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Dexia : la descente aux enfers

Dexialogo.jpgOn savait les banques de plus en plus fragilisées mais la situation de Dexia ne peut manquer de nous interpeler.

Voilà en effet une banque qui comme beaucoup d’autres a reçu des aides publiques très importantes lors du déclenchement de la crise en 2008 et qui aujourd’hui se trouve quasiment en dépôt de bilan. On parle ces jours-ci de démembrement du groupe, voire de dépeçage et on va créer ce qu’on appelle «une structure de défaisance» pour gérer les actifs résiduels de cette société.

On peut simplement rapprocher deux chiffres : les 5,5 milliards résultant de la boulette du trader Kerviel et les 4,5 milliards que vaut aujourd’hui la situation nette de Dexia ! On s’aperçoit donc que le système bancaire est en train de perdre totalement sa valeur.

On ne peut que regretter le manque de réactions des autorités publiques face à cette dérive des banques au cours des années passées et j’ai pour ma part, gardé un souvenir très précis et à la fois très amer du refus de la droite d’engager une véritable régulation à chaque fois que le sujet a été évoqué au Sénat, notamment dès 2003 avec le projet de loi de sécurité financière, sans oublier le texte sur la nouvelle régulation économique et également le texte sur la transposition de la nouvelle directive sur les marchés financiers. Dans toutes ces situations pendant les dix dernières années, la droite française s’est montrée totalement sourde à nos préconisations d’une régulation accentuée. Les banques se sont dans ces conditions adonnées à des exercices spéculatifs invraisemblables et Dexia illustre aujourd’hui parfaitement le résultat auquel on est parvenu. Hélas !

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18/10/2011 | Lien permanent

Finances locales : Des élus locaux en manque total de repère

question crible.jpgA mon sens, le malaise des territoires tient pour partie à la question des ressources des collectivités territoriales et des financements susceptibles d’être mobilisés pour l’investissement. A l’occasion des questions cribles sur le « malaise des territoires », je me suis exprimé au Sénat mardi 18 octobre rappelant que les collectivités territoriales assurent plus de 70 % de l’investissement public en France. Dorénavant, de quels moyens vont-elles disposer pour financer cet investissement ?

Gel de leurs ressources traditionnelles provenant du budget de l’État, réduction de le autonomie financière, difficultés de contrcztion d'emprunts, augmentation de leur contribution à la rigueur (200 millions d'euros supplémentaires, budget 2012)...  A la clé, on le voit bien se pose la question du maintien d’un service public de proximité...

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21/10/2011 | Lien permanent

Libre admiration des collectivités : Restons vigileants.

ifrap.jpgInsidieusement, le gouvernement parvient aujourd’hui à limiter le pouvoir des décideurs locaux. Cette centralisation trouve de plus en plus d'écho et de défenseurs dans l’expression libérale.

On peut ainsi voir formuler des propositions totalement affranchies des acquis de la décentralisation. Dernier exemple en date, le think tank Ifrap (Fondation pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publique) qui estime qu’un réel effort de rigueur exigerait de faire sauter le sacro-saint principe de « libre administration » des collectivités locales, en leur imposant le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Les communes refusant en outre de fusionner perdraient une partie de leurs dotations !

La décentralisation reste donc une bataille d’actualité, pour laquelle nous devons rester en alerte !

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21/10/2011 | Lien permanent

Sur les jeunes et l’EUROPE…

IMG_1313 [1280x768].JPGA en croire divers résultats électoraux, il est accablant de reconnaître que l’extrême droite progresse partout en Europe… L’année 2010 reste à cet égard un concentré saisissant de la montée des nationalismes : Ligue du Nord en Italie, le PVV de Geert aux Pays-Bas, le FPO en Autriche, le Parti Jobbik en Hongrie, Suède,…

Quel est le ressort principal de ces scores significatifs obtenus aux élections ? Le repli sur soi, la peur de l’autre, la montée du nationalisme, la crainte de l’étranger…

L’idée d’une EUROPE forte est bien sûr battue en brèche par ces courants nationalistes… Il urge de réagir !

Face à de telles considérations anxiogènes, comment réussir à ce que la jeune génération, défende, à son tour, l’ambition européenne ? De moins en moins de monde pour défendre la solidarité européenne c’est le risque est de se contenter d’une Europe a minima… Gardons à l’esprit que l’Europe ne va pas de soi, qu’elle reste un processus en cours de construction et de légitimation. Comment conduire l’opinion publique européenne à revendiquer une Europe plus forte et un budget européen plus important ? Une solution parmi d’autre : Développer des actions à forte valeur ajoutée européenne. Des investissements au niveau européen aboutissent par exemple à réduire les dépenses nationales. Ils peuvent donc permettre d’éviter le conflit larvé entre des pays dits « cigale » et des pays dits « fourmis »…

A travers ses effets vertueux et ses effets de masse, ce type de mutualisation européenne constitue une issue par le haut de la crise que le monde traverse… C’est le sens des propos que j’ai développés lors de la réunion proposée par le City-Group à BREST, le 29 septembre dernier.

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05/10/2011 | Lien permanent

Cumul des mandats

cumul mandat.jpgTrès régulièrement et encore ces jours-ci, le thème de cumul des mandats alimente le buzz des sphères politiques.

Ce n’est certes pas un sujet mineur…

J’ai pour ma part continuellement défendu la même position sur ce sujet depuis mon élection au Parlement en 1998 :

          • Autant que faire se peut, éviter de cumuler une fonction parlementaire avec une fonction exécutive locale. Je me suis appliqué ce principe à moi-même en démissionnant en 1999 de la Présidence de la Communauté de communes et en m’écartant de la fonction de Maire après 18 ans de mandat.

          • Pour autant, l’idée du mandat unique d’un sénateur me parait inappropriée. Le Sénat est en effet la «chambre des collectivités»…  Dès lors, ne pas avoir de mandat local (non exécutif) ne met pas en capacité d’optimiser son mandat national, ni de percevoir au mieux les enjeux du terrain.

Quant au cumul d’indemnités, rien n’oblige un élu à percevoir toutes les indemnités que la Loi conduit à lui attribuer. C’est en application de ce principe que, pour ce qui me concerne, j’ai renoncé à bénéficier de l’indemnité que le Conseil général verse aux élus du Département.

Il va de soi que ceci n’atténue en rien ma volonté de servir au mieux le canton de PLOUDIRY et les intérêts des finistériens !!

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09/10/2011 | Lien permanent

Session 2010/2011 : Le compte-rendu annuel adressé aux élus

cra 2011.jpgAu sortir des élections sénatoriales du 25 septembre, la gauche devient pour la première fois majoritaire au Sénat. C’est dans ce contexte historique particulier qu’avec mes collègues sénateurs finistériens, j’ai adressé aux élus locaux notre rapport d’activité sénatoriale pour la session parlementaire 2010/2011. Pour la troisième année, Jean-Luc FICHET, Maryvonne BLONDIN et moi-même proposons ce document commun qui centralise nos activités parlementaires respectives et communes.

 

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30/09/2011 | Lien permanent

Les grands électeurs en ont eu marre !

bel-10550539lyqie_1713.jpgLa fièvre des grands soirs électoraux était palpable hier soir au sénat ! Quel tsunami !

La gauche devient pour la première fois majoritaire au Sénat : 177 sièges (sur 348), soit deux de plus que la majorité absolue ! Cette alternance inédite à la chambre haute laisse augurer de nouvelles perspectives de travail parlementaire tant dans la représentation des collectivités territoriales qu’en matière de contrôle de l'exécutif…

Ce résultat historique particulier résulte de victoires locales exemplaires ! A cet égard, je me réjouis de la nouvelle configuration de la Bretagne :

  • Trois sénateurs de gauche sur quatre en Finistère ;
  • Trois sénateurs de gauche sur quatre en Ille-et-Vilaine ;
  • Trois sur trois en Côtes d’Armor ;
  • Trois sur trois en Morbihan ! 

Cette nouvelle cartographie est à l’image des dernières évolutions apparues lors des régionales de 2010. J’observe en outre que la Bretagne est fortement ancrée dans l’intercommunalité. Il n’a échappé à personne que la réforme territoriale voulue par le gouvernement et sa majorité remet en cause un principe de base de la démocratique et de la République décentralisée, celui de la « libre administration des collectivités ».

A travers le scrutin de dimanche, les élus des territoires ont manifesté leur ras-le-bol face à ce mépris affiché par N. SARKOZY et son gouvernement.

Prochaine échéance : la présidence de la Haute Assemblée

Jean-Pierre BEL est pour moi l’homme de la situation !

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26/09/2011 | Lien permanent

Pourquoi je vote HOLLANDE…

HOLLANDE 16 octobre.JPGLes primaires citoyennes ont mobilisé près de 2 millions de personnes ce 9 octobre 2011 : c’est là une grande avancée pour la démocratie participative dans notre pays.

Ce premier tour a permis à chacun d’exprimer ses idées et de choisir dans un panel large de candidatures.

Le choix à faire le 16 octobre a une portée solennelle : il s’agit en effet de désigner le candidat le mieux à même de « rassembler » et de porter les couleurs de la gauche face à Nicolas SARKOZY.

Pour ma part, j’ai fait le choix de François HOLLANDE pour trois principales raisons :

  1. En tant que breton attaché à la décentralisation, j’ai la conviction qu’il a un réel souci des territoires, de la vie spécifique des régions et du service public de proximité. HOLLANDE est un vrai décentralisateur !
  2. La situation catastrophique de l’Economie française et de nos finances publiques me conduit à privilégier le candidat qui me semble le mieux à même de redresser l’Economie, d’assainir nos finances et ainsi de combattre efficacement le chômage. François HOLLANDE a une réelle ambition pour la France !
  3. L’Europe devra demain être un puissant levier de redressement, de régulation et de protection des citoyens. Face à cette exigence, François HOLLANDE me parait le plus cohérent et le plus ambitieux. Il ne peut y avoir de double discours sur l’Europe…. Le volontarisme de HOLLANDE me parait bien correspondre à l’esprit pro-européen des bretons… 

Face à SARKOZY, François HOLLANDE est, me semble-t-il, le bon candidat du changement.

J’invite donc à voter François HOLLANDE le 16 octobre.

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10/10/2011 | Lien permanent

Transparence, transparence, transparence

image note blog.pngOn attend davantage de transparence sur l’action du Parlement. A cet égard, je vous invite à consulter la page qui est dédiée à mon activité sénatoriale sur le site Internet "NosSenateurs.fr".

 

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10/10/2011 | Lien permanent

Quand le breton trouve droit de cité au sénat

France 3 blog.jpgLa vidéo de France 3 sur François MARC et les bretons à la Chambre Haute, diffusée lors du JT Local 12/13 - An Taol Lagad du vendredi 7 octobre 2011 à 12h00.

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12/10/2011 | Lien permanent

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