16/05/2016
EMMAÜS : 60ème anniversaire
Le slogan du moment.
J’ai participé ce dimanche aux fêtes du 60ème anniversaire de la fondation EMMAÜS France au RELECQ-KERHUON. La communauté EMMAÜS Brest/Morlaix compte 40 compagnons, 60 bénévoles, 3 responsables et 3 salariés. Le principe de base des communautés EMMAÜS est bien connu : les compagnons trouvent à la communauté un toit et les moyens de subsistance en échange de leur travail. Il s’engagent à respecter les règles d’accueil, partage et solidarité.
Ces fêtes brestoises du 60ème anniversaire se sont déroulées dans une ambiance de grande convivialité.
Dimanche matin "Tintin" a raconté avec émotion son parcours au sein d’EMMAÜS durant 22 ans (il est aujourd’hui à la retraite et œuvre comme bénévole après ses 22 années de travail comme compagnon).
Publié dans Evénement, Finistère | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
08/12/2015
La communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas fête ses 20 ans
A l’occasion des 20 ans de la communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas, j’ai eu plaisir, comme d’autres élu(e)s, à apporter mon témoignage dans le cadre d’un Numéro spécial du magazine local.
Ci-dessous le texte que j’ai signé au sein de la revue spéciale "20 ans" de la communauté.
" J’ai eu l’honneur d’être le premier président de la Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas et je dois dire que ce mandat tient une place particulière dans ma vie d’élu car très stimulant en terme de créativité. Il s’agissait de lancer une dynamique autour d’un concept neuf et le Président du SIVOM que j'étais à l'époque se devait d'être en première ligne.
Début 90, la Loi a ouvert la voie à la création de communautés de communes. L’idée était de chercher une dimension plus large que l’échelle des communes ou des SIVOM pour porter des projets dans un nouvel espace de solidarité intercommunal. Bénéfice: une plus grande efficacité du service public grâce à la mutualisation des moyens.
Mais la démarche ne faisait pas l’unanimité parmi les élus, certains considérant "qu’un petit chez soi vaut mieux qu’un grand chez les autres". Discussions et tractations durèrent plus de 2 ans. Il fallait trancher le périmètre des compétences mais aussi le périmètre géographique. Les 3 syndicats existants de Ploudiry, Landerneau, et Daoulas devaient-ils faire cavaliers seuls ou s’associer dans une seule et même structure ? Le débat n’était pas idéologique puisqu’au final les deux tiers des élus, droite et gauche confondues, se sont prononcés en faveur de la création de la communauté dans son périmètre actuel. Le clivage relevait plutôt d’une querelle entre anciens et modernes.
Je dois dire d’ailleurs que les acteurs du monde économique -à travers l'ADET- avaient bien compris les enjeux et ont soutenu le projet. Nos premiers chantiers ouverts : la création de zones d’activités et de la pépinière, la construction d’une déchèterie et le développement d’actions sociales liées à l’emploi. Avec le recul, je considère que le choix de départ s’est avéré pertinent en matière de taille et d’équilibre du territoire. Je crois qu’on a réussi à construire une structure qui peut légitimement procurer des ambitions à notre territoire ".
Publié dans Décentralisation, Fiscalité, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |