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31/10/2007

La cigogne et la platée de lentilles

3f8d9702871586f5155219392841d3a9.jpgCela fait maintenant 30 ans qu'on en parle et à force d'avoir tant attendu, la chose est devenue urgente : la France a besoin de réformer en profondeur son système de finances locales. Les élus et leurs associations (AMF, ADF, ARF) exprimaient encore le mois dernier leurs pressantes attentes sur ce sujet. J'ai donc jugé utile, avec mes collègues du groupe socialiste, de leur répondre en soumettant au Sénat une proposition de loi d'orientation sur les finances locales. Le texte que j'ai défendu mardi soir en séance publique visait à corriger les criantes inégalités de ressources entre les collectivités en améliorant l'actuel dispositif de péréquation. Il proposait en outre la création d'une contribution additionnelle à la CSG, affectée aux départements. C'est-à-dire, des mesures unanimement réclamées par les élus de gauche comme par ceux de droite, le Président du Sénat, Christian Poncelet, en tête. Et pourtant… la proposition de loi n'a pas été adoptée. Il faut sans doute en retenir que passer des discours vertueux aux actes courageux n'est pas chose aisée. Et que le statut de l'opposition, dont il est aujourd'hui tant question, est loin d'être réglé. Car dans toute cette affaire, l'attitude de la majorité à l'égard de notre texte s'est limité à la plus grande circonspection. Une cigogne devant une platée de lentilles n'aurait pas éprouvé plus d'embarras… Jean de La Fontaine aurait certainement trouvé là une bonne illustration à l'une de ses fables.

17/10/2007

Vote électronique : l'Europe progresse !

8338c6e47d78cddeb08d360b9a32a2cb.gifChacun se rappelle les polémiques nées en France lors des dernières élections, au sujet de la fiabilité du vote électronique. Les inquiétudes sont, je le pense, infondées. J'observe d'ailleurs qu'en Europe, les choses progressent dans de nombreux pays. Ainsi, en Allemagne, 5 % des électeurs votent à l'aide de dispositifs électroniques, installés dans quelque 2000 bureaux de vote. La Belgique a introduit les machines à voter sur son territoire en 1991. Aujourd'hui, 44 % du corps électoral belge vote à l'aide de ces machines. Aux Pays Bas, ce sont plus de 90 % des suffrages qui sont exprimés par le mode électronique ; tandis qu'en Suisse, on expérimente le vote par Internet. Et déjà la Catalogne espagnole envisage de modifier sa législation électorale pour autoriser ce nouveau mode de "vote Internet".
Je pense par conséquent que nous ne devons pas avoir peur du vote électronique qui ouvre d'ailleurs de nouvelles perspectives à la démocratie participative.

02/10/2007

Après la "machine à perdre", la "machine à casser…"

0eb1d238d2f50d435f95d057de60ea06.jpegEn politique, on dit communément que quand un parti est miné par les divisions, c'est la "machine à perdre" qui est en marche… Mais les socialistes semblent aujourd'hui en mesure de breveter un autre appareil aux redoutables performances. En effet, nombre d'entre eux - et non des moindres – publient depuis quelques semaines articles, opuscules et pamphlets "anti-Hollande", "anti-Royal" et sans doute demain "anti-X" (le X pouvant être n'importe lequel des militants et responsables socialistes !).
Triste spectacle !
Et dire que certains parlent (sans rire) de "cadeaux utiles" entre socialistes…
Suggestion : Que les "littérateurs" politiciens se penchent avant tout sur les préoccupations du quotidien et les soucis majeurs de leurs concitoyens. De mon point de vue, une machine à reconstruire vaut bien mieux qu'une "machine à casser"…

22/08/2007

Vive la rentrée !

aca98cc621a3bcbde1ca042c7f91158b.jpegAprès le 15 août, l'activité politique reprend très rapidement ses droits et c'est peu de dire que cette activité va être très chargée dans le cadre de cette rentrée de septembre 2007. En effet, si la politique a bien pour vocation de répondre aux inquiétudes et interrogations de nos concitoyens, le champ d'action se révèle aujourd'hui des plus fourni. Je pense en particulier à la question du pouvoir d'achat qui intéresse beaucoup de françaises et de français. Nul doute que les effets de la mondialisation et de la compétition économique vont accentuer encore les pressions sur le monde économique, sur l'emploi et sur les conditions de rémunérations. Dans ces conditions, les sujets de l'économie, des finances et du budget vont accaparer nombre de débats politiques de cette rentrée. Mais beaucoup d'autres sujets nous attendent et c'est donc, avec beaucoup de détermination que je souhaite à toutes et à tous, une bonne rentrée active, déterminée mais aussi très ambitieuse quant à notre capacité d'action politique.

15/06/2007

Le dimanche 17 juin, votre vote compte !

medium_votez.jpgDimanche 17 juin se joue le deuxième tour des élections législatives. Certes, la droite peut d'ores et déjà compter sur une majorité parlementaire à l'Assemblée nationale. Mais nous ne devons pas nous laisser décourager ! J'ai saisi l'occasion de la campagne législative pour venir à votre rencontre et vous convaincre de l'importance de votre vote. C'est aussi ce que j'aimerais faire ici, en vous disant que les élections sont notre respiration démocratique et qu'il est bon de faire entendre sa voix. Quelle meilleure garantie pour que le pluralisme puisse garantir la qualité des choix démocratiques dans notre pays. Votez dimanche prochain, encouragez votre entourage à voter, et n'hésitez pas à vous renseigner sur les nouvelles modalités simplifiées de procuration.

06/06/2007

Une promesse à deux balles ?

medium_Pessin.jpg"Selon mes calculs, la Commission des Finances pour l'opposition était une promesse à deux balles…" C'est ainsi que Pessin illustre l'article du Monde évoquant les fortes "réticences" de l'UMP à tenir l'engagement de Nicolas Sarkozy de donner la Présidence de la Commission des Finances à un représentant de l'opposition. En fait de réticences, nous sommes là confrontés à une franche hostilité : Patrick Ollier, candidat à la Présidence de l'Assemblée nationale, ne veut pas "donner les pouvoirs à l'opposition mais des moyens de contrôle". Même son de cloche chez Bernard Accoyer qui envisage une "commission des sages associant des représentants de chaque groupe, chargée de réfléchir aux évolutions nécessaires". Autant de verbiage inutile qui signifie simplement que les bonnes intentions prétendues de Nicolas Sarkozy pourraient ne pas être suivies d'effet. Et si elles l'étaient, Jean-François Copé semble avoir déjà trouvé la parade : prévoir un "statut de l'opposition" pour la rendre "plus responsable" (sic !) et supprimer dans le même temps la possibilité de "bloquer les réformes en déposant 130.000 amendements"… On en revient donc toujours au même point d'une promesse qui, pour ne pas coûter exactement "deux balles", pourrait en tout cas ne pas coûter cher.

22/05/2007

"L'écologie spectacle" de Sarkozy-Juppé

medium_planete.jpgL'Académie américaine des Sciences publie ce 22 mai une étude plus qu'inquiétante sur la hausse alarmante des émissions de gaz carbonique dans le monde depuis 2000 : le taux annuel d'augmentation des émissions est de + 3,1 % contre + 1,1 % en moyenne pendant les années 1990 !
On peut dès lors comprendre la volonté politique affichée par le tandem Sarkozy-Juppé de prendre en compte les problèmes d'environnement. Mais une question toute simple se pose aujourd'hui à notre société : peut-on lutter efficacement contre les dégradations de notre planète sans remettre en cause la course effrénée à la rentabilité financière que les puissances d'argent et les fonds spéculatifs ont entrepris de mener sans répit et sans scrupules ?
A mes yeux, la réponse est non.
La financiarisation sans contrainte de l'économie mondiale nous conduit au désastre : on sait la voracité des "hedge funds" et les effets désastreux du court-termisme.
Réguler les fonds spéculatifs à l'échelle mondiale ? Hélas, le G8 réuni les 19 et 20 mai à Potsdam a une nouvelle fois révélé son incapacité à agir, notamment sous l'influence néfaste des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Ainsi, faute de garde-fous adéquats, la course aux super-profits continuera à produire des super-pollutions planétaires…
La France UMP sera-t-elle dès lors en mesure de faire bouger les choses ? On ne voit pas comment Nicolas Sarkozy, inféodé aux patrons du CAC 40 et fervent admirateur de George W. Bush, pourrait tourner le dos aux grandes puissances financières internationales. Les discours du président et de son ministre Juppé sur l'environnement relève donc à mon sens de "l'écologie spectacle", non d'une véritable détermination à agir sur l'essentiel, c'est-à-dire les racines du mal "spéculatif" qui ronge la planète.

16/05/2007

La Bretagne : foyer de la refondation socialiste

medium_logo-La-Tribune.jpgEn lien avec la note sur un Finistère Royal, on peut se demander le pourquoi d'un tel succès socialiste en Bretagne lors du scrutin du 6 mai ? Dans un article de La Tribune retraçant le chassé croisé électoral de la présidentielle, le quotidien analyse la spécificité du vote breton. Car c'est un fait, notre région en basculant largement à gauche inaugure un phénomène nouveau. La cohésion sociale de la Bretagne ainsi qu'une gouvernance territoriale originale de la part de ses élus, sont les principales raisons du succès socialiste. A cet égard et comme le souligne La Tribune, la modernité du modèle breton constitue certainement le nouvel espoir de la refondation de la gauche.
Pour plus dinformation sur ce sujet, je vous invite à cliquer ici.

11/05/2007

Un Finistère ROYAL

medium_finistere_2007_bis.3.jpgDans le Finistère, Ségolène ROYAL prend clairement l’avantage sur Nicolas SARKOZY.

Ségolène ROYAL a réalisé des scores exceptionnels en Bretagne. Dans le Finistère particulièrement car notre candidate l’emporte avec 53,85% des suffrages exprimés prenant clairement l’avantage sur Nicolas SARKOZY et inversant le résultat national.

Déjà arrivée en tête lors du premier tour avec 29,19%, Ségolène ROYAL l’emporte dans 42 des 54 cantons et sept des huit circonscriptions du département.

Au-delà de l’importante participation constatée dans les urnes (87,35%), la forte mobilisation des Finistériens s’est illustrée à l’occasion du passage de Ségolène ROYAL dans le département le 4 mai pour son ultime meeting de campagne. A ROSPORDEN d’abord puis à BREST où 20.000 personnes l’attendaient pour un grand rassemblement citoyen.

Si le résultat national déçoit bon nombre de nos concitoyens du département, on ne peut pour autant que saluer la campagne présidentielle menée dans le Finistère, le militantisme de chacun et l’effort collectif.

Le débat utilement mené autour du pacte présidentiel pourra, espérons-le, nourrir les campagnes à venir (législatives et municipales) et alimenter les succès de demain.

26/04/2007

La conférence de presse de François Bayrou

medium_Bayrou_conf_presse.2.JPGComme il était à prévoir, l'intervention de François Bayrou devant la presse hier n'a pas donné lieu à une véritable consigne de vote. Cependant, il n'aura échappé à personne que Nicolas Sarkozy a fait l'objet des critiques les plus appuyées et des réserves les plus fortes de la part de l'ex-candidat UDF. François Bayrou a notamment pointé la "proximité de Nicolas Sarkozy avec les milieux d'affaires et les puissances médiatiques", "son goût de l'intimidation et de la menace" et "les thèmes qu'il a choisi d'attiser" comme autant de risques "d'aggraver les déchirures du tissu social". C'est un diagnostic sur lequel nous sommes d'accord et auquel nous proposons, avec le Pacte Présidentiel de Ségolène Royal, une véritable alternative.