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Rechercher : attractivité

Bonne année 2011

index.jpg Bloavez mad d'an oll

      A Happy New Year

Les Français seraient nous dit-on le peuple le plus pessimiste au monde !

Petite suggestion : qu'en 2011 chacun sur notre beau territoire s'emploie à son niveau à démontrer que cette assertion est fausse, totalement fausse.

Vive la joie, l'optimisme et la bonne humeur donc !

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04/01/2011 | Lien permanent

Pour l'Oncle Sam, les Européens seraient-ils donc tous des pelés et des galeux ?

index.jpgLes visites aux Etats-Unis sont parfois sources de surprises désagréables. Ceci vaut par exemple pour l'opinion qui y est entretenue au sujet de "nous autres Européens". J'avais déjà eu l'occasion de la constater lors de mon séjour à Washington en septembre 2010.

En lisant l'ouvrage récent d'Edouard Tétreau (économiste français qui a séjourné 3 ans aux USA de 2008 à 2010) et intitulé 20 000 milliards de dollars, on ne peut que se désoler de voir cette dérive (récente ?) de l'opinion américaine.

Et Tréteau souligne à quel point le "sauve qui peut" généralisé et le désir de sauvetage du "roi dollar" peuvent mener à tous les excès.

Selon lui, tout serait bon pour déstabiliser l'euro et miner la crédibilité de cette vieille Europe, et ceci dans le but de réorienter au maximum les flux financiers mondiaux vers le dollar de manière à le préserver de l'effondrement.

Tréteau cite ainsi les propos d'éminents leaders d'opinion américains et de médias "grand public" :  "Du Financial Times au Wall Street Journal, il est aujourd'hui assez commun de tirer à boulets rouges sur la crise de l'euro, l'explosion imminente de l'Union économique et monétaire européenne, la gabegie des économies espagnole, italienne, portugaise, sans parler de cette "douce France" où l'on ne serait pas harassé par le travail..." ; "l'Europe est accablée de tous les maux"...

"Le mot d'ordre est donné, il doit permettre grâce à un incessant et organisé bourrage de crâne de conduire l'opinion américaine à considérer que les USA détiennent la ligne salvatrice face à la crise... L'Amérique doit redevenir le point d'ancrage, le refuge pour un monde en pleine crise...We have to be viewed as a stable, safe heaven."

Quand on sait la responsabilité immense des Américains dans le déclenchement de cette crise, on ne peut que rester abasourdi devant cette mauvaise foi organisée...

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12/01/2011 | Lien permanent

Les marchés agricoles ne doivent pas devenir les nouveaux terrains de jeu des spéculateurs

volatilité prix agric..jpgDepuis un certain nombre de mois déjà, la spéculation sur le cours des matières premières affecte les marchés agricoles. L’emballement des prix sur les marchés financiers se répercute ensuite sur les marchés physiques, de plus en plus en proie à la volatilité des prix des matières premières.

Le surenchérissement des cours des céréales est lourd de conséquences, que ce soit pour les consommateurs ou les éleveurs. Dans certaines parties du monde ou pour certaines catégories de populations, se nourrir devient trop cher. Le vent de panique sur le riz illustre combien l’économie libérale ne permet pas de répondre à la demande alimentaire mondiale. Les effets de cette volatilité sont également douloureux pour les éleveurs exposés à une perte de rentabilité. Les prix des céréales, entrants de la production agricole, influent directement sur la situation financière des exploitants.

Dans notre région et pour certaines productions, il a été fait le choix d’importer de tels entrants. La crise des éleveurs porcins illustre aujourd’hui à quel point la situation peut se compliquer face à une telle volatilité des cours.

Il est toutefois difficile pour les exploitants d’échapper à la marchandisation et au système spéculatif. Si la base du métier d’agriculteur reste l’agronomie, la financiarisation entre, bon gé mal gré, en ligne de compte dans l’activité de tout exploitant et devient partie intégrante du métier. Les arbitrages liés aux différentes situations de marché tout comme la déconnexion avec le rythme des cultures exigent par exemple de s’engager, plus ou moins activement, dans le système financier des marchés agricoles.

Alors que nous assistons au contraire aujourd’hui à la captation des marchés agricoles par les acteurs financiers qui en font leur nouveau terrain de jeu, l’agriculture doit bénéficier d’un régime particulier dans le cadre de l’OMC. Elle ne pas devenir une variable d’ajustement des échanges mondiaux. Espérons que la direction de la présidence française n’oublie pas ses ambitions affichées dans le cadre du G20…

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11/02/2011 | Lien permanent

La santé des agriculteurs, exposés aux pesticides : Conclusions attendues pour 2012

mâche.jpgA l’occasion d’une Question Ecrite, j’interrogeais en décembre dernier le ministre de l’agriculture sur les risques engendrés par l'utilisation de pesticides dans le cadre de productions agricoles. Si l’utilisation de produits hautement toxiques (comme le Metam sodium par exemple) peut être à l'origine de pollutions diffuses et source de catastrophes écologiques, elle n’est pas sans danger pour l'agriculteur lui-même qui s’expose, de par la manipulation de telles substances, à un grand risque sanitaire.

Sur ce dernier point, je me réjouis qu’un programme d’observation directe de l’exposition des agriculteurs aux pesticides soit enfin déployé. Chargée de la mise en œuvre de cette étude, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et de travail) doit rendre ses conclusions d’ici à 2012.

A suivre de près donc.

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15/02/2011 | Lien permanent

Les collectivités locales sont des acteurs économiques incontournables, qu’on se le dise !

image note blog INSEE.pngDans ses tableaux annuels, l’INSEE a récemment rappelé le rôle de la dépense publique en soutien à l'économie. Vu la situation critique que nous traversons sur le plan économique et social, cette donnée n’est évidemment pas à laisser de côté.

 

Les analyses de l’INSEE ne disent donc aujourd’hui rien d’autre :

  • « les collectivités territoriales ont quasiment maintenu leur effort d'investissement en 2009 au niveau de celui des années précédentes, en partie grâce au versement anticipé du fonds de compensation de la TVA. Cette avance de l'État a permis de soutenir le secteur du bâtiment et des travaux publics sans recourir massivement à l'emprunt, voire même en le réduisant ».
  • « Le secteur communal réalise, à lui seul la moitié de l'investissement public ».

On doit en effet bien avoir à l’esprit que, de plus en plus, les collectivités se trouvent en première ligne pour répondre à la crise économique et sociale. Leur besoin de ressources pérennes et prévisibles est donc bien compréhensible ; il en va du développement du service public local et de nos territoires…

Régulièrement dévalorisées par les responsables nationaux et même regardées comme des freins, les collectivités assurent pourtant un rôle moteur pour la croissance, à travers l’investissement public local. Loin d'être un handicap, la décentraliation à la française mérite d'être davantage reconnue et soutenue.

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28/02/2011 | Lien permanent

Cantonales 2011 : La décentralisation en danger

centralisation décentral.jpgLes élections cantonales 2011 n’ont pas été bien fameuses pour les partis soutenant Nicolas SARKOZY. Pour autant, le gouvernement pourra tirer argument des résultats, tout particulièrement de l’abstention pour légitimer sa volonté de réforme territoriale. Chacun sait que la fameuse réforme territoriale initiée en 2009, a vocation à terme à supprimer les Départements. Dans l’immédiat, il s’agit de supprimer les conseillers généraux en 2014 en créant le « conseiller territorial ». Mais au bout de quelques années, il est vraisemblable que les Départements ne disposeront plus que d’une administration « secondaire » au service de l’administration régionale et davantage dépendante du Préfet.

Si les électeurs boudent le scrutin cantonal, CQFD ! Car c’est bien le Département qui est visé l’on pourra légitimement le supprimer.

Mais ne nous trompons pas, si cette réforme territoriale est appliquée, c’est bien l’esprit de la décentralisation de 1981/1982 qui est remis en question. On voulait à l’époque apporter le pouvoir au plus près du citoyen. On voulait à l’époque enlever la tutelle du Préfet sur le Président du Conseil général et de la même façon, libérer le Maire des injonctions du Sous-préfet. Il s’agissait de donner de la responsabilité aux élus locaux. Ceci a nécessité que des moyens financiers soient mis à la disposition des collectivités, ce qui a été fait par différentes réformes financières et fiscales au cours des vingt cinq dernières années.

Avec SARKOZY et son administration parisienne centralisée on voit bien qu’il a aujourd’hui volonté très nette de recentralisation, de réduire les moyens d’action pour les élus de proximité, de permettre à nouveau à PARIS et son administration centrale de tirer toutes les ficelles.

La faible participation des cantonales peut faire craindre que ce scenario centralisé voulu par la haute administration parisienne soit conduit à son terme et aboutisse donc un jour ou l’autre à la suppression pure et simple des Départements.

Pas sûr qu’un tel éloignement du pouvoir de décision des citoyens et des territoires départementaux soit source de réconciliation des électeurs avec la politique. Bien au contraire !

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29/03/2011 | Lien permanent

Toujours plus d’abstention ?

abstention.jpg(A propos des cantonales 2011)

On a pu entendre ces dernières années la thèse philosophique selon laquelle notre société allait inévitablement passer à une séquence historique dite «post démocratique».

Autrement dit, la démocratie aurait montré ses limites et on irait donc vers l’émergence d’un système de valeur donnant une place dominante, non aux « élections démocratiques », mais davantage à l’affirmation d’un modèle transversal fondé sur le leadership hyper-médiatisé et la prééminence des réseaux sociaux générateurs de «pensée unique».

La montée inéluctable du taux d’abstention d’une élection à l’autre pourrait conduire à penser que ce processus serait enclenché ; voire même arrivé à un point de non retour.

Les cantonales 2011 illustreraient de ce point de vue la marche en avant vers le «post-démocratique »… (seulement 44% de votants !)

Personnellement, je ne suis pas convaincu par cette explication très «philosophique» de l’abstention des 20 et 27 mars 2011.

L’explication est me semble-t-il plus pragmatique. Pour avoir rencontré de très nombreux électeurs (potentiels !) dans les divers «porte à porte» de la campagne, j’ai le sentiment que le raisonnement du citoyen est plus que jamais guidé par l’intérêt personnel immédiat ; «qu’allez-vous faire pour moi, mon pouvoir d’achat, ma sécurité, l’emploi de mon fils, etc.… ?».

A partir du moment où le plus grand flou règne sur la capacité des élus à améliorer très vite le sort de chaque individu, (et c’est inévitablement le cas en période de crise économique et financière), beaucoup d’électeurs gagnés par le «court-termisme» préfèrent s’adonner à l’abstention !

L’enjeu est donc des plus simples : redonner de l’espoir aux «citoyens-électeurs».

Ce sera l’enjeu fondamental de la présidentielle 2012.

Si la crédibilité du projet politique présidentiel permet d’ôter le doute chez les électeurs, la période «post-démocratie» pourra attendre !

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Suicide à l’université…

université.jpgLa presse locale du 31 mars a largement évoqué le suicide d’une universitaire brestoise. Les motivations réelles de la personne paraissent obscures. Néanmoins, un rapprochement a été fait avec le passage du dossier de l’intéressée devant la commission de spécialistes de l’UBO. Celle-ci avait en effet proposé que la période probatoire de stage soit prorogée d’un an avant la titularisation définitive de la maître de conférence stagiaire.

Au-delà de cet événement bien sûr dramatique, deux remarques peuvent, me semble-t-il, être formulées :

    1- La nomination d’enseignants universitaires ne pose pas clairement l’exigence d’une résidence sur place des intéressés… Ceci peut troubler la gestion des carrières et le fonctionnement des équipes d’enseignants chercheurs. Peut-on raisonnablement considérer que le service public d’enseignement supérieur, de recherche, d’encadrement administratif et de soutien aux étudiants peut être assuré de façon satisfaisante si une partie de l’équipe réside à 500 km ou parfois plus ? La réponse est clairement non.

     2- Si une commission de spécialistes composée de 10 membres se trouve contrainte de délibérer avec seulement deux présents (et donc huit absents), doit-on mettre en cause le travail des deux présents ou au contraire dénoncer la dérive d’un système où l’on peut trop facilement s’adonner à l’absentéisme volontaire ?

J’ai pour ma part toujours eu le plus grand respect pour la conscience professionnelle de ceux qui essaient de faire leur travail avec rigueur… «Les absents ont toujours tort» : vieil adage plein de vérité !

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04/04/2011 | Lien permanent

G20 : Barack es-tu là ?

françois marc,g20,criseOn attendait beaucoup du G20 de CANNES jeudi et vendredi dernier : le système financier mondial est en effet mal en point et l’Europe est inconfortablement installée dans l’œil du cyclone !

Hélas, les soubresauts de la crise grecque et les doutes sur la solvabilité de l’Italie ont restreint le champ de la réflexion et de la recherche de solutions coordonnées à dimension mondiale…

J’ai pour ma part trouvé Barack OBAMA très absent du débat et peu explicite sur le rôle de leadership qui incombe assez logiquement à son pays (1ère économie mondiale).

Il est vrai que les USA sont encore plus en déficit que la vieille Europe ! Il est vrai aussi que les américains se sont accordés en août dernier pour faire marcher la « planche à billets » et ainsi soulager progressivement, par une inflation croissante, la charge de la dette du pays. L’inflation n’est-elle pas une solution à courte vue ?

Certains diraient même la solution du pire consistant à privilégier la fuite en avant ? Ce sont là des questions à se poser.

Dommage donc que ce G20 en soit resté sur un très modeste cinéma cannois !

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08/11/2011 | Lien permanent

Pour un nouvel abattoir public au FAOU

abattoir public.jpgComme dans beaucoup d’autres régions, les filières « viandes » ont en Bretagne évolué depuis 50 ans, vers un modèle marqué par l’intégration et la privatisation des différents maillons de la chaîne. En matière d’abattage des animaux, on a ainsi vu disparaitre un à un les nombreux abattoirs publics locaux qui maillaient nos territoires ruraux.

L’abattoir du FAOU a fait exception à la règle…

Il permet aujourd’hui à un nombre d’éleveurs, de bouchers et de particuliers de pouvoir disposer d’un lieu approprié pour l’abattage et la mise en œuvre de circuits courts de distribution de viande fondés sur la qualité et la proximité.

Il est d’ailleurs à noter que le tonnage y augmente d’année en année et que la nouvelle politique agricole validée par la Région Bretagne met en avant l’idée de promouvoir le rôle de ce type d’abattoir de proximité…

J’invite donc pour ma part à rechercher au plus vite une solution pour que le projet de réhabilitation de l’abattoir du FAOU puisse trouver les financements nécessaires auprès des 26 communautés de communes du Finistère.

La qualité et la traçabilité alimentaires y trouveront sûrement leur compte !

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03/11/2011 | Lien permanent

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