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13/02/2014
De l’intérêt du Très haut-débit pour les entreprises…
Vendredi 7 février 2014, j’ai rencontré l’entreprise Cogédis Fidéor, située à Saint-Thonan. Son cas de figure démontre combien le très-haut débit est capital pour l’implantation territoriale des entreprises. Le siège de Cogédis Fidéor a notamment pu être maintenu à Saint-Thonan…
Le conseil général du Finistère a récemment déployé un tronçon de fibre optique le long de la voie express RN12 qui borde trois communautés de communes, membres du Pays de Brest. Conduit dans l’égide de la démarche « Penn ar Bed Numérique », ces travaux ont permis aux communautés de communes des Abers, de Landerneau-Daoulas et de Lesneven-Côte des Légendes d’investir et de proposer, avec l’aide du conseil régional et des fonds européens, du très haut débit aux entreprises présentes dans les zones d’activés économiques situées entre Kersaint Plabennec et Plouédern. Douze entreprises se sont déjà abonnées aux services proposés, opérationnels depuis l’automne dernier.
La fibre optique offre des avantages indéniables. Vendredi 7 février 2014, les élus communautaires et moi-même avons rencontré l'entreprise COGEDIS qui a souscrit à cette offre très haut-débit et dont le siège est située sur la ZA de Croas ar Neizic à Saint Thonan.
Spécialisée dans l’expertise comptable et détenant 87 agences en France, cette entreprise a exprimé combien le très haut débit état vital pour son développement. Grâce au très haut débit, elle a par exemple été en capacité de répondre à la croissance du trafic de données de 20% en 2013. Le très haut débit : c’est moins de papier, moins de temps, moins de déplacements, plus de télétravail et de formation à distance et donc autant de sources d’économies...
Pouvoir travailler en réseau et en sécurité avec toutes ses agences, du fait de la garantie récente d’un très haut débit sans limite à Saint Thonan, a par ailleurs permis à l’entreprise COGEDIS de maintenir son siège dans notre secteur et d’y créer des emplois, tout en favorisant le développement de l’entreprise au niveau national.
Dans le contexte actuel de concurrence, il est également intéressant de souligner qu’il est possible de négocier des baisses du prix des contrats avec les opérateurs télécom, du fait que la fibre optique est propriété des collectivités.
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12/02/2014
La Bretagne, première bénéficiaire de l’investissement d’avenir de la mission "Très haut débit"
Chargée d'organiser le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire d’ici à dix ans, la mission « Très haut débit » a récemment sélectionné les 25 premiers projets de couverture portés des réseaux d’initiative publique des collectivités territoriales éligibles à des subventions de l’État. La Bretagne doit bénéficier de l’enveloppe la plus importante, à hauteur de 152M€.
Le plan « France Très haut débit » constitue le plus grand chantier d’infrastructure (20 milliards €) du quinquennat. Faire du très haut débit une priorité pour notre pays constitue une des mesures phares en faveur de la relance de la production, de l’emploi et de la croissance.
Dans le cadre de cette mission « Très haut débit », le gouvernement a reçu 56 dossiers visant à faire subventionner des réseaux très haut débit (940 millions d'€ mobilisés). Dans cet appel à candidatures, la Bretagne ressort gagnante : elle recevra 152 millions €, soit plus de 16% des financements affectés via le fonds pour la société numérique (FSN) dans le cadre du programme d’investissement d'avenir.
Source d’attractivité pour le territoire, c’est une excellente nouvelle pour notre région et la collaboration initiée dans le syndicat Megalis.
Ayant profondément à cœur l’aménagement numérique de notre territoire et ayant toujours cru au bien-fondé de la couverture en « haut-débit » puis « très haut-débit » de notre extrême Ouest , je me réjouis de cette nouvelle.
Des retombées en termes d’emplois sont également à attendre du plan « très haut débit ». Une étude des Ministère des Finances et du Travail estime en effet à près de 20 000 emplois directs qualifiés les retombées engendrées par ce grand chantier sur le territoire national.
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11/02/2014
Retour d’expériences sur les rythmes scolaires, à Pont-de-Buis
L’UESR a organisé, vendredi 7 février 2014, une réunion d’échange et de retour d’expériences sur les rythmes scolaires.
Ayant mis en place la réforme lors de la rentrée passée, six élus ont apporté leurs témoignages : Gilbert MONFORT et Brigitte SIELLER à Rosporden, Andréa SAVARY à Milizac, Marc SAWICKI et Yann GUEVEL à Brest et Roger MELLOUËT à Pont-de-Buis.
J’ai pour ma part animé cet échange avec les participants. Il s’est avéré relativement complet dans les questions abordées, allant des raisons politiques ayant motivés ces élus à appliquer cette réforme dès septembre 2013 aux conditions pratiques dans lesquelles ils l’ont mis en place (concertation, organisation horaire, recrutement des intervenants, ajustements opérés).
Chacun a pu dresser un rapide bilan qui s’est avéré très utile pour les participants. Les conseils de ces élus « précurseurs » ont été très appréciés par ceux qui préparent l’application en 2014.
Photos : Jean-Yves Cabon.
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10/02/2014
Intercommunalité : Le Finistère à l’avant-garde !
Les chiffres de l’intercommunalité qui viennent d’être publiés par la DGCL (Direction Générale des Collectivités Locales) révèlent que 99,9% des communes sont aujourd’hui couvertes par une intercommunalité, ce qui représente 94,3% de la population du territoire français. Ces résultats rappellent combien la Bretagne et le Finistère ont été précurseurs en matière de coopération territoriale.
Née en 1974, la Communauté Urbaine de Brest a par exemple été la première coopération territoriale de ce type en France. Justifiant de compétences communautaires particulièrement intégrées, BMO fera bientôt valoir son nouveau statut de "métropole". Quarante ans après la création de la communauté urbaine, les conseils municipaux auront à se prononcer sur l’adoption par décret du statut de "métropole" (Voir l’interview de François CUILLANDRE).
Le Finistère compte par ailleurs trois Communautés d’Agglomérations : La Communauté d’Agglomération de Quimper, celle de Morlaix et plus récemment « Concarneau Cornouaille Agglomération », qui a accédé à ce régime le 1er janvier 2012.
Se démarquant par son initiative originale, le Département du Finistère créait en 1998 l’Observatoire de l’intercommunalité, favorisant ainsi le partage d’informations et l’échange d’expériences.
D’ailleurs, l’adoption du SDCI (Schéma Départemental de Coopération Intercommunale), en décembre 2011, s’est faite en douceur dans le Finistère, ce qui a démontré l’avance prise par nos collectivités locales sur ce sujet.
Pour des raisons historiques, économiques, culturelles, et quelquefois géographiques, le territoire finistérien bénéficie d’une propension au « travailler ensemble » observée chez les acteurs locaux et d’une manière générale, d’un type de gouvernance territoriale naturellement porté vers la coopération.
En ces temps de complexification de l’action publique sur le terrain, c’est une grande force qui mérite d’être valorisée. Ne l’oublions pas.
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