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04/04/2011

Suicide à l’université…

université.jpgLa presse locale du 31 mars a largement évoqué le suicide d’une universitaire brestoise. Les motivations réelles de la personne paraissent obscures. Néanmoins, un rapprochement a été fait avec le passage du dossier de l’intéressée devant la commission de spécialistes de l’UBO. Celle-ci avait en effet proposé que la période probatoire de stage soit prorogée d’un an avant la titularisation définitive de la maître de conférence stagiaire.

Au-delà de cet événement bien sûr dramatique, deux remarques peuvent, me semble-t-il, être formulées :

    1- La nomination d’enseignants universitaires ne pose pas clairement l’exigence d’une résidence sur place des intéressés… Ceci peut troubler la gestion des carrières et le fonctionnement des équipes d’enseignants chercheurs. Peut-on raisonnablement considérer que le service public d’enseignement supérieur, de recherche, d’encadrement administratif et de soutien aux étudiants peut être assuré de façon satisfaisante si une partie de l’équipe réside à 500 km ou parfois plus ? La réponse est clairement non.

     2- Si une commission de spécialistes composée de 10 membres se trouve contrainte de délibérer avec seulement deux présents (et donc huit absents), doit-on mettre en cause le travail des deux présents ou au contraire dénoncer la dérive d’un système où l’on peut trop facilement s’adonner à l’absentéisme volontaire ?

J’ai pour ma part toujours eu le plus grand respect pour la conscience professionnelle de ceux qui essaient de faire leur travail avec rigueur… «Les absents ont toujours tort» : vieil adage plein de vérité !

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