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17/02/2014

Retour sur le voyage du Président aux USA Croissance : La France dispose de tous les ingrédients pour y arriver

eec14a4eabb7a0ecdbc0079ee4409b809d2f071e.JPGEn tant que vice-président du groupe d'amitié France - États-Unis, je me félicite de la tonalité optimiste de la récente visite d'État du Président Hollande aux États-Unis, sur les thèmes de l’économie et de la croissance.

François Hollande vient d’achever une visite d'État de trois jours aux États-Unis. De ce déplacement officiel, où le Président était entouré d’une quarantaine de dirigeants d'entreprises français, je retiens la note d’optimisme portée par les rencontres et les échanges qui ont eu lieu. La Silicon Valley reste un exemple à suivre dans sa logique de "fertilisation croisée" entre les universités, les start ups et les grandes entreprises américaines, au service de l’innovation, de l’esprit d’entreprise et de l’emploi. C’est ce qui a fait sa réussite et continue d’en assurer le succès (et les "success stories" !) depuis 30 ans.

La France dispose de tous les ingrédients pour arriver aux mêmes résultats : de bonnes universités, des cadres et des ingénieurs de haut niveau, de grandes entreprises de renommée mondiale, une dynamique de la création d’entreprise, notamment dans l’économie numérique, malgré la morosité économique. La France doit prendre les bonnes idées et développer ses propres recettes pour relancer sa compétitivité : le projet du plateau de Saclay porte par exemple cette ambition. A l’échelle Finistérienne, n’oublions pas que le technopôle Brest Iroise illustre aussi cette recherche de synergie... L’exemple de la société SATIMO, PME leader mondial dans la mesure des champs électromagnétiques, que j’ai visitée l’an dernier l’atteste.

Dans ce contexte rassérénant, le Président Hollande a annoncé plusieurs dispositions intéressant notre compétitivité et permettant d’améliorer l'image économique de la France. Les enjeux sont en effet colossaux pour notre économie : Plus de 2700 filiales d’entreprises françaises emploient 500 000 personnes aux États-Unis et 1 200 groupes américains comptent 440 000 salariés en France…

Dans le cadre du conseil de l'attractivité, les chefs d'entreprise seront notamment autorisés à recourir au « financement participatif », finançant ainsi leur projet auprès des internautes à hauteur de 1 million €, chaque particuliers pouvant investir 1000 €. Un visa de quatre ans sera en outre proposé aux investisseurs qui viennent s'installer en France. Jusqu'à 10.000 personnes pourront en profiter chaque année. Le Président Hollande a également relancé l’ide de « passeports talents » pour les créateurs étrangers.

La Commission des finances du Sénat s’était déplacée aux États-Unis en mai 2013. Dans ce cadre j’avais pour ma part notamment pu avoir d’instructifs échanges avec différents économistes sur la réforme de l’imposition des entreprises conduite outre atlantique.

En marquant sa détermination à retrouver le chemin de la croissance et par sa volonté d'encourager l'innovation, François Hollande adopte la bonne stratégie. C’est une condition essentielle qui permettra à la France de remonter dans le classement des pays les plus attractifs pour les investisseurs. Il en va de notre compétitivité et de l'emploi.

Photo de la présidence.

14/11/2012

Viva OBAMA

françois marc,barack obamaComme beaucoup de français, j'ai été très heureux de voir que OBAHMA avait été reconduit à la présidence des Etats Unis d’Amérique. Lors de ma visite sur place avec la délégation sénatoriale il y a deux ans, il nous avait été indiqué que peu de challengers républicains seraient en mesure de battre Barack OBAMA. D'autant que la droitisation accentuée du parti républicain conduit sans doute une partie de l'électorat modéré à rejeter cette tentation "conservatrice ultra". (On peut d'ailleurs noter une similitude dans la droitisation intervenant aujourd’hui au sein de l'UMP en France.)

Ce qui a frappé les médias ces derniers jours, suite à la victoire d'OBAMA, c'est que l'intéressé lui-même est apparu inquiet pour ce nouveau mandat qui s'ouvre et certains médias ont ait part d'une sensiblerie étonnante de l'intéressé, qui a versé une larme lors de son discours à son QG, ce qui n'est pas dans ses habitudes.

A vrai dire, on peut imaginer que Barack OBAMA qui est sans doute le mieux informé de ce qui attend les grandes puissances dans ce Monde de plus en plus conflictuel, est anxieux de savoir comment il va pouvoir mener son action à la tête des Etats Unis. Nul n'ignore en effet que les finances publiques américaines sont exsangues d'ailleurs plus encore qu'en Europe, même si on ne le dit pas, et que dans ces conditions, les Etats Unis, « Gendarmes du Monde », c'est une image qu'il va falloir sans doute mettre au placard. Or, s'il n'y a plus de gendarmes pour faire face à tous les conflits notamment ceux du Moyen Orient, on peut se demander comment va évoluer le Monde et on imagine volontiers OBAMA s'inquiétant de cette perspective sombre qui apparaît à l'horizon.

OBAMA a prouvé qu'il avait les compétences requises et les qualités humaines appropriées pour sa tâche. Espérons donc qu'il pourra placer les Etats Unis au cœur d'une stratégie de paix et de redressement économique dans le Monde.