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Le dimanche 17 juin, votre vote compte !
Dimanche 17 juin se joue le deuxième tour des élections législatives. Certes, la droite peut d'ores et déjà compter sur une majorité parlementaire à l'Assemblée nationale. Mais nous ne devons pas nous laisser décourager ! J'ai saisi l'occasion de la campagne législative pour venir à votre rencontre et vous convaincre de l'importance de votre vote. C'est aussi ce que j'aimerais faire ici, en vous disant que les élections sont notre respiration démocratique et qu'il est bon de faire entendre sa voix. Quelle meilleure garantie pour que le pluralisme puisse garantir la qualité des choix démocratiques dans notre pays. Votez dimanche prochain, encouragez votre entourage à voter, et n'hésitez pas à vous renseigner sur les nouvelles modalités simplifiées de procuration.
15/06/2007 | Lien permanent
Protocole de Londres, y a-t-il danger pour les PME françaises ?
L'agitation permanente du Président Sarkozy et de son équipe gouvernementale ne les conduit-elle pas à vouloir régler les problèmes avec trop d'empressement, et sans prendre la mesure des enjeux ? C'est à mon avis la véritable question que soulève la récente polémique autour de la signature du Protocole de Londres. Cet accord que la France n'a pas encore ratifié prévoit de supprimer l'obligation de traduire dans toutes les langues les brevets déposés. Sachant que seuls 7% des brevets sont déposés en langue française, ce seront donc 93% des brevets qui risquent d'échapper à la compréhension et donc à la veille concurrentielle exercée par nos PME, souvent peu dotées en personnels qualifiés. Les tenants du Protocole ont beaucoup fait savoir que le système actuel méritait d'être assoupli pendant la campagne présidentielle, et ils sont aujourd'hui sur le point d'obtenir gain de cause en trouvant dans l’activisme médiatique du gouvernement un terrain favorable. Mais la signature d'un tel accord ne va pas sans soulever des questionnements : Comment les petites entreprises que l'on entend favoriser pourront-elles avoir accès aux brevets déposés par leurs concurrentes étrangères si ces brevets ne sont plus traduits en français ? Quelle sera la situation des traducteurs ? Et quelle place pour la langue française ? Sans traductions des brevets, ne risque-t-on pas une dépendance juridique et technologique vis-à-vis des multinationales anglo-saxonnes ou japonaises ? Il me semble dans tous les cas que la précipitation perpétuelle du gouvernement n'est pas bonne conseillère en la matière, et que l'enjeu mérite réflexion.
25/07/2007 | Lien permanent
Forum de l'Algue : Lanildut en fête
Dimanche 22 juillet 2007, j'ai eu l'honneur d'inaugurer à Lanildut (29) le Forum de l'Algue, manifestation haute en couleurs qui vise à mettre en avant toute la filière d'exploitation des algues marines. Les eaux bretonnes abritent plus de 500 espèces algues. Environ 700 tonnes d'algues sont récoltées chaque année en Bretagne (première zone de production de l'hexagone), ramassées par une cinquantaine d'exploitants. C'est dans les années 90 que Lanildut est devenu le premier port européen de débarquement de goémon. Aujourd'hui, près des 3/5ème de la production française y sont débarqués : soit 35 000 tonnes par an, par une flottille d'une trentaine de bateaux adaptés. Ces algues sont cueillies dans l'archipel de Molène, un des plus grands champs d'algues du monde… Des entreprises finistériennes telles que DANISCO, DEGUSSA, Algues de Bretagne, Océalys, Sciences et Mer… démontrent jour après jour que la valorisation "haut de gamme" de cette ressource rare des côtes européennes est un atout économique incontestable pour le département. Gageons que le parc marin d'Iroise sera par ailleurs un atout pour une exploitation optimale de la ressource dans l'archipel de Molène.
26/07/2007 | Lien permanent
Au Sénat, les réactionnaires en lutte contre l’impôt ”idéologique”
"Il y a des riches et des pauvres ! Et ben voilà, cela n’est pas une gêne, tant mieux pour ceux qui ont réussi…"- "C’est bien que certains aient de la chance dans la vie… tant mieux pou eux s’ils ont pu s’enrichir…"- "L’impôt ne doit pas être confiscatoire…"- "Les impôts progressifs sont des impôts idéologiques…"- "Il faut supprimer au plus vite cet impôt sur le fortune ; si mal vécu dans notre pays…"J’arrête là cette petite récapitulation de quelques déclarations entendues au Sénat les 26 et 27 juillet 2007 lors du débat sur le paquet fiscal Sarkozy, de la part de leaders reconnus de cette droite décomplexée qui affiche aujourd’hui clairement son ambition : restreindre progressivement la portée de l’impôt progressif. Figurant à l’article 13 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, adoptée en1789, le principe de l’impôt progressif s’est trouvé concrétisé en France au travers de dispositifs fiscaux tels que l’impôt sur le revenu, l’impôt sur la fortune ou les droits de successions. De nombreux autres pays européens ont d’ailleurs appliqué encore plus largement qu’en France ce principe fiscal qui consiste à "solliciter les contribuables à hauteur de leurs facultés". Mais prenons garde, car l'impôt progressif est aujourd'hui sous le feu des critiques des "néo-libéraux" français. On sait que depuis 1995, les recettes provenant des impôts progressifs (notammant l'impôt sur le revenu) ont progressé de seulement 29 % alors que les recettes de TVA ont augmenté de 63 %. C'est cette différence de traitement que certains cherchent aujourd'hui à accentuer et Madame Lagarde, Ministre de l'Economie, n'a en rien renié cette perspective lors des débats au Sénat. Après mai 68, ce serait donc 1789 que certains voudraient revisiter ? Alerte...
30/07/2007 | Lien permanent
Tour de France : des dopés ? quels dopés ?
Ainsi donc, il y aurait eu dans ce Tour de France 2007 quelques "dopés" qu'il faudrait exclure au plus vite du circuit, quelques tricheurs qu'il faudrait démasquer pour pouvoir rapidement réhabiliter la grande masse des courreurs cyclistes "propres" ? Et l'on pense à ce pauvre Rasmusen ou à Vinokourov le mal-aimé. Bien-sûr, on ne peut que sourire de ces déchainements médiatiques et de ces déclarations courroucées des "responsables" d'équipe ainsi que des responsables des grandes fédérations sportives internationales !Car le dopage des sportifs est aussi vieux que le sport lui-même. Il y a exactement 40 ans, Tom Simpson grand champion anglais, mourrait d'une overdose sur les pentes du Mont Ventoux. Que de progrès depuis cette période en matière de techniques de dopage ! Que d'argent englouti dans les circuits de "préparation médicale" des grands sportifs...Ne soyons pas dupes : tous les coureurs qui montent les cols à la vitesse de Rasmusen sont dopés ; les champions de tennis qui se dépensent toute l'année sur les circuits internationaux se ne contentent pas de jus de carotte au petit-déjeuner ; les footballeurs "en bleu" qui ont gagné la coupe du monde de foot en 1998 n'ont pas carburé uniquement à l'eau de Vichy ; les recordmen du monde du 100 m doivent leur musculature de cheval à autre chose qu'aux footings matinaux de décrassage !Les sportifs qui ont, hélas pour beaucoup d'entre eux, recours à la dope sont-ils coupables ? A mes yeux, non. Car ils sont bien les otages d'un implacable système sportif de plus en plus inféodé aux forces de l'argent-roi et soumis à une marchandisation exacerbée... L'homme, ou la femme, écrasé(e) par le système : joli sujet de philosophie !
31/07/2007 | Lien permanent
Les collectivités locales ne financeront pas le bouclier fiscal
Lors de l'examen au Sénat du Projet de Loi travail, emploi et pouvoir d'achat (TEPA), le 27 juillet dernier, j'ai eu la satisfaction de voir le rapporteur général, Philippe Marini, se rallier au nom de la Commission des Finances, à l'une de mes propositions. Il s'agit d'un amendement que le groupe socialiste avait déjà déposé en décembre 2005 lors de l'examen du Projet de Loi de Finances pour 2006 et qui proposait de sortir explicitement les collectivités du financement du bouclier fiscal. Pour les Sénateurs socialistes, il n'était pas acceptable que le très contraignant système du bouclier fiscal, qui vise à plafonner l'imposition à 50 % des revenus, soit endossé par les collectivités locales. Cela représentait un manque à gagner non négligeable pour les recettes locales. En décembre 2005, lors de l'examen du texte, la Commission des Finances, puis la majorité sénatoriale, avaient repoussé cet amendement. A l'occasion du Projet de Loi TEPA, elles se rangent aujourd'hui à nos vues et considèrent que l'Etat devra compenser à due concurrence la perte de recettes des collectivités locales induite par le mécanisme de bouclier fiscal. Ce sont ainsi 75 millions que l'Etat prendra en totalité à sa charge grâce à cet amendement adopté en séance le 27 juillet. Je ne peux naturellement que me réjouir de ce ralliement à ma proposition de l'ensemble de la Commission des Finances et du Sénat.
01/08/2007 | Lien permanent
Captages d'eau en Bretagne : Quand Helmut ne s'en laisse pas conter !
Dans le cadre d'une mission du Conseil général à BRUXELLES, j'ai participé à la rencontre de la délégation finistérienne avec Helmut BLOECH, responsable de l'unité "PROTECTION DES EAUX ET DES MERS" de la Commission Européenne.La question des captages d'eau en Bretagne a bien entendu été évoquée. Mais l'échange a, sur ce sujet, été de courte durée !Visiblement, Helmut trouvait presque déplacé ce nouveau questionnement sur la mise en œuvre d'une lourde sanction à l'encontre de la France pour non-respect de la fameuse directive sur les pompages d'eau brute.Sa réponse sans détour (mais avec un demi sourire !) n'ouvrait aucune porte à la discussion : "Nous avons fêté il y a deux ans le 30ème anniversaire de la fameuse directive… ceux qui font mine de la découvrir aujourd'hui sont de mauvaise foi. Je n'ai rien d'autre à ajouter…"Ce jugement froid d'Helmut m'a conduit à penser que vraisemblablement, la France ne pouvait hélas faire autrement que de payer sa contravention de 30 millions d'euros !
29/06/2007 | Lien permanent | Commentaires (1)
A lire dans La Tribune
En lien avec la note que j'ai posté la semaine dernière sur une probable pénurie alimentaire, je vous conseille vivement la lecture de cet article paru dans La Tribune aujourd'hui : "Pourquoi la baguette de pain va coûter 2 euros". C'est très éclairant sur les enjeux agroalimentaires actuels.
22/06/2007 | Lien permanent
Semaine de l'innovation en Bretagne
La Région Bretagne organise du 25 au 29 juin la première semaine de l'innovation. Brest, Vannes, Rennes, Quimper… et encore bien d'autres villes bretonnes, se mobilisent sur ce thème essentiel. Car, on pourra s'en rendre compte au cours des multiples ateliers, portes ouvertes et conférences de cette semaine, l'enjeu de l'innovation nous concerne à tous les niveaux : économie (industrie, technologies d'information et de communication..), environnement (éco-production, nouvelles énergies…) emplois (financement, aide à la stratégie innovante…). Les PME et TPE seront mises à l'honneur, de même que les secteurs d'excellence de la Région Bretagne : mer, automobile et agroalimentaire. Je vous encourage vivement à consulter le programme en ligne sur www.innonvons.fr et à nous rendre visite sur les différents sites de la semaine de l'innovation.
22/06/2007 | Lien permanent
Députés : Le Finistère en pointe sur la parité
Si les femmes n'ont jamais été aussi nombreuses : 107 (sur 577), contre 76 dans l'Assemblée sortante, c’est à gauche que la parité s’est le mieux appliquée lors de ces législatives. Le PS a présenté 45,5 % de candidates (contre 34,6 % en 2002), le PCF 46,5 % (contre 43,6 %), et l'UMP 26,5 % (contre 19,6 % cinq ans auparavant). Les femmes sont même plus nombreuses à gauche (61) qu'à droite (46), alors que l'UMP détient la majorité absolue !Avec moins de 20 % d'élues à l'Assemblée nationale (les femmes représentent 53 % de la population française), la performance reste certes modeste. Quelques-unes des nouvelles élues du Palais-Bourbon ont rapporté de belles victoires à la gauche : Bordeaux, le XIIème arrondissement de Paris, Toulouse,… Finie l’époque où les femmes se voyaient confier les causes perdues et les circonscriptions réputées imprenables !Pour sa part, le parti socialiste du Finistère envoie à l’Assemblée nationale 3 femmes socialistes (Marylise LEBRANCHU et Patricia ADAM reconduites et la fraîchement élue Annick LE LOC’H) et 2 hommes (Gilbert LE BRIS reconduit et Jean-Jacques URVOAS, nouvellement élu) sur les 8 circonscriptions que comporte le département.
20/06/2007 | Lien permanent