24/03/2010
48 jours, 7 heures, 44 minutes et 52 secondes, un exploit au large du Finistère
48 jours, 7 heures, 44 minutes et 52 secondes… C’est le temps que Franck Cammas et son équipe ont mis pour parcourir le tour du monde. Nouveau record battu à l’occasion du Trophée Jules-Verne. Placée entre le sémaphore de Créac'h sur l'île d'Ouessant et le phare du Cap Lizard (Angleterre), la ligne d'arrivée a été franchie à 22h40'45'', samedi dernier (20 mars 2010).
Le tour du monde en moins de 50 jours : Quel panache !
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18/03/2010
Ile de Sein : Vulnérable trait de côte…
La récente tempête a provoqué de lourds dégâts en Vendée et l’état d’ancienneté des digues a été mis en cause. S’agissant de notre vulnérable Ile de Sein, la réponse que le Ministre apportait à ma Question Ecrite N°10528 d’octobre dernier rappelait que « l'État a prévu de financer le prolongement de la digue ouest (ou digue du phare) à hauteur de 79 500 euros en 2010. En outre, compte tenu de la problématique globale actuelle et future du recul du trait de côte, le Grenelle de la mer a conclu à la nécessité de doter la France d'une stratégie nationale de gestion du trait de côte pour le recul stratégique et la défense contre la mer, et d'éléments de méthodologie destinés à accompagner les opérations de retrait des activités et des infrastructures sur les littoraux les plus exposés. »
Espérons que ces travaux puisent aboutir avant le prochain coup de houle…
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26/01/2010
Château de LA ROCHE-MAURICE : Réouverture très attendue après 10 ans de travaux du site médiéval des « ROHANS»
La fin des travaux est prévue pour fin mars et ce site exceptionnel qui appartient au Conseil général du Finistère va enfin pouvoir être accessible au public.
Depuis 10 ans, entre les travaux de conservation et de revalorisation, se sont succédé plusieurs séquences de fouilles archéologiques. Ces fouilles ont laissé apparaitre deux grands logis et une porterie dans cette forteresse datant du XIIIème siècle. Les travaux de maçonnerie et de sécurisation du site permettront très rapidement la visite du Château en accès libre. Celle-ci pourra se faire tout au long de l’année grâce à des panneaux d’interprétation, également pensés pour les publics déficients visuels, les enfants, les familles et les publics connaisseurs.
N’hésitez à venir jusqu’à LA ROCHE-MAURICE, le Château de Roc’h Morvan mérite vraiment le détour !
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Desserte ferroviaire grande vitesse intra-bretonne : Réponse du Ministre
Lors de la séance des Questions Orales du Mardi, j’ai interrogé ce 26 janvier 2010 le Ministre des Transports, Monsieur Dominique BUSSEREAU, sur la desserte ferroviaire très grande vitesse à l’intérieur de la Bretagne (voir le texte de la réponse au JO).
J’ai demandé l’inscription dans le futur Schéma National des Infrastructures de Transports des nouveaux aménagements nécessaires pour permettre de placer réellement Brest et Quimper à 3 heures de Paris. Si la nouvelle ligne TGV Le Mans-Rennes va permettre un gain de 37 minutes, les aménagements de voies et passages à niveaux programmés au sein de la Bretagne (Contrat de Plan 2007-2013) ne produiront qu’un modeste gain de temps de 5 minutes.
On est loin de l’objectif des 3 heures...
Du fait de sa périphéricité géographique, le Finistère a donc toute légitimité à revendiquer aujourd’hui un important effort de solidarité nationale dans ce futur Schéma des Infrastructures qui va concrétiser le « Grenelle II ». D. BUSSEREAU a convenu que l’objectif des 3 heures était légitime et précisé qu’une réflexion était en cours sur les « shunts » et aménagements complémentaires à mettre en place au sein du réseau breton.
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04/12/2009
Langues régionales : les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent !
Depuis quelques mois, certains en Bretagne s'attendaient à ce que les engagements pris par le Président de la République et le gouvernement soient tenus, s'agissant de l'élaboration d'une loi favorable aux langues régionales. Il est vrai qu'outre la promesse présidentielle, il y avait eu une forme de reconnaissance des langues régionales dans la Constitution, sans d'ailleurs que cela n'engage à quoi que ce soit comme je l'avais déjà indiqué au moment du vote de cette réforme constitutionnelle.
Une fois de plus, ceux qui ont cru à ces promesses en l'air en sont aujourd'hui pour leurs frais. Contrairement à ce qu'avait dit la Ministre de la Culture de l'époque, aucun texte de loi n'a été déposé.
C'est dans ce contexte que l'on voit à nouveau aujourd'hui, à quelques mois des régionales, s'agiter ceux qui à droite se sentent pousser des ailes dès lors que des élections approchent.
Mais comme à chaque fois, l'aboutissement sera très certainement le même : beaucoup de paroles, beaucoup de blabla mais aucun acte concret de reconnaissance et de mise en place de moyens financiers. On ne peut que regretter cette agitation cyclique, et bien entendu tous ceux qui aujourd'hui attendent une véritable politique de préservation et de valorisation de notre patrimoine linguistique et culturel doivent rester mobilisés ; mais l'alternance politique sera sans doute une condition nécessaire pour la validation d'un projet ambitieux et surtout d'une volonté de réelle mise en œuvre.
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02/10/2009
Crise du lait, les élus socialistes mobilisés
Face à la crise laitière, les élus socialistes du Finistère, locaux et nationaux, se sont mobilisés, de manière individuelle et collective, pour soutenir les agriculteurs. A travers différentes initiatives (tribune dans des quotidiens nationaux, communiqué de presse, motion, pétition, intervention en audience en commission au parlement et en séance de questions d’actualité, courrier à la Commission européenne,…), ils ont exprimé leur attachement à la filière laitière française et européenne, et plus généralement à l’ensemble des productions agricoles frappées par l’effondrement des cours.
La solution doit en effet être européenne et des outils publics de gestion de l’offre doivent être restaurés pour assurer une production économiquement, socialement et territorialement équilibrée. Dernièrement, une audience a été demandée auprès du Ministre par Jean-Yves LE DRIAN, président du Conseil régional, et les deux autres présidents des Régions de l’Ouest (Normandie et Pays de la Loire).« Pour les Régions de l’Ouest de la France, premier bassin de production laitière à l’échelle nationale, il s’agit d’un enjeu majeur, tant du point de vue économique, social, que de l’aménagement du territoire. Selon les estimations, jusqu’à 15% des exploitations pourraient être contraintes de cesser leurs activités d’ici l’année prochaine. L’impact de ces fermetures sur nos territoires serait dramatique et pourrait remettre même en question la pérennité de certains outils industriels ». Je me félicite par conséquent de toutes les démarches que les élus socialistes ont pu entreprendre en ce sens et vous invite à les retrouver sur le site de l'UESR29.
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15/05/2009
Aider l’économie finistérienne face à la crise
Il y a quelques mois, quand la crise mondiale prenait son essor, des banquiers, des chefs d’entreprises, et des représentants de l’Etat considéraient que, si le Finistère allait être touché par la crise, ses effets se feraient moins sentir qu’ailleurs en raison d’un tissu économique lié à l’agro-alimentaire et à l’agriculture (on a toujours besoin de manger…). Qu’en est-il réellement ?
Lors de la réunion de suivi de l’économie départementale du 30 avril, le préfet lui-même a reconnu que « la résistance s’effrite ». Pour preuve, le chômage partiel dans les entreprises a été multiplié par 10 entre mars 2008 et mars 2009 et le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 16,5% sur la même période. Les salariés finistériens ne sont pas épargnés par les licenciements économiques, comme l’illustrent dramatiquement les situations de Asteel (44 suppressions de postes), Cummins (85 suppressions), sans oublier Jabil, Novatech… L’économie n’est pas une science exacte et il convient de toujours rester prudent.
En cette période de crise, la « relance » est une exigence qui s’impose à tous. Décentralisation aidant, il est fini le temps où les collectivités se contentaient d’exécuter les directives du Ministère du Plan, nul besoin de les contraindre à agir. Ainsi la Région Bretagne et le Conseil Général du Finistère ont décidé d’apporter leurs pierres au plan de relance malgré une pénurie des ressources budgétaires. Le département du Finistère a notamment décidé d’un « plan de relance » de 4,5 millions d’euros (sur un budget total d’investissement de 170 millions d’euros) afin d’anticiper plusieurs travaux et soutenir les entreprises locales.
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20/02/2009
Promouvoir le breton par l’audiovisuel
Le Monde de jeudi se fait l’écho de la dernière étude de l’UNESCO sur les langues et autres « idiomes » en péril. Selon cette étude disponible sur le Net (ici), 2500 langues seraient menacées. Les linguistes auteurs du rapport ont classé les langues en trois catégories selon des critères de vitalité tels que le nombre de locuteurs, la transmission d’une génération à une autre et les politiques linguistiques des institutions publiques (Etat et collectivités). Le breton est ainsi très mal classé puisqu’il est considéré comme une « langue sérieusement en danger » !
Conscient de cette situation – tandis que l’Etat évolue difficilement sur cette question -, le Conseil Général du Finistère soutient les initiatives en faveur du breton par l’octroi de 2,5 millions d’euros tous secteurs confondus. L'un des secteurs en devenir est celui de la production audiovisuelle. L’occasion m’a été donnée de mieux le connaître la semaine dernière à Brest, lors des Rencontres de l’audiovisuel en breton.
Comme les autres participants à cette réunion de travail, je crois que pour donner un nouvel essor au breton, il ne faut pas le cantonner à l’enseignement. Il faut sortir des sentiers battus et innover, notamment en diversifiant l’offre des émissions en breton afin d’attirer un public jeune, attaché à ses racines, mais dont les attentes en matière culturelle sont différentes de celles d’un public plus traditionnel. L’Internet est très certainement une piste à exploiter puisque désormais les sites d’hébergements de vidéo tels que Dailymotion ou Youtube offrent une facilité d’accès aux réalisateurs, producteurs et spectateurs, pour un coût modique. Le Web, tour de Babel moderne du règne anglophone, sera peut être demain l’instrument de la reconquête de la diversité linguistique !
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03/02/2009
L’Etat respectera-t-il sa parole concernant la RN 164 ?
Le contrat de plan 2000-2006 avait inscrit un certain nombre de crédits et de cofinancements des collectivités pour les travaux de finition de la RN 164, en particulier le contournement de CHATEAUNEUF DU FAOU.
Face aux nombreuses inquiétudes manifestées aujourd’hui par les élus locaux et territoriaux, le gouvernement s’interroge. Le Conseil général du Finistère a, à juste titre, dénoncé les atermoiements de la programmation et l’insuffisance des moyens financiers aujourd’hui affichés par l’Etat alors que les collectivités ont depuis de nombreuses années délibéré pour apporter une quotepart significative conformément aux contrats signés.
Il serait vraiment invraisemblable que l’Etat ne respecte pas sa signature et on attend avec intérêt les réponses qui vont être apportées ces prochains jours par Messieurs BORLOO et BUSSEREAU concernant les promesses qui ont été faites, tant par eux mêmes que par Nicolas SARKOZY, Président de la République, concernant la RN 164.
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30/12/2008
ECOTAXE : BORLOO contre BUSSEREAU... Quand le gouvernement fait le grand écart
La récente réponse du Ministre Jean-Louis BORLOO à la Question Ecrite du député Gilbert LE BRIS manifeste le grand écart avec les propos tenus par le Ministre Dominique BUSSEREAU lors du récent débat parlementaire sur l’ECOTAXE.
En séance du 27 novembre 2008 au Sénat, Dominique BUSSEREAU s’accordait à dire qu’il ne fallait pas « remettre en cause la compétitivité de nos territoires » et « pénaliser nos entreprise de transport routier ». Concédant que la mise en œuvre d’un levier fiscal innovant pourrait être générateur de nouvelles inégalités entre entreprises et territoires, il indiquait par ailleurs que le Gouvernement était « très favorable aux propositions de la commission des finances visant à permettre au Sénat d’assurer un suivi de la mise en place et de l’incidence de la taxe ».
Comme expliqué dans ma note du 2 décembre dernier, la commission des finances du sénat avait demandé et obtenu du gouvernement qu’il présente en décembre 2009 ses options de mise en œuvre de la taxe (la taxation devrait être mise en œuvre au 01/01/2011) ; la question de la modulation par région devant être réexaminée à la lumière des simulations présentées…
C’est un tout autre propos qu’a tenu Jean-Louis BORLOO dans sa réponse publiée le 16 décembre dernier : « L'exemption de la totalité du réseau routier breton de l'écoredevance ou la mise en oeuvre d'une modulation de cette dernière sur l'ensemble de son territoire, semblent à cet égard impossibles à justifier, d'autant que le principe fondamental d'égalité des citoyens devant l'impôt s'y opposerait également. »
Ainsi, d’un revers de main et bafouant totalement les engagements pris par son collègue ministre devant le parlement le 27 novembre 2008, JL BORLOO, tel un agent de police affecté à la circulation routière, nous gratifie d’un « circulez, y a rien à voir… » !
Les choses sont-elles en conséquence définitivement tranchées ? A mon avis non… Car la réponse du ministre BORLOO avait très certainement été rédigée par un fonctionnaire bien avant le débat du 27 novembre au Sénat.
En tant que finistériens, il nous appartient donc de prendre D. BUSSEREAU au mot : l’Ecotaxe ne doit en aucune façon « remettre en cause la compétitivité de notre « Pen ar bed ».
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