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05/10/2011

Sur les jeunes et l’EUROPE…

IMG_1313 [1280x768].JPGA en croire divers résultats électoraux, il est accablant de reconnaître que l’extrême droite progresse partout en Europe… L’année 2010 reste à cet égard un concentré saisissant de la montée des nationalismes : Ligue du Nord en Italie, le PVV de Geert aux Pays-Bas, le FPO en Autriche, le Parti Jobbik en Hongrie, Suède,…

Quel est le ressort principal de ces scores significatifs obtenus aux élections ? Le repli sur soi, la peur de l’autre, la montée du nationalisme, la crainte de l’étranger…

L’idée d’une EUROPE forte est bien sûr battue en brèche par ces courants nationalistes… Il urge de réagir !

Face à de telles considérations anxiogènes, comment réussir à ce que la jeune génération, défende, à son tour, l’ambition européenne ? De moins en moins de monde pour défendre la solidarité européenne c’est le risque est de se contenter d’une Europe a minima… Gardons à l’esprit que l’Europe ne va pas de soi, qu’elle reste un processus en cours de construction et de légitimation. Comment conduire l’opinion publique européenne à revendiquer une Europe plus forte et un budget européen plus important ? Une solution parmi d’autre : Développer des actions à forte valeur ajoutée européenne. Des investissements au niveau européen aboutissent par exemple à réduire les dépenses nationales. Ils peuvent donc permettre d’éviter le conflit larvé entre des pays dits « cigale » et des pays dits « fourmis »…

A travers ses effets vertueux et ses effets de masse, ce type de mutualisation européenne constitue une issue par le haut de la crise que le monde traverse… C’est le sens des propos que j’ai développés lors de la réunion proposée par le City-Group à BREST, le 29 septembre dernier.

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