylise LEBRANCHU, Annick LE LOCH et Patricia ADAM, Maryvonne BLONDIN, Danielle BOUSQUET, Corinne ERHEL, Jean GAUBERT, Edmond HERVE, Odette HERVIAUX, Ronan KERDRAON, Virginie KLES, Gilbert LE BRIS, Jacky LE MENN, François MARC, Jean-René MARSAC, Marie-Renée OGET, Françoise Olivier-COUPEAU, Marcel ROGEMONT, Philippe TOURTELIER, Jean-Jacques URVOAS

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