Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/04/2017

Un contexte porteur pour l’emploi en Bretagne

Des mois durant, les mauvaises augures n’ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur les efforts entrepris durant ce quinquennat pour rendre nos entreprises plus compétitives (40 Md € de baisse de charges pour soutenir la compétitivité des entreprises, 47 Md € pour le programme d’investissement d’avenir, et 10 Md€ supplémentaires en 2017 pour le PIA 3, mobilisation de contrats de filière, choc de simplification, avec 415 mesures permettant d’économiser 5 Md€/an, rétablissement d’un taux d’imposition réel à l’IS équivalent entre PME et grandes entreprises…).

Les prédictions les plus pessimistes n’ont pas trouvé à se vérifier. En témoignent les perspectives d'embauche qui atteignent leur meilleur niveau depuis 15 ans. Nos entreprises, grâce au soutien qui leur a été apporté, ont redressé leurs marges et investissent à nouveau. Notre économie s’est remise à créer des emplois.

Selon l’enquête "Besoins en main d'œuvre" publiée récemment par Pôle emploi, les entreprises françaises envisagent de recruter 1,976 million de personnes en 2017 (+ 150 000 projets d’embauches de plus qu’en 2016, soit + 8,2 %, après une augmentation de 5,1 % en 2016). La part des emplois durables (CDI et CDD de plus de 6 mois) parmi ces embauches augmente également (+ 1,2 point).

Cette hausse record des perspectives d’embauches en 2017 témoigne du redressement de l’activité économique.

Je relève en outre que, selon une étude du moteur de recherche d’offre d’emploi "Adzuna", la Bretagne figure parmi les 4 régions présentant la meilleure situation en matière d’emploi. Cette étude établit le rapport entre le nombre de chômeurs par offre d’emploi. De ce point de vue, la moyenne nationale est de 7,6 chômeurs par offre d’emploi, quand en Bretagne nous sommes à 7 chômeurs par offre d’emploi.

18/04/2017

Numérique : la France n'est pas en retard !

transformation-numerique.jpgLa France aurait-elle pris du retard dans le numérique ? Les comparaisons internationales disent le contraire ! La France est par exemple n°1 en Europe et n°4 dans le monde pour l’administration numérique (ONU). Durant le quinquennat Hollande, il est un fait qu’une impulsion a été donnée au développement du numérique en France :

  • => Ouverture de nouveaux services numériques en mode "start-up", comme "mes-aides.gouv.fr", qui permet en quelques clics de connaître les aides sociales auxquelles vous avez droit, ou "MPS" (Marchés publics simplifiés) qui permet un accès des entreprises à la commande publique plus simple et plus efficace.
  • => Accessibilité numérique : obligation de mise en accessibilité aux personnes aveugles et malvoyantes des sites Internet des organismes publics et des plus grandes entreprises…
  • => Création de la Grande école du numérique et de l’Agence France Entrepreneur pour accompagner les créateurs d’entreprises dans les quartiers populaires.
  • => Plan numérique à l’école : 1 Md€ d’investissement sur 3 ans, 200 000 collégiens déjà équipés en matériel, 600 000 d’ici la rentrée 2017, 50 M€ pour le développement des écoles numériques rurales.
  • => Contre les cyber-menaces : création d’un commandement des opérations cyber en janvier 2017, composé de 2 600 combattants numériques d’ici à 2019.

Une réponse vient en outre d'être apportée à ma Question Écrite sur la compétitivité numérique de la France (voir ma QE n°2071). Si les efforts en faveur de la compétitivité numérique de notre pays doivent être poursuivis, on ne peut démentir l’importance des actions conduites en 2012-2017 pour la digitaliser notre économie. Ci-dessous, quelques-unes des actions conduites durant le quinquennat Hollande pour faciliter la transformation numérique de l'industrie française :

  • => L'initiative French Tech a permis de révéler et de valoriser le potentiel des startups françaises, ainsi que de fédérer les écosystèmes d'entrepreneurs, qu'ils soient en France (Métropoles French Tech) ou à l'étranger (French Tech Hubs).
  • => Lancé en 2012, le programme Transition numérique aide les TPE et les PME à s’approprier les nouveaux usages numériques et à intégrer ces technologies pour améliorer leur compétitivité. Ce programme sera renforcé et complété de nouvelles actions (chèques numériques, accompagnement des filières, équipe projet dédiée au sein de la DGE) suite au rapport du Conseil national du numérique sur la numérisation des petites et moyennes entreprises (PME) remis le 7 mars 2017 au Gouvernement.
  • => Le programme CAPTRONIC, mis en œuvre par Jessica France et dont l'objectif est de faciliter l'accès des PME aux technologies (électronique et logiciel embarqué) pour faire monter en gamme un produit non numérique, en s'appuyant sur un réseau d'ingénieurs (3 000 PME accompagnées chaque année dont 300 bénéficiant d'un conseil en innovation permettant d'orienter les entreprises dans leurs choix technologiques en amont de la démarche d'intégration proprement dite).
  • => Le programme phare "Industrie du futur" vise à moderniser l'outil productif industriel et à développer les processus de production de demain.
  • => Plusieurs appels à projet ou appels à manifestation d'intérêt ont été lancés dans le cadre du programme des investissements d'avenir ces dernières années pour accélérer la numérisation des entreprises pour accompagner les très petites entreprises et PME dans l'appropriation des nouveaux outils numériques. Les prêts numériques, proposés en 2014 par Bpifrance dans le cadre du programme des investissements d'avenir qui ont rencontré un fort succès. 300 M€ de prêts ont ainsi été proposés pour soutenir les PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) engagées dans un projet d'intégration de nouveaux outils numériques dans leur fonctionnement ou de fonctionnalités numériques dans leurs produits. Début 2015, les prêts robotiques (destinés à financer l'investissement des entreprises engagées dans des projets structurants d'intégration d'équipements de production automatisés comme les robots) ont pris le relais.
  • => Le programme TIC et PME qui vise à mettre en place des systèmes d'échanges de données entre entreprises au sein d'une filière industrielle ou de services. Des projets ont été, et sont encore, soutenus dans diverses filières : l'aéronautique, le bâtiment, le bois, la chaussure, l'horlogerie, le jouet, le textile, etc. La première version du programme (TIC et PME 2010) a permis à 20 filières industrielles ou de services de développer de nouveaux outils dans des domaines tels que la gestion de la chaîne logistique, la dématérialisation ou la traçabilité. Le programme a ensuite été relancé ; il se nomme aujourd'hui TIC et PME 2015 et a permis d'intégrer 21 nouvelles filières industrielles (nautisme, bâtiment, textile, cuir etc.)

11/04/2017

Quelles protections pour l’épargne des Français(e)s ?

PHO2396addc-10d9-11e4-b995-d20a35efdc3d-805x453.jpgEn 2017, 91 % des Français(e)s possèdent au moins un produit d’épargne, c’est dire si épargner est toujours important dans notre pays, y compris chez les épargnants à petits budgets. Le niveau d’épargne, dite "de précaution" voire "de prévoyance à long terme", place d’ailleurs les Français(e)s parmi les premiers épargnants d'Europe, juste derrière les Allemands.

Les statistiques montrent que le taux d'épargne des Français(e) se maintient année après année autour de 15 %.

Alors que certains s’inquiètent, en cette période de campagne présidentielle, des nouvelles règles fiscales à venir sur l’épargne, il n’est pas inutile de rappeler quelques-unes des décisions prises ces cinq dernières années au sujet de l’épargne :

  • - Maintien du rendement de l’épargne populaire : augmentation du plafond du Livret A et doublement du plafond du LDD à 12 000 €. Même si le taux du Livret A a connu une baisse continue depuis 2013 (de 2,25 à 0,75 %), le Président de la République a tenu sa promesse en s’opposant aux recommandations de la Banque de France, qui soutenait, en 2015, que la rémunération du placement préféré des Français devait descendre à 0,5% ;
  • - Réforme de l’assurance-vie et encouragement de l’épargne salariale pour mieux financer l’économie réelle ;
  • - Loi sur les comptes inactifs : près de 3,7 Md€ répertoriés, d’ores et déjà plus de 317 000 € restitués à leurs bénéficiaires ;
  • - Plafonnement des frais bancaires, en particulier pour les clients fragiles ;
  • - Création de l’Observatoire de l’inclusion bancaire pour lutter contre le surendettement des ménages et mobilisation des banques dans ce cadre ;
  • - Par ailleurs, on peut noter le lancement le 24 janvier dernier par la Banque de France d'un portail Internet grand public "Mes questions d'argent", dans le cadre de la stratégie nationale d'éducation financière initiée par le Gouvernement. Ce nouvel outil permet à chacun de disposer de connaissances nécessaires aux décisions du quotidien.

On ne peut manquer d’alerter une nouvelle fois sur le fait que la sortie de l'euro aurait pour corollaire de fortes turbulences à prévoir sur les marchés et un emballement des taux d'intérêt puisque 60 % de la dette française est dans des mains étrangères. Un "Frexit" mettrait rapidement la dette de la France et l’épargne de ses habitants sous pression.

Engendrant des menaces réelles sur les banques et un risque de fuite des capitaux, un retour au franc aurait en définitive pour effet de déprécier l’épargne des Français et notamment celle placée en assurance-vie (placement plébiscité par les retraités, par les employés et les agriculteurs selon l’Insee). Les sondages indiquent d’ailleurs que trois-quarts d’entre eux pensent que cela aurait bien des conséquences négatives sur leur épargne.

En tout état de cause, il est un fait que la sortie de l'euro et le retour au franc pénaliseraient d’abord les Français(e)s les plus modestes.

23/03/2017

Bilan du quinquennat : un très gros travail législatif

logo.jpgAlors que le quinquennat touche à son terme et que le Parlement a suspendu ses travaux en séance publique le 23 février dernier, il est important de rappeler dans le débat public les moments forts de l’activité parlementaire depuis 2012.

Au cours des 5 sessions ordinaires et des 12 sessions extraordinaire, 260 lois ont été définitivement adoptées.

Dans sa communication présentée en Conseil des ministres les 15 mars dernier, le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, André Vallini, a dressé le bilan de "Cinq ans de réformes législatives" :

"Pendant ces 5 ans, nous avons donné la priorité à la jeunesse (loi sur les emplois d’avenir en 2012, loi sur la refondation de l’école en 2013, loi sur l’enseignement supérieur et la recherche en 2013). Nous avons modernisé notre économie (loi créant la BPI en 2012, création du CICE en 2012, loi sur la simplification de la vie des entreprises en 2014, loi croissance en 2015, loi sur la transparence de la vie économique en 2016, loi sur la formation professionnelle en 2014, loi sur la dialogue social en 2015, loi travail en 2016). Nous avons adapté notre outil de défense (lois de programmation militaire en 2013 et 2015, loi de lutte contre le terrorisme en 2012 et 2014, loi sur le Renseignement en 2015, lois sur l’état d’urgence en 2015 et 2016, loi sur la sécurité publique en 2017). Nous avons modernisé la justice (loi interdisant les instructions individuelles du ministre de a justice aux procureurs de la République en 2013, loi sur l’efficacité de la procédure pénale en 2016, loi Justice du XXIe siècle en 2016). Nous avons œuvré pour la protection de l’environnement et le développement de l’agro-écologie (loi d’avenir pour l’agriculture en 2014, loi sur la Transition énergétique en 2015, loi sur le Biodiversité en 2016). Nous avons agi pour améliorer et simplifier la vie quotidienne de nos concitoyens (loi consommation en 2014, loi ALUR en 2014, vote en 2016 de la mise en place de l’impôt à la source). Nous avons renforcé notre modèle de solidarité nationale (loi sur les retraites en 2014, loi d’adaptation de la société au vieillissement en 2015, loi sur la fin de vie en 2016, loi Santé en 2016). Nous avons modernisé l’organisation territoriale de notre pays (loi MAPTAM en 2014, loi délimitant les nouvelles régions en 2015, loi NOTRe en 2015, loi Montage en 2016, loi réformant le statut de paris et des agglomérations en 2017, loi créant la collectivité unique de Corse en 2017, loi sur la République numérique en 2016). Nous avons agi pour l’égalité réelle entre tous les citoyens et la protection des droits de l’Homme (loi sur le mariage pour tous en 2013, loi sur l’égalité réelle entre hommes et femmes en 2014, loi Égalité citoyenne en 2017, loi Égalité réelle outre-mer en 2017, loi sur le droit d’asile en 2015, loi sur le droit des étrangers en 2016)."

Aujourd’hui la France est plus forte qu’il y a cinq ans. En témoignent un certain nombre de données objectives : retour de la croissance, déficit public à son plus bas niveau depuis 2008, redressement des marges des entreprises, reprise de l’investissement des entreprises, délais de paiement en baisse pour les entreprises, fort recul des défaillances d'entreprises, construction de plus de 400 000 logements en 2016, baisse du chômage et création d’emplois, 200 000 l’année dernière, une performance inédite depuis 20 ans (voir le bilan du quinquennat).

Ces résultats sont d’autant plus méritoires qu’en mai 2012, notre pays était confronté à l’explosion de sa dette publique et sociale. Sous la pression des marchés financiers, la France était alors menacée dans son avenir même par la dégradation continue de sa compétitivité économique, au sein d’une Europe en crise.

Je suis pour ma part fier d’avoir participé à mon niveau à ce travail législatif conséquent ainsi qu’à la séquence de redressement de notre pays.

08/02/2017

Rencontre avec une délégation du Parlement suédois

france, suède, parlementaires, Riksdag, Brexit, Europe, Union européenneEn tant que Président délégué pour la Suède du groupe d'amitié France-Europe du Nord, je participais ce matin à une rencontre avec une quinzaine de membres de la Commission des Lois du Riksdag, le Parlement suédois.

Nos échanges ont en particulier porté sur les conséquences du BREXIT, tant sur les plans économique et financier que d'un point de vue politique et géostratégique.

Nous avons également pu évoquer la question du financement de l'Union européenne, ainsi que les nouveaux enjeux sécuritaires auxquels l'Europe est aujourd'hui confrontée.

Les parlementaires du Riksdag ont en outre manifesté un vif intérêt pour la situation politique française à la veille des élections présidentielle et législatives...

france, suède, parlementaires, Riksdag, Brexit, Europe, Union européenneRencontre avec une délégation du Parlement suédois, le 8 février 2017

06/01/2017

Nous soutenons Manuel VALLS !

825247740.png

Nous, élus socialistes finistériens, soutenons Manuel VALLS, dans le cadre des primaires pour l’élection présidentielle de 2017.
Nous pensons qu'une primaire de gauche réussie est une condition indispensable pour permettre la présence au second tour de la présidentielle d'un candidat de gauche, et ainsi offrir une autre perspective que la régression sociale proposée par la droite ou le chaos des solutions extrémistes.

Nous plaçons notre confiance en un homme de convictions à même de faire rayonner les valeurs fortes de la gauche et de créer le nécessaire rassemblement autour de nos valeurs partagées.
Nous apportons notre soutien à un candidat qui saura s’appuyer sur les réussites du quinquennat de François Hollande et procéder aux nécessaires ajustements pour l'avenir. Nous n'oublions pas les nombreuses avancées, en particulier la garantie jeunes, les 60 000 enseignants supplémentaires, le mariage pour tous, le compte pénibilité, la retraite préservée, la COP 21, etc....

Avec Manuel VALLS, nous partageons pour l'avenir l'ambition d'une France rassemblée et solidaire qui mette clairement en avant la protection des plus humbles et des plus faibles par un système de protection sociale collectif et solidaire, l’égalité des chances par une éducation nationale confortée et modernisée, la cohésion nationale par une République laïque exigeante mais ouverte, la préservation de la planète par une politique plus résolue de lutte contre le changement climatique, la construction d’une Europe forte, plus protectrice et clairement investie dans la dimension sociale.

Homme d'expérience (Maire durant 10 ans, député,...) Manuel VALLS a démontré dans la fonction de 1er Ministre de la France, d'incontestables qualités d'homme d'Etat. Cette expérience nous paraît être un atout essentiel dans la période troublée dont la France et l'Europe ont à connaître depuis quelques années.

Nous appelons par conséquent les électrices et électeurs du Finistère à nous rejoindre dans le soutien actif à la candidature de Manuel VALLS pour les primaires de gauche. ( finistereavecvalls@gmail.com)

Ci dessous, la liste des premiers soutiens déclarés
parmi les parlementaires et élus du Finistère :

Présidente du Département du Finistère : Nathalie Sarrabezolles

Ministre : Jean-Jacques Urvoas

Députés : Patricia Adam, Gilbert Le Bris, Marie-Thérèse Le Roy

Sénateurs : Maryvonne Blondin, François Marc

Elus (par ordre alphabétique) : Olivier Bellec (Maire de Tregunc), Jean-Luc Fichet (Maire de Lanmeur, président de Morlaix Communauté), Laurence Fortin (Maire de La Roche Maurice, Vice Présidente de la Région), Yvon Hervé (Maire de Ste Sève), Jérôme Le Bigaut (Adjoint au Maire de Clohars- Carnoët), Gael Le Meur (Conseillère régionale et municipale de Concarneau), Nicolas Le Néen (Conseiller municipal Landerneau), Annie Loneux (1ere Adjointe au Maire de Plouégat Guerrand), Jacques Meudec (Conseiller municipal de Guiclan), Sébastien Miossec (Maire de Riec-sur-Belon, président de Quimperlé communauté), Yohann Nédélec (Maire de Le Relecq-Kerhuon, Vp Brest métropole), Jean Hubert Pétillon (Maire de BRIEC), Michael Quernez (Maire de Quimperlé), Forough Salami (vice présidente Conseil Régional)

Louis Le Pensec (Ancien Ministre)

Rejoignez-nous!

15/12/2016

Pourquoi je parraine M. VALLS aux Primaires

elections présidentielles 2017,primaires de la gauche,manuel valls,social-démocratie,sécurité,solidarité,socialisme de l'actionCe 15 décembre 2016 s'est conclue la période de dépôt des candidatures pour les primaires de la gauche. Conduit comme les autres parlementaires à apporter mon parrainage à un candidat, j'ai, dès le 6 décembre, choisi de soutenir Manuel VALLS. Pourquoi ce choix ?

Quatre raisons ont dicté ma démarche :

1) Répondre à la question posée : il s'agit non pas d'un choix relatif à un congrès politique mais bien de choisir un candidat à l'exercice de la fonction exigeante de Président de la République dans un contexte marqué par le terrorisme et l'insécurité. Il y a donc lieu de privilégier un profil "d'homme d'Etat" expérimenté ;

2) Soutenir un postulant à même de défendre avec ardeur le bilan somme toute très conséquent du gouvernement en place depuis 2012 ;

3) Donner priorité au "socialisme de l'action" sur le "socialisme du verbe" : l'expérience acquise dans des fonctions de gouvernance publique (maire, président d'intercommunalité, etc.) est à mes yeux un incontestable atout pour l'exercice efficace de la plus haute fonction de la République ;

4) Porter une ambition politique et un projet clairement social-démocrate, orienté vers une exigence de grande solidarité entre Français et un esprit d'ouverture aux autres peuples européens.

Manuel VALLS est celui qui à mes yeux satisfait le mieux à ces exigences et je lui apporte donc ma confiance.

Il paraît évident que la gauche ne pourra être présente au second tour que si elle est en capacité de réunir tous ses candidats dans une primaire de confrontation puis de rassemblement.

Privilégier des logiques "messianiques" au détriment de l'esprit d'équipe et de rassemblement serait sans nul doute suicidaire aujourd'hui... Il n'est pas encore trop tard pour éviter de rééditer le scénario catastrophe de 2002 !