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04/07/2016

Energies marines : l’ambition bretonne porteuse de croissance bleue

carte_bretagne.jpgLors de sa session du 30 juin et 1er juillet 2016, le Conseil régional de Bretagne s’est fixé cinq orientations pour développer les énergies marines renouvelables (EMR). Forte de son indéniable potentiel dans les EMR, la Bretagne a décidé de développer des filières EMR à l'horizon 2030, autour de trois priorités stratégiques :

  • - Le développement de l'éolien offshore flottant pour positionner la Bretagne, et plus largement la zone atlantique, comme leader européen de l'éolien flottant ;
  • - La mobilisation des acteurs économiques et le développement des compétences industrielles bretonnes pour toutes les technologies EMR ; 
  • - La recherche de solutions énergétiques pour les îles bretonnes et les zones non interconnectées.

Comme l’ensemble des acteurs du territoire, je salue l’ambition bretonne pour cette filière d’avenir, source à la fois de "croissance bleue" et de transition énergétique.

Cette ambition se déclinera selon cinq enjeux prioritaires :

  1. La coordination et la planification énergétique et marine
  2. Le soutien aux projets d'exploitation de la ressource 
  3. Le soutien à l'activité économique et industrielle de la filière 
  4. La réalisation des infrastructures indispensables à l'accueil des EMR 
  5. L'attractivité et l'influence de la Bretagne, l'information du public.

24/06/2016

A PLOURIN (29), on valorise les déchets pour produire de l'électricité

IMG_5722.JPGJ'ai participé ce jour à l'inauguration de l'unité de méthanisation de PLOURIN PLOUDALMEZEAU. La SAS du Ménez Avel regroupe 12 exploitations agricoles du Pays de BREST et exploite une unité de méthanisation et 2 stations de traitement biologique.

Il est intéressant de noter que cette unité de méthanisation prend aussi en compte tous les déchets venant de BREST Métropole ainsi que les déchets ménagers des communautés de communes environnantes. Il s'agit donc bien d'un outil à vocation collective et ceci permet donc d'éliminer les déchets en produisant un compost de qualité et en même temps, de générer une production d'électricité sur des bases d'énergie renouvelable.

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Bon vent à la SAS de Ménez Avel dans cette exploitation d'une unité d'avant garde en matière de production énergétique et de diversification de l'agriculture.

13/06/2016

Des avancées importantes pour les agriculteurs dans le projet de loi "Sapin 2"

françois marc,sénateur,sénateur françois marc,finistère,bretagne,agriculture,région,département,commission des finances,safer,foncier,sapin 2,dominique potier,assemblée nationale,financiarisation,confédération paysanne,agrobusinessLors des dernières crises agricoles, la question de la répartition des profits au sein de la filière et d’un rééquilibrage du rapport de forces dans la négociation commerciale ont souvent été soumises aux élus.

De ce fait, je me réjouis de l’adoption à l’Assemblée Nationale, de dispositions nouvelles allant dans ce sens, dans le cadre de l’examen en première lecture du projet de loi relatif à la transparence, la lutte contre la corruption, et la modernisation de la vie économique dit "Sapin 2". Meilleure répartition de la valeur au sein de la filière alimentaire, relations commerciales plus transparentes, contractualisation rénovée… autant de mesures appréciables pour le monde agricole.

Pour ma part, je veillerai à ce que les avancées également obtenues en matière de préservation des terres agricoles et d’activité agricole soient maintenues ; l’agrobusiness et la financiarisation des terres agricoles étant la pire des dérives.

27/05/2016

Constructibilité dans les hameaux, notre courrier commun à la Ministre

page 1 du courrier commun.jpgEn ce moment, de nombreuses incompréhensions s’expriment en Bretagne sur des questions de constructibilité. Une certaine imprécision entoure en effet aujourd’hui les possibilités de construction sur ces espaces intermédiaires, non construits et entourés de parcelles bâties dans les hameaux, qu’on appelle communément les "dents creuses".

Dans notre Région, l’urbanisation s’est fondée depuis des décennies sur le développement des hameaux, sans que la constructibilité des dents creuses ne porte atteinte à la préservation de la terre agricole, ni au paysage.

C’est pour répondre au manque de sécurisation réglementaire sur ces fameuses "dents creuses", directement à l’origine du mouvement de contestation dit "des PLUmés", que nous avons, avec mes collègues socialistes parlementaires bretons, saisi la Ministre du Logement et de l’Habitat durable.

Je propose en téléchargement ce courrier commun et la réponse obtenue.

Sur le même sujet :
- Ma Question Écrite.
- Ma note du 5 janvier 2016: "Loi littoral : La capacité d’action des élus améliorée".

25/05/2016

Tout est bon dans… les algues finistériennes

françois marc,sénateur,sénateur françois marc,finistère,bretagne,mer,emr,glaz economie,croissance,emploi,emplois,filière,algues,territoire,commission des finances,innovation,région,département,penn ar bed,france 5France 5 propose une visite guidée chez un des leaders de la production d'algues alimentaires, dans le Finistère.

Intitulé "Algues, les délices de la mer", ce reportage montre combien notre région est en pointe sur cette filière, identifiée qui plus est "filière à fort potentiel" dans la GLAZ économie.

En plein essor, la filière "algues" trouve des applications dans le secteur alimentaire, la cosmétique, la santé, la nutrition, la biotechnologie… Autant de sources de croissance économique pour le territoire.

Voir la vidéo

06/04/2016

Agriculture : vers un accompagnement face aux aléas économiques

les-revenus-agricoles-2013-encore-plus-bas-qu-annonce.jpgJe me félicite de la large adoption de la Proposition de Résolution d’origine socialiste, présentée par Henri CABANEL, Franck MONTAUGE et Didier GUILLAUME, visant à mettre en place des outils de gestion de l’aléa économique pour les agriculteurs.

L’agriculture, patrimoine national et fleuron économique de la France traverse une crise sans précédent. La forte instabilité des marchés et la disparition des outils de régulation au niveau européen fragilisent le revenu des agriculteurs.

Le Gouvernement a largement pris la mesure de cette situation dramatique avec un plan exceptionnel de soutien et la décision, dernièrement, de baisser les cotisations sociales de dix points pour les agriculteurs.

Mais la solution ne peut venir uniquement du niveau national. A la veille des débats de la révision prochaine de la PAC, il est nécessaire de mettre en place des mesures d’accompagnement des agriculteurs sur les prix, en complément des dispositifs existants en matière de gestion des risques climatiques et sanitaires.

La large adoption de cette résolution ouvre la voie à la mise en œuvre, dans la future PAC, de mesures concrètes de mécanismes de gestion des risques économiques.

C’est l’étape indispensable à la construction d’un système de stabilisation et de garantie d’un revenu agricole respectueux des agriculteurs.

15/03/2016

Crise agricole : L’Europe évolue !

13834130.jpgFace à la gravité de la crise agricole, l’Europe semble prendre conscience de la nécessité de rétablir un équilibre indispensable entre l’offre et la demande.

Les engagements annoncés hier à Bruxelles par le commissaire Phil HOGAN devant les 28 ministres de l'agriculture laissent penser que la voix de la France a été entendue.

De nature à protéger les agriculteurs contre la chute des prix, ces mesures concrètes pour limiter la surproduction vont évidemment dans le bon sens. Ces mesures sont également le signe que l’Europe reconnaît l’erreur qu’a pu être la suppression des quotas laitiers. La politique de libéralisation à tout-va trouverait-elle aujourd’hui ses limites ? On peut le penser…

Que la Commission européenne ait donné un accord de principe à la France pour expérimenter l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les produits transformés est également une très bonne chose.

Les propositions françaises, partagées par une majorité d’États membres, ont été entendues.

Rompant avec sa posture des dernières années et dérogeant d’une certaine manière au droit de la concurrence, la Commission européenne a notamment pris les engagements suivants :

  • - Doublement des plafonds d’intervention pour la poudre de lait et le beurre.
  • - Engagement de remettre en place dans l'année des mesures de stockage privé pour le porc.
  • - Mise en place d’un observatoire sur les viandes bovines et porcines.
  • - Proposition d’un nouvel outil européen de garantie pour couvrir les risques financiers pris par les entreprises, afin de favoriser l'export.
  • - Aide à l’investissement dans des projets innovants ou structurants de la banque européenne d'investissement (BEI) aux agriculteurs et aux entreprises.

+ d'info :

"Crise de l’élevage : l’Europe décide de mesures concrètes pour limiter la surproduction".

14/03/2016

La "loi littoral" et l’agriculture au menu des maires ruraux

FullSizeRender-1.jpgL’Assemblée générale des maires ruraux du Finistère s’est tenue à GUIMILIAU, ce vendredi 11 mars 2016. Le sujet de la "loi littoral" a une nouvelle fois été longuement évoqué avec l’intervention de deux spécialistes (Loïg GOURVENNEC et Michel VASPART).

La question du "pastillage" en zone rurale a fait l’objet de longues discussions.

Le Président de la Chambre d’agriculture, André SERGENT, a évoqué la nécessité de préserver les intérêts du monde agricole, notamment au niveau du foncier.

La plupart de personnes présentes ont reconnu la besoin d’un ajustement réglementaire compte-tenu des chevauchements constatés récemment au niveau des réglementations excessives et des jurisprudences des Tribunaux administratifs.

A cet égard, il a été regretté que certains maires du littoral soient de plus en plus mis dans une insécurité juridique manifeste alors qu’aucune décision répréhensible de leur part ne peut être mise en avant.

Le second sujet important concernait la crise agricole et sur ce terrain, aussi bien le préfet que les représentants du département et de la région, Nathalie SARRABEZOLES Présidente du Conseil départemental et Laurence FORTIN, Vice-présidente de la Région, ont apporté des précisions quant aux actions aujourd’hui déployées pour aider l’agriculture à faire face aux effets de cette crise.

Les questions des reformes territoriales et des financements des collectivités ont bien entendu également été abordées lors de cette réunion qui regroupait une soixantaine de maires des communes rurales du Finistère.

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Le département et la région, invités à s’exprimer.

03/03/2016

Salon de l'agriculture : la Bretagne en force...

françois marc,agriculture,salon del'agriculture,bretagne,gwen ha duPhoto 1 : beaucoup de monde autour du stand régional

Les difficultés actuelles de l'agriculture sont bien sûr dan toutes les têtes. Mais le Salon de l'Agriculture reste malgré tout un événement exceptionnel couru par des centaines de milliers de visiteurs attentifs.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la Bretagne fait très fort par l'intensité de sa présence et la richesse des produits phares de l'agroalimentaire et de la pêche présentés autour du stand "Terre et Mer" activement soutenu par la Région Bretagne.

Ce mercredi 2 mars, à l'initiative de la Région, nombreux étaient les acteurs économiques et politiques de Bretagne rassemblés autour du "Gwen ha du" !

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Photo 2 : le drapeau breton flotte sur de nombreux stands

 

 

 

 

 

 

 

Photos 3 et 4 : au moment des interventions officielles : Olivier ALLAIN, VP de la Région Bretagne, Jacques JAOUEN Président de la Chambre d'Agriculture, Olivier LE NEZET Président du Comité Régional des Pêches

 

29/02/2016

Pour diminuer les charges : les CUMA ont du bon !

FNCUMA.gifA l’heure où le secteur agricole s’active à traiter la question de la réduction drastique des charges, je relève avec intérêt cet article publié dans la revue "Terra" du 27 février 2016 et intitulé "Les Cuma observatrices et actrices dans la crise agricole" (lire l’article).

Regroupant des agriculteurs qui investissent ensemble dans du matériel et s’organisent pour utiliser ces équipements sur leur exploitation, les Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) rencontrent aujourd’hui un certain succès.

A juste titre, l’article rappelle combien le contexte actuel "oblige les agriculteurs à se poser la question de l'investissement matériel, son coût, et l'opportunité de le partager." Dans un secteur économique où la diminution de charges structurelles doit être accélérée, ces mutualisations dans l’achat du matériel (l’investissement en machinisme s’avère souvent extrêmement lourd) participe d’une stratégie de "bon sens", de "bon sens paysan" peut-on même dire !

Dans le milieu agricole et rural, les CUMA jouent de ce fait un rôle important dans la mise en place de démarches de développement durable. Il était donc bien normal qu’elles aussi, bénéficient du dispositif de "suramortissement" issu de la loi Macron.

S’agissant des baisses de charges pour l’agriculture, il est par ailleurs opportun de ne pas ignorer l’action engagée par les Pouvoirs Publics. Depuis le début de la crise en 2015, c’est une baisse structurelle cumulée de charges personnelles des agriculteurs de 720 M€ qui a été décidée. Le total des allègements de charges pour l’ensemble du secteur (production, transformation et services), hors aides d’urgence, atteindra 5,1 milliards d’euros en 2017, contre 2 milliards d’euros en 2012. Au total, sous le quinquennat de François Hollande, le secteur aura bénéficié de plus de 3 milliards d’allègements de charges supplémentaires.