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30/07/2013

GAD à Lampaul-Guimiliau : La fermeture serait une catastrophe.

françois marc,gad,lampaul-guimiliauLa fermeture de l’abattoir GAD à Lampaul-Guimiliau créerait un énorme traumatisme social et ceci justifie une mobilisation générale en faveur de ce dossier. 850 emplois sont en jeu, sans compter les emplois indirects.

Au-delà de ce traumatisme social que la chute de cette entreprise pourrait provoquer pour ces travailleurs privés de leur emploi, et leurs familles, il faut également examiner les conséquences économiques pour l’ensemble de la filière porcine et le nord-Finistère.

Dans la chaîne de valeur globale de la filière porcine, l'abattoir est un maillon intermédiaire capital. Supprimer ce maillon à Lampaul-Guimiliau provoquerait des dommages considérables pour la filière porcine finistérienne.

A cet égard, il est indispensable de se rappeler quelques réalités, sur la base de données chiffrées.

Les statistiques d' « Uniporc Ouest » couvrent le Grand Ouest et le Nord de la France (consulter les données).

Au sein de ce vaste périmètre « Grand Ouest et Nord de la France », le Finistère produit aujourd’hui plus du quart (25,3%) des porcs de la production totale et y réalise 15,3% de l’abattage.

Si le Finistère devait perdre l’abattoir GAD, le taux d’abattage passerait de 15,3% à 10% pour une production maintenue à 25,3%.

Le déséquilibre serait donc très nettement accentué !

S’agissant du département du Morbihan, où se trouve l’abattoir GAD de Josselin, la production de porcs pèse 10,5% dans la zone « Uniporc Ouest » tandis que l’abattage porte sur 12,3% de la capacité totale.

Une décision qui conduirait à restreindre fortement le poids de ce maillon essentiel dans le Finistère serait, on peut le redouter, porteuse de très graves dommages à moyen et long terme sur l’ensemble de l’Economie agricole du département. Veiller à la préservation des abattoirs de porcs en Finistère procède par conséquent d’une volonté d’équilibre de l’aménagement du territoire breton.

24/07/2013

NON, LA FERMETURE DE GAD N’EST PAS INELUCTABLE

lampaul-guimiliau-29-labattoir-gad-fermerait-le-20-aout_i117864.jpgEn lisant un quotidien régional ce matin, j’ai sursauté à la lecture d’un article consacré à la filière agroalimentaire bretonne.

Le journaliste pose clairement la question ainsi à son interlocuteur : « la fermeture de Gad est-elle seulement due à la baisse de la production porcine ? »

Dans l’esprit de ce journaliste, les choses sont donc déjà acquises : Gad va fermer…

J’ai, pour ma part, un point de vue différent car il me semble que d’ici au 21 août, date de la décision du Tribunal de Commerce de Rennes, il reste encore un peu de temps pour rechercher une solution alternative qui préserve les 850 emplois du site de Lampaul-Guimillau.

Dans un courrier que j’ai adressé dès le 7 juillet au Président du Tribunal de Commerce de Rennes, j’ai indiqué que la production porcine du Finistère est supérieure à la capacité d’abattage actuelle. C’est dire que la fermeture d’un abattoir n’a aucun sens du point de vue de l’économie du territoire. Tout doit donc être entrepris pour qu’une solution alternative soit mise sur pied et que l’on puisse, en préservant cet abattoir, sauvegarder durablement le bassin de production du Nord Finistère, considéré comme le plus performant en France.

La balle est dans le camp des décideurs économiques, et j’espère pour ma part qu’une solution sera trouvée dans les trois semaines à venir.

La fin des restitutions européennes met la filière poulet finistérienne en danger

On savait depuis de nombreuses années que les restitutions européennes aux exportations de poulet allaient s’arrêter un jour. On voit d’ailleurs sur le graphique ci-dessous que les restitutions, qui représentaient 50 % de la PAC en 1980, ne représentent plus que 1 % ces dernières années (en rouge). La fin de ce programme était annoncée.

L’évolution de la structure de la PAC puis 30 ans PAC.png

 

Ce qui a surpris, c’est la brutalité avec laquelle la Commission européenne de M. Barroso a fait cette proposition de suppression, qui a été agréée par une courte majorité de pays. Il me semble que toutes les voies de recours doivent être exploitées au plus vite car faute d’une remise en question de cette décision, c’est toute la filière poulet du Finistère qui risque de souffrir de façon très inquiétante.

11/07/2013

La France, fer de lance contre la spéculation financière sur les matières premières agricoles

000148067_5.jpgJe me réjouis des engagements de la France dans la lutte contre la spéculation financière sur les matières premières agricoles. Pierre MOSCOVICI, Ministre de l’économie et finances et Stéphane LE FOLL, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire, et de la forêt, se sont en effet très récemment exprimé à ce sujet dans le journal « La Croix ».

Le marché des matières premières est constitué de deux strates.

- Il y a d’abord les marchés « physiques » de matières premières, qui devraient être plus régulés par la refonte des dispositifs européens d’intervention prévus dans le cadre de la réforme de la PAC.

- Il y a ensuite les marchés d’instruments dérivés qui se prêtent à d’opaques manipulations et s’exposent à une volatilité extrême des cours des matières agricoles.

A travers le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires, c’est sur ce volet de la financiarisation croissante des marchés des matières premières que le France a décidé d’agir. L’objectif est de lutter contre la spéculation financière sur les matières premières agricoles qui pénalise dangereusement tant les populations qui peinent à se nourrir que les filières agricoles, véritablement dépendantes du cours des entrants.

Au sénat, j’avais contribué à faire avancer ce texte en défendant un amendement ayant pour effet de dissuader les actions de spéculation sur les matières premières agricoles.

Les nouveaux outils de régulation et de contrôle contenus dans ce texte et auxquels les banques devront se conformer, entrent donc en vigueur.

Quand on sait que la volatilité des cours des matières premières est également à l’origine de la crise rencontrée par la filière porcine, on peut au moins être rassuré sur la volonté de régulation que l’on déploie aujourd’hui dans ce domaine.

02/07/2013

Le Parlement européen garantit une politique de pêche durable.

19878.jpgMettre fin à la surpêche et aux rejets en mer de poissons: tels sont les principaux objectifs des députés en matière de réforme de la politique de pêche, repris dans un accord conclu entre les négociateurs du Parlement et du Conseil ce jeudi. Cet accord devrait permettre une politique de pêche plus durable qui devrait entrer en vigueur début 2014.

Le ministre a récemment apporté une réponse à ma Question Ecrite relative à l’objectif européen « zéro rejet » de poissons.

Accéder à la réponse ministérielle.

25/06/2013

Réforme de la PAC : des subventions plus équitables, une bonne chose

arton180.pngDans le cadre de la future Politique agricole commune (PAC) les négociateurs de l'Union européenne se sont mis d'accord sur une répartition plus équitable des subventions. La baisse des subventions aux grandes exploitations agricoles pourrait atteindre 30%. Cette décision procède d’un rééquilibrage qui va dans le bon sens car ces dernières années, le système a surtout bénéficié aux productions les plus abondantes, notamment celles des grands céréaliers du Bassin parisien.

Etant donné que les subventions directes représenteront encore les trois quarts du budget agricole total pour la période 2014-2020, il est capital que la réforme en cours aboutisse à une PAC plus juste.

20/06/2013

Communiqué de presse du 20 juin 2013

Débat préalable au Conseil européen au Sénat :
François MARC demande la création d’un Smic européen et une lutte plus active contre le dumping social.

 Télécharger le communiqué

 

Dans le cadre du débat qui s’est tenu au Sénat le 19 juin 2013 au sujet du futur sommet européen des 27 et 28 juin prochains, le Ministre chargé des affaires européennes, Thierry REPENTIN, a rappelé en faveur de l'emploi et la croissance.

Le sénateur François MARC a attiré l’attention du Ministre sur les grosses difficultés rencontrées par l’agroalimentaire breton (secteurs du poulet, du porc, du saumon), dénonçant plus particulièrement sur le différentiel du coût horaire du travail observé entre les pays européens.

Dans certains pays de l’Union, en particulier l’Allemagne, le coût du travail est parfois de 4 ou 5 € par heure quand il est de 13 ou 14 € en France.

L’utilisation d’une main-d’œuvre sous-payée en provenance de pays situés plus à l’EST (dans le cadre d’un détachement temporaire) constitue une distorsion de concurrence lourde de conséquence pour l’Economie bretonne.

Afin de lutter contre ce dumping social, le sénateur François MARC a interrogé le Ministre sur sa volonté de soutenir la création d’un Smic européen.

Dans sa réponse, le Ministre REPENTIN a indiqué que la France allait demander une rapide activation de la directive « détachement des travailleurs » avec le souci d’un alignement vers le haut des rémunérations. De la même manière, le Ministre a indiqué que la directive « marché public » serait examinée de près afin d'exclure les entreprises provenant de pays pratiquant le dumping social.

Concernant le détachement des travailleurs, le Ministre souhaite qu’un dialogue fructueux avec les partenaires sociaux puisse se tenir.

Le deuxième semestre 2013 doit être l'occasion d'avancées dans l'Europe sociale et le Ministre a confirmé que les deux priorités majeures devaient être l'emploi des jeunes et la lutte contre le dumping social.

20/05/2013

Concours de la Pentecôte de Landivisiau

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Ce lundi, je me suis rendu avec grand plaisir sur le Champ de foire de Landivisiau où se tenait le traditionnel Concours agricole de la Pentecôte : l’occasion de découvrir les plus beaux spécimens des élevages équins et bovins de la région, un contexte propice aux échanges avec un monde agricole fier de ses richesses.

18/05/2013

23ème édition du Forum de PLOUDANIEL

françois marc,benoît hamon,agriculture,ploudaniel

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Comme chaque année, je me suis rendu ce samedi 18 mai, au forum de PLOUDANIEL. Etant données les difficultés du monde agricole et du secteur agroalimentaire, cette édition avait un sens tout particulier. Encore récemment, les manifestations des éleveurs de porcs dans l'ouest ont illustré combien les professionnels sont à bout. Présent à PLOUDANIEL pour cette 23ème édition, Benoît HAMON, Ministre délégué de l'Economie sociale et solidaire et de la Consommation, a pu échanger avec les jeunes agriculteurs et la FDSEA. D’un point de vue législatif, le gouvernement va mettre en place l’obligation des renégociations entre distributeurs et entreprises, à travers le projet de loi "Consommation". A mon niveau, j’ai également pu relayer les préoccupations du terrain, lors d’une réunion qui s’est tenue mardi au Ministère, consacrée à la situation et aux perspectives du secteur agroalimentaire breton.

15/05/2013

Filière agroalimentaire : unité d’action indispensable…

Il est aujourd’hui capital que la filière agroalimentaire réussisse à s’entendre sur une stratégie commune et concertée, et ce, afin d’éviter que la fragilité d'un maillon ne mette en péril tout un secteur.

J’avais posé une Question Ecrite en ce sens au Ministre de l’Agriculture pour l’alerter sur la pression des distributeurs sur les TPE et PME de l'agroalimentaire.

Il est un fait que les disposions législatives passées n’ont en effet pas donné lieu aux améliorations nécessaires en matière de relations commerciales dans les filières agricoles et agroalimentaires, entre l'ensemble des partenaires concernés.

La réponse ministérielle récemment apportée à cette Question Ecrite fait le point des actions entreprises pour consolider les filières agricoles et agroalimentaires :

  • Le nouveau projet de loi sur la consommation propose diverses adaptations de la LME et établit un nouveau cadre entre distribution et fournisseurs.
  • La transparence de la négociation commerciale sera renforcée dans les plans d'affaires annuels, en matière de tarifs, d'engagements réciproques et de date de mise en application.
  • Un mécanisme de prise en compte de la volatilité des prix des matières premières sera introduit dans les contrats, afin d'éviter que la situation actuelle ne se reproduise à chaque hausse de coût des matières premières.
  • La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pourra prononcer des sanctions administratives, immédiates et dissuasives.
  • Certains outils de régulation des relations commerciales (contractualisation, mécanismes de médiation) seront améliorés ou mieux utilisés.
  • Une mission conjointe de l'inspection générale des finances et du conseil général de l'alimentation, de l'agriculture, et des espaces ruraux, formulera des propositions prochainement sur ces différents sujets.

Je resterai extrêmement vigilent pour qu’aboutissent concrètement ces différents chantiers, essentiels pour la survie de notre secteur agroalimentaire breton.

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