08/09/2011
Vive les primaires !
Dans quelques semaines, les primaires citoyennes seront organisées pour la première fois en France. Le but est de désigner un candidat ou une candidate de gauche aux élections présidentielles face à Nicolas Sarkozy. C'est une grande chance de pouvoir aujourd'hui donner son avis pour cette désignation et il appartient à chacun de la saisir.
Malheureusement, il semble que beaucoup de nos concitoyens soient aujourd'hui dans l'ignorance de cette possibilité qui leur est offerte de participer à ce scrutin de désignation.
Il importe de faire comprendre à chacun "qu'on ne doit pas laisser les autres décider pour nous"... A chacun donc de populariser au maximum ces primaires. Tout électeur inscrit sur les listes électorales de la France peut participer au scrutin organisé les 9 et 16 octobre prochains.
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27/07/2011
« Règle d’or » : Toujours des mots…
Une nouvelle fois, il est démontré que la proposition gouvernementale dite la règle d’or, n’est que pure communication. Le gouvernement entend s’afficher comme particulièrement vertueux.
Pourtant, le jour même où le président de la République N. SARKOZY en appelait aux parlementaires pour remettre en ordre les comptes publics, il réaffirmait parallèlement le maintien de la TVA à 5,5% dans la restauration.
Estimée à 2,4 milliards par an, cette mesure coûteuse aurait pourtant été l’occasion de concrétiser les paroles en acte...
Paroles, paroles, paroles...
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24/07/2011
Le grand débat
Les pays occidentaux et le Japon ont tiré l’Economie mondiale en avant durant une bonne moitié du 20ème siècle… Mais la croissance s’est aujourd’hui installée dans d’autres pays du monde (Chine, Inde, Brésil…) et les occidentaux, handicapés par un modèle socio-économique fatigué, voient chaque jour un peu plus, venir l’orage (voire l’ouragan).
Les dettes s’accroissent plus vite que la richesse produite… Et sauf correction de trajectoire, l’issue est connue : à savoir le défaut de paiement des pays les plus exposés puis de tous les pays liés économiquement et financièrement.
Mais il n’est jamais trop tard pour réagir… et bien faire !
En France, cela passera nécessairement par le comblement du déficit… et donc l’annulation en urgence d’une part significative des cadeaux fiscaux de plusieurs dizaines de milliards consentis depuis 5 ans par N. SARKOZY.
Quant aux USA, une illustration concrète nous est en ce moment donnée de ce que sera le « grand débat » des années à venir dans nos pays occidentaux : faut-il pour réduire les déficits diminuer les dépenses publiques en faveur des pauvres ou bien solliciter davantage les riches ?
Vaste sujet mais sujet bien sûr très « politique » !
Ceux qui auraient oublié ce que « droite » et « gauche » veulent dire vont très vite le redécouvrir !
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13/07/2011
Paroles d'été
Plusieurs sujets sensibles ont retenu l’attention du parlement depuis ce début d’été 2011. Ces sujets auront très probablement une place significative dans la campagne électorale à venir.
Pour information, la note intitulée « Paroles d’été » récapitule plusieurs interventions au Sénat sur ces sujets.
- Loi de clôture des comptes pour 2010 : Situation budgétaire calamiteuse de la France.
- Loi de Finances rectificative 2011 : Une fiscalité totalement injuste.
- Gouvernance Européenne : Proposition de résolution pour une nouvelle dynamique européenne (défendue au Sénat le 6 juillet 2011).
- Négociation en cours sur le Budget européen et la PAC : Rapport fait au Sénat sur l’état des négociations au 6 juillet 2011.
- Schémas départementaux de Coopération Intercommunale : Tribune intitulée La grosse colère des élus locaux est légitime.
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08/07/2011
Jacques LE GUEN et la prime des sénateurs : Le professeur de vertu devrait mieux s’informer…
La presse locale en date du 7 juillet publiait un communiqué du député Jacques LE GUEN laissant entendre que « les sénateurs se seraient votés récemment (de façon discrétionnaire) 3500 euros de prime exceptionnelle ».
Faux, monsieur le député !
Si J. Le Guen avait seulement pris la peine de mieux s’informer, il aurait appris que, contrairement à ce qui est avancé, aucun vote n’a eu lieu au Sénat à ce sujet !
Pour son information, il aurait aussi pu prendre l’attache de son ami Gérard Larcher, président UMP du Sénat, qui s’est échiné à défendre cette prime le 6 juillet au soir à la télévision PUBLIC SENAT.
Il aurait enfin pu contacter l’un ou l’autre des trois sénateurs socialistes du Finistère qui n’auraient pas manqué de lui dire que, comme d’autres sénateurs, ils avaient refusé de recevoir cette fameuse prime pour eux-mêmes.
N’ayant par conséquent rien réclamé, rien eu à voter au Sénat, ni rien perçu, je ne peux, avec mes collègues, manquer de sourire en voyant aujourd’hui J. Le Guen chercher à jouer de façon fort malhabile un étonnant rôle de professeur de vertu !
Dans quelques mois le député néo-sarkozyste sera conduit à présenter son bilan législatif de la mandature qui s’achève. Le profil de « professeur de vertu » sera-t-il suffisant pour convaincre l’électorat de la profondeur et de l’étendue de son activité parlementaire ?
Cela reste à prouver.
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06/07/2011
La grosse colère des élus locaux est légitime
Tribune publiée dans le Ouest France.
12 juillet 2011 - Rubrique "Point de vue"
A lire leur quotidien préféré, nos concitoyens ne peuvent manquer ces jours-ci d’être stupéfaits de voir les levées de boucliers émanant de presque tous les conseils municipaux, en réactions aux projets préfectoraux de schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI).
De quoi s’agit-il ? Il s'agit de la mise en œuvre concrète de la nouvelle Loi du 16 décembre 2010 sur la réforme territoriale. Dans le but de simplifier et généraliser l’intercommunalité, la Loi demande à chaque Préfet de faire des propositions de rapprochements, fusions, voire suppressions de certaines structures intercommunales.
On ne peut bien sûr rejeter a priori l'objectif de rationalisation qui est visé... En réalité, ce qui pêche, c’est la méthode d’essence autoritaire imposée par cette Loi de 2010. Les élus de terrain ont le sentiment que la méthode expéditive (consultations a minima et pouvoir discrétionnaire accordé aux Préfets) s’inscrit dans un processus inquiétant de recentralisation « jacobine ».
De fait, ce qui est réellement en cause, c’est le principe même de « libre administration » des collectivités et partant, le fondement de base de la décentralisation.
Inscrite à l’article 34 de la Constitution et confortée par l’acte II de la décentralisation « RAFFARIN » de 2004, la « libre administration » a même été déclarée « liberté fondamentale » par un arrêt du Conseil d’Etat de 2001 et figure en lettres d’or à l’article L1111-1 du CGCT, le fameux Code général des collectivités !
Le problème aujourd’hui soulevé par les élus est clairement celui d’un constat de dessaisissement des communes au regard d’une de leur responsabilité essentielle : celle de décider librement et selon une démarche volontaire du « bon » niveau de coopération entre collectivités (EPCI et syndicats de communes). Des syndicats seraient autoritairement supprimés, des limites intercommunales seraient déplacées, des compétences seraient réattribuées et ceci dans un temps de décision très court et selon un mode de décision quelque peu expéditif.
Comme on peut le voir quotidiennement dans les compte-rendus de presse, les réactions des conseils municipaux (d’ailleurs au-delà des clivages politiques) sont parfois virulents : des élus s’estiment victimes d’une « marche forcée » ; regrettent qu’on « enlève la prérogative aux élus » ou craignent de « voir » s’éloigner les lieux de décision dans lesquels la représentation des petites communes sera minorée ».
Nul ne peut bien sûr mettre en doute la volonté de bien faire des Préfets… Mais le fait est que la Loi nouvelle leur a confié une bien délicate mission ressentie sur le terrain comme recentralisatrice voire culpabilisatrice…
On se doit de rappeler que lors de l’examen du projet de Loi au Sénat, des propositions insistantes avaient, à gauche et au centre, été formulées pour que le calendrier soit mieux adapté dans le temps et que les décisions elles-mêmes ne puissent apparaître comme des décisions prises à la hussarde.
Le gouvernement ne l’a pas voulu ainsi… Les propositions d'amendement ont été toutes rejetées et la méthode autoritaire maintenue dans la loi. D'où la grosse colère des élus locaux aujourd'hui.
A mes yeux, le principe de libre administration doit rester un acquis démocratique intangible. S’affranchir de cette exigence ce serait faire prendre un vrai risque à notre République « décentralisée ».
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30/06/2011
Primaires socialistes : j’apporte mon soutien à François HOLLANDE
Depuis quelques jours, les primaires socialistes sont entrées dans une nouvelle phase avec le dépôt des candidatures en vue de l’élection présidentielle.
Dès ce 1er juillet 2011, le tableau des candidatures est d’ores et déjà clairement établi.
J’ai pour ma part décidé de soutenir la candidature de François HOLLANDE. Il me parait en effet le mieux à même de conduire demain en France une politique nouvelle répondant aux attentes de la société, à l’exigence d’une large mobilisation collective et à un besoin profond d’égalité.
J’ai toujours indiqué que mon choix politique pour l’avenir serait orienté en tenant compte de trois exigences majeures :
- Le souci de promouvoir une vraie décentralisation dans notre pays,
- Un engagement pro européen ambitieux et dénué d’ambiguïtés,
- Une approche réaliste et courageuse de la politique économique et budgétaire de la France qu’il importe de conduire dans un souci de responsabilité et dans le meilleur intérêt des générations futures.
J’ai acquis la conviction que François HOLLANDE est le mieux à même de prendre en compte ces trois attentes.
Je souhaite donc qu’il soit demain, le candidat socialiste à la Présidence et que la ligne politique qu’il porte avec d’autres (Ségolène ROYAL, Pierre MOSCOVICI, Jean Marc AYRAULT…) soit la ligne sur laquelle se retrouveront demain tous les socialistes et les progressistes.
Ségolène ROYAL a beaucoup apporté en 2007 dans un contexte qui était à l’époque (et avant la crise) demandeur d’innovation politique. Dans le nouveau contexte de 2012, ses atouts devront pouvoir contribuer à un combat collectif ambitieux en faveur du redressement de notre pays et l’établissement en France d’un ordre socialement plus juste.
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08/06/2011
Déficit public et relance : Les économistes de plus en plus divisés !
La situation de la Grèce reste très précaire on le sait… Car comment rembourser les dettes si l’Economie du pays n’est pas mise en capacité de créer les richesses nécessaires à ces remboursements !
A vrai dire, la même question se pose aujourd’hui pour de très nombreux pays occidentaux… tant en Europe qu’aux USA.
A tel point que les congresman américains mais aussi les économistes les plus connus se divisent de plus en plus en deux camps antagonistes :
-
ceux qui croient au rôle majeur de l’interventionnisme public (keynésien) dans la relance ;
-
et ceux qui veulent avant tout, et par tous les moyens, baisser le déficit public et réduire les impôts. Selon eux, la machine économique se remettra en route toute seule, avant tout, grâce à l‘initiative privée.
On voit au fond resurgir le vieux débat, « Keynes contre Hayes », démocrates interventionnistes contre républicains adeptes du laisser-faire, gauche travailliste et social-démocrates contre droite conservatrice. Face à la crise encore bien présente, chacun a conscience qu’il faut choisir une médication claire : soit la solution 1, soit la solution 2.
Rien de pire qu’une solution médiane comme l’a montré « la bêtise de 1937 » (dixit Gauti Eggertsson) où les USA avaient adopté des politiques fiscales et monétaires contradictoires, ce qui avait fait avorter la reprise et prolonger la « grande dépression ».
La solution N°2 adoptée par les conservateurs britanniques et préconisée aujourd’hui outre atlantique par les Républicains ne va-t-elle pas « tuer » la croissance renaissante ? On peut le craindre…
Je pense pour ma part que la réponse keynésienne de la relance organisée et maîtrisée (solution 1) a déjà fait ses preuves et que l’expérience des 80 dernières années doit compter. Ne tuons pas la croissance, ne négligeons pas l’emploi… Consolidons la reprise… Vive le scénario N° 1.
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24/05/2011
Et après DSK ? The show must go on !
Les journalistes s’en sont donné à cœur joie avec cette triste affaire DSK ! Rien n’a été ignoré des petits détails et des petits secrets… Une vraie frénésie !
Nul ne peut dire à ce jour si DSK est coupable ou innocent… Dans ces conditions on aurait aimé avoir un peu plus de retenue de la part des journalistes dits « politiques », trop prompts à emprunter les chemins dangereux de la « peoplisation » et de la « fait divers isation »…
Triste comportement ! Quel sujet demain ? Quelle bonne nouvelle nous prépare-t-on ? Il est vrai que le « show must go on »… et tournez les p’tits manèges…
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29/03/2011
Toujours plus d’abstention ?
(A propos des cantonales 2011)
On a pu entendre ces dernières années la thèse philosophique selon laquelle notre société allait inévitablement passer à une séquence historique dite «post démocratique».
Autrement dit, la démocratie aurait montré ses limites et on irait donc vers l’émergence d’un système de valeur donnant une place dominante, non aux « élections démocratiques », mais davantage à l’affirmation d’un modèle transversal fondé sur le leadership hyper-médiatisé et la prééminence des réseaux sociaux générateurs de «pensée unique».
La montée inéluctable du taux d’abstention d’une élection à l’autre pourrait conduire à penser que ce processus serait enclenché ; voire même arrivé à un point de non retour.
Les cantonales 2011 illustreraient de ce point de vue la marche en avant vers le «post-démocratique »… (seulement 44% de votants !)
Personnellement, je ne suis pas convaincu par cette explication très «philosophique» de l’abstention des 20 et 27 mars 2011.
L’explication est me semble-t-il plus pragmatique. Pour avoir rencontré de très nombreux électeurs (potentiels !) dans les divers «porte à porte» de la campagne, j’ai le sentiment que le raisonnement du citoyen est plus que jamais guidé par l’intérêt personnel immédiat ; «qu’allez-vous faire pour moi, mon pouvoir d’achat, ma sécurité, l’emploi de mon fils, etc.… ?».
A partir du moment où le plus grand flou règne sur la capacité des élus à améliorer très vite le sort de chaque individu, (et c’est inévitablement le cas en période de crise économique et financière), beaucoup d’électeurs gagnés par le «court-termisme» préfèrent s’adonner à l’abstention !
L’enjeu est donc des plus simples : redonner de l’espoir aux «citoyens-électeurs».
Ce sera l’enjeu fondamental de la présidentielle 2012.
Si la crédibilité du projet politique présidentiel permet d’ôter le doute chez les électeurs, la période «post-démocratie» pourra attendre !
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