Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/04/2015

L’action de la caisse des dépôts dans le Finistère : des moyens solides pour soutenir les projets des territoires

index.pngLe début du mois d’avril est traditionnellement la période de revue de l’activité de l’année passée et des résultats financiers pour la Caisse des dépôts, dont je suis commissaire surveillant.

2014 est un bon cru pour la CDC dans notre région. A titre d’exemple des actions menées, elle a accordé plus de 520M de prêts pour le financement de logements sociaux (+44% par rapport à 2013 !) et contribué par un prêt de 20 M au financement du plan très haut débit pour la Bretagne porté par Még@lis, elle a mobilisé dans le cadre du pacte d’avenir pour la Bretagne des moyens importants (2M de financements) au service du développement économique des territoires, permettant ainsi d’accompagner 2000 entreprises et de créer ou maintenir 5000 emplois dans notre région.

Autant d’actions que la discrète Caisse des dépôts, en adaptation permanente pour faire face aux transitions (démographique, numérique, écologique, territoriale) déploie au quotidien au bénéfice des projets locaux

Gageons que 2015, sous le signe d’une reprise frémissante, soit un meilleur cru encore !

 sigecaisse.jpg10.jpg

 

+ d'info :

Résultats annuels 2014

Caisse des dépôts. Le rôle d'un acteur économique majeur

09/04/2015

De bonnes nouvelles pour l’investissement public local

investissements,investissements publics locaux,françois marc,manuel valls,territoires,fctva,cdc,caisse des dépôts,emplois,croissance,pme,collectivités,collectivités locales,70%Je me réjouis des annonces du Premier Ministre en faveur de la relance de l’investissement public local. Dès cette année, les collectivités territoriales et leurs groupements vont en effet bénéficier d’un soutien pour leurs investissements.

Ceci vient contrecarrer les récentes déclarations de certains sur des décisions d’investissements en retrait. L’investissement public local représente 70% de l’investissement public. Le Gouvernement a pris la mesure des attentes des collectivités et de l’indéniable levier de croissance que ces investissements locaux représentent pour les territoires.

  1. Pour faciliter la trésorière des collectivités, la Caisse des Dépôts met en place une solution de préfinancement à taux zéro des remboursements versés par l’État au titre du FCTVA, à destination de l'ensemble des collectivités territoriales. Ces « prêts d’urgence » représenteront un volume de 1 à 2 milliards d’euros et permettront aux collectivités d’investir.
  2. Manuel Valls a d'autre part rappelé l’augmentation de plus de 30% de la dotation versée aux territoires ruraux pour financer leurs équipements (soit un montant de 800 millions d'euros par an), ainsi que l’aide aux « maires bâtisseurs », ce dispositif spécifique pour encourager la construction de logements par les communes.
  3. Le Premier ministre a également annoncé pour mi-mai des décisions concrètes « pour compenser les effets de la baisse des dotations aux collectivités locales sur l'investissement public », qui pourraient prendre la forme de « dotations d'investissement spécifiques » pour les investissements des communes.

Ces bonnes nouvelles pour l’investissement public local s’inscrivent dans un arsenal plus global de mesures gouvernementales de relance de l’investissement public et privé. Il s’agit-là de bons signaux, vis-à-vis d’une croissance en phase de relance.

07/04/2015

Projet de loi Macron : Ce sont bien des conséquences directes sur l’activité qui sont attendues.

300.jpgLe Sénat débute cet après-midi l’examen du projet de loi pour la croissance et l’activité. Qu’il s’agisse de la rénovation de l’actionnariat salarié, de la réforme de l’épargne salariale, de son volet numérique, ce projet de loi a le souci de débloquer le système.

En s’attaquant aux contraintes et aux règles « superflues » qui freinent la croissance et les initiatives individuelles, ce texte vise des conséquences directes sur l’activité. En termes de compétitivité notamment, ce texte répond au besoin de réforme dont notre pays a besoin pour créer des emplois ; qu’il s’agisse des grands groupes, des PME ou des ETI.

Comme beaucoup, je pense que c’est bien au travers d’une compétitivité accrue, pourvoyeuse d’emplois nouveaux, que notre modèle social pourra être préservé. Le souci de la jeunesse et des salariés auquel ce texte s’attache en témoigne bien.

06/04/2015

GAD : Reclassement encourageant des ex-salariés

gad-intermarche-depose-son-offre-de-reprise-du-site-de-josse_2092907_608x405.jpgJ’ai participé ce vendredi 3 avril à la réunion de la cellule de reclassement GAD à Landivisiau. Les services de l’État et les cabinets de suivi Adventia et Altedia ont présenté un bilan plutôt encourageant du processus de reclassement des ex-salariés.

Il faut rappeler que plus de 700 salariés de Lampaul Guililau et 34 de Saint-Martin-des-Champs faisaient partie des effectifs en recherche de reclassement ; ce qui est évidemment considérable dans un contexte économique marqué par de grosses difficultés au niveau de l’emploi salarié. On sait qu’à l’issue de l’accord de fin de conflit conclu le 31 octobre 2013 un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) avait été adopté.

On constate qu’au 15 mars 2015 la situation des ex salariés de GAD a évolué pour les deux tiers d’entre eux. A noter en particulier que 359 adhérents ont trouvé une solution identifiée et durable, soit 51 % et que 101 on tune solution provisoire restant à sécuriser, soit 14 %. Reste donc 28% pour lesquels une recherche d’emploi est en cours et 7% pour lesquels l’accompagnement n’a pas été prolongé à la demande des intéressés. Il est à noter qu’un grand nombre d’actions ont été menées en faveur des ex-salaries : 1,8 million d’euros pour financer des formations et de nombreuses actions collectives dans le but de favoriser le retour à l’emploi et la reconversion.

La fermeture des ex-établissements GAD à Lampaul-Guimilau était une véritable catastrophe pour l’emploi dans toute la région. On peut au moins constater que les moyens mis en œuvre par l’Etat dans le cadre de ce PSE se sont révélés significatifs et ont permis à de nombreux salariés d’avancer dans leur processus de recherche d’un nouvel emploi.

20/03/2015

L’Inde, nouvelle locomotive économique pour le reste du monde

717326663.jpgEn tant que Président du groupe France-Inde, j’observe avec intérêt l’accélération économique de l’Inde. La croissance indienne (8 % et 8,5 % sur l'exercice 2015-2016) pourrait être la plus forte du monde cette année, en passe de dépasser de ce point de vue la Chine.

Si ces perspectives paraissent très prometteuses, ce nouveau climat des affaires indien devrait par là-même générer des opportunités d’investissement et des effets démultiplicateurs pour nos entreprises, à court et moyen terme.

Outre ce nouveau rôle de moteur clé de la croissance mondiale, l’Inde s’apprête à créer un système de sécurité sociale universelle (annonces du 28 février 2015 du ministre des finances indien, Arun Jaitley).

Même si l’Inde a encore beaucoup de chemin à faire sur le terrain de l’égalité, cela donne un bon signal sur le type de croissance qui est en train de se jouer dans cette partie du globe.

 

26/02/2015

La « Garantie Jeunes » en action

françois marc, garantie jeunes, françois rebsamen, mission locale, brest

Ci-contre, au Carrefour drive de Brest, partenaire du dispositif.                  

françois marc, garantie jeunes, françois rebsamen, mission locale, brestCi-contre, le Ministre Rebsamen et Isabelle Melscoat, VP à Brest-Métropole, chargée de l'emploi et de l'insertion.

 

 

 

 

 

Ce jeudi 26 février, j'ai accompagné François REBSAMEN, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, lors de son déplacement à BREST au sujet de la « Garantie Jeunes ».

De quoi s'agit-il ? Il s'agit du dispositif qui a été mis en place le 21 janvier 2013 pour remplacer le RSA jeunes, qui permet d'offrir un filet de sécurité aux jeunes en recherche d'emploi, les accompagnant vers l'emploi au travers d'un dispositif collectif aménagé et avec le soutien financier de l'Etat. Quelques départements avaient été choisis pour expérimenter le dispositif, ce qui avait été le cas du Finistère.

La Mission Locale de BREST a pu démontrer ce matin au Ministre François REBSAMEN qu'elle avait pu organiser ce dispositif avec beaucoup d'efficacité. Tous les témoignages des jeunes qui ont été entendus ce matin, ainsi que ceux des chefs d'entreprises qui ont accueilli ces jeunes en phase d'insertion, ont confirmé la pertinence de ce nouveau dispositif « Garantie Jeunes ». Ils encouragent donc le gouvernement à une démarche d'extension à l'ensemble du territoire de ce dispositif qui devrait permettre d'accompagner 100 000 jeunes par an en régime de croisière.

24/02/2015

Finance parallèle : une nouvelle crise financière en vue ?

large_news_finances-20-11-12.jpgLa réunion de la Commission des finances du Sénat était, ce 18 février 2015, consacrée à la mise en œuvre de la nouvelle loi bancaire qui vise comme on le sait, à imposer aux banques de séparer clairement activités courantes et activités spéculatives en compte propre.

A cette occasion, la question de la finance parallèle (du "shadow banking") est apparue comme la question qu’il est le plus urgent de se poser aujourd’hui. J’ai pour ma part rappelé que pour l’AGEFI, la finance parallèle est devenue aujourd’hui « le cas de conscience des régulateurs ». Car les actifs financiers investis dans le shadow banking représentent d’ores et déjà presque l’équivalent des actifs financiers régulés par les superviseurs. L’inquiétude est la même du côté de l’Institut of International Finance (IIF), c’est-à-dire les professionnels de la Finance eux-mêmes qui parlent de risque "systémique".

En somme, à l’heure actuelle, la moitié de la sphère financière fonctionne déjà « hors contrôle ». La finance de l’ombre progresse très vite et ceci pour la bonne et simple raison que des institutions financières (notamment des assureurs) ont promis à leurs clients des rendements de 4% (ou plus) alors que la valorisation des fonds sur les marchés traditionnels génère un rapport de seulement 1,5%. Comment faire dès lors pour arriver à servir 4% à ses clients ? Et bien, tout simplement en essayant de trouver plus juteux (et donc plus risqué !), grâce aux produits complexes et structurés du shadow banking.

Par conséquent, si le shadow banking se développe tant, c’est d’abord en raison de l’activisme et des prises de risques démesurées de certains opérateurs de la finance traditionnelle.

Certes, il n’existe pas d’activité économique performante sans prise de risque… Mais lorsque l’appétit des preneurs de risque atteint la démesure, la finance mondiale s’installe dans une dangereuse course au rendement. Le scénario est hélas connu (Lehman Brothers n’est pas si loin !)… car après la surchauffe surgissent les convulsions… et la crise peut un jour ou l’autre survenir.

En tenant ces propos « d’alerte » devant la Commission des finances, j’ai rappelé que la BCE venait elle-même de manifester son inquiétude face au gonflement inquiétant de la finance parallèle. Elle suggère la mise en œuvre rapide de mesures contraignantes. Il nous faut donc très vite, me semble-t-il, explorer les deux préconisations mises en avant par le BCE.

Prévenir vaut mieux que guérir !

Lire mon intervention

 

06/02/2015

L’innovation nouvelle génération pour nos entreprises

innovation-nouvelle-generation-1-638.jpgJ’avais été au Sénat le rapporteur du projet de loi relatif à la création de Bpifrance. A cette occasion, j’avais pu exprimer ma satisfaction de voir enfin mis à disposition des entrepreneurs un outil (« guichet unique ») regroupant les dispositifs de soutien à leurs actions en matière d’innovation.

Facteur de compétitivité et de croissance, au service des emplois de demain, l’innovation est en effet un atout majeur pour les territoires et les entreprises : elles peuvent ainsi se différencier de la concurrence, pas seulement par de l’innovation technologique à proprement parler, mais aussi dans le service et dans les usages.

Aujourd’hui enfin reconnue à sa juste valeur, l’innovation sociale est soutenue en conséquence. Bpifrance propose ainsi un guide de l’innovation « multidimensionnelle », constitué d’exemples de démarches innovantes en Europe et dans le monde.

Aidons nos entreprises à se saisir de cet outil !

Sur le même sujet : "La Glaz économie s'invente en Bretagne".

 

06/01/2015

Pour 2015 : de l’optimisme !

2015.jpgDe  l’interview donnée hier par le Président sur France Inter, je retiendrai la note optimiste qui s’en dégage. Des indicateurs reviennent au vert (euro en baisse, pétrole en baisse, balance commerciale en amélioration), il ne faut pas les minimiser ! Et parmi les priorités affichées pour les deux années à venir, je relève l’engagement ferme en faveur de la mise en place, d’ici 2017, d’une taxe sur les transactions financières, au profit de la lutte contre le réchauffement climatique. Parmi les enjeux du siècle, il en est un qu’il serait irresponsable de minorer, c’est celui du dérèglement climatique : la France doit prendre toute sa place dans l’avènement d’un nouveau modèle de développement. Je me félicite que notre Président porte cette voix, afin que le sommet de Paris sur le Climat fin 2015 soit un succès, auréolé de mesures concrètes.

 

18/12/2014

Et maintenant, l'Europe fiscale !

drapeau européen.pngPas moins de 1000 milliards d’impôts échappent aux Etats européens chaque année.

Encore récemment, le scandale Luxleaks a mis en exergue, s’il en était besoin, la nécessité de déployer les outils de lutte contre l’optimisation et l’évasion fiscale, précisément concernant l’impôt sur les sociétés. L’Europe est le bon cadre pour cela. L’absence de règles partagées a en effet exacerbé la concurrence entre les Etats, alors que l’idée européenne est de faire cause commune face à la mondialisation de nos économies. Rendre concrète l’Europe fiscale, c’est aussi le moyen de faire avancer l’Europe politique, car le consentement à l’impôt vaut contribution à l’intérêt général. C’est pourquoi, je m’associe volontiers aux propos de la tribune publiée par mes collègues députés européens dans le Hufftington post pour promouvoir l’Europe fiscale et y rétablir l’égalité devant l’impôt. C’est heureux, l’agenda européen pour 2015 fait la part belle aux questions fiscales : Gageons que les avancées seront à la hauteur des enjeux.