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05/05/2017

Second tour de la présidentielle : podcast de mon interview en breton pour "radiobreizh"

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Ce jeudi 4 mai 2017, j’ai eu plaisir à répondre aux questions du journaliste Erwan Blanchard, qui pour "radiobreizh",  m’a interrogé en breton sur les deux thèmes ci-dessous (interview en podcast) :

 

 

 

  1. Quel est le regard de François Marc sur la campagne électorale du second tour ? à podcaster

'Benn disul 'vo dalc'het eil tro ar votadegoù da dilenn prezidant Republig Bro-C'hall. An dibab 'vo etre Emmanuel Macron, danvez prezidant "En marche", ha Marine Le Pen, danvez prezidant Front Nazional. Abaoe pempzektez emañ o daou 'mañ o kaballiñ 'vit kaout ar plas politikel uhelañ 'zo 'ba Frañs. Petra eo soñj François Marc, senedour PS 'ba bro Landerne, war ar mod eo tremenet ar prantad kaballiñ 'mañ. Selaouomp 'nañ ouzh mikro Erwan Blanchard. 

  1. Un des thèmes fondamentaux de cette élection: l'appartenance à l'Europe. à podcaster

'Benn disul 'vo dalc'het eil tro ar votadegoù da dilenn prezidant Republig Bro-C'hall. An dibab 'vo etre Emmanuel Macron, danvez prezidant "En marche", ha Marine Le Pen, danvez prezidant Front Nazional. Abaoe pempzektez emañ o daou 'mañ o kaballiñ 'vit kaout ar plas politikel uhelañ 'zo 'ba Frañs. Evit François Marc, 'zo senedour PS 'ba bro Landerne, 'zo un tem a-bouez 'ban dilennadegoù 'mañ eo tem Unanviezh Europa. Emañ ouzh mikro Erwan Blanchard. 

27/10/2015

Ratification de la Charte européenne des Langues régionales : les masques sont tombés

index.pngCommuniqué de François MARC et Maryvonne BLONDIN

La droite sénatoriale est donc allée jusqu’au bout : elle a adopté ce jour une motion de rejet préalable du Projet de loi constitutionnelle autorisant la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

« Mais de quoi ont-ils peur ? ». On peut légitimement se poser la question face à un texte qui ambitionne de protéger et promouvoir les nombreuses langues régionales qui font la richesse culturelle de notre pays.

Comme l’a rappelé à maintes reprises la Garde des Sceaux, la ratification de cette Charte ne met aucunement en péril l’indivisibilité de notre République et l’unicité du peuple français. Elle vise simplement à donner un cadre juridique et institutionnel au patrimoine linguistique de la France.

Face à cela, la droite a choisi d’esquiver le débat, en rejetant purement et simplement ce projet de ratification. Cette démarche politicienne est incompréhensible pour nos concitoyens.

Comment le Sénat, Chambre des collectivités, peut-il s’opposer à un texte visant à défendre et à sécuriser les diversités de nos territoires ?

La droite devra donc assumer cette responsabilité devant les millions de Français attachés au respect de la diversité culturelle et territoriale de tous, seul garant d’un réel vivre-ensemble.

22/09/2015

Fête du patrimoine : Rassemblement populaire à La Roche-Maurice

P9200311.JPGCette année encore, la fête du patrimoine a rencontré un vif succès aux quatre coins du Finistère. J’ai eu plaisir ce dimanche, à participer à La Roche-Maurice aux festivités organisées à l’initiative de la commune et de l’Association "Château et patrimoine".

Ce rassemblement populaire, place du Château, a drainé plusieurs centaines de participants, avec fest-deiz à la clé.

Voilà qui témoigne de l’attractivité de la commune de la Roche-Maurice, qui rappelons-le, a décroché son étoile touristique au guide Michelin.

01/06/2015

Langues régionales : Najat Vallaud-Belkacem confirme bien leur place au collège

url.gifDans le cadre du débat sur la réforme du collège, les langues anciennes ont largement alimenté la chronique… Certains se sont en outre inquiétés au sujet des avancées obtenues en faveur des langues régionales dans la loi de refondation de l’école de 2013.

De fait ces craintes se révèlent, me semble-t-il, tout à fait infondées : la réforme du collège ne touche pas à la place donnée à l’enseignement des langues vivantes régionales au collège, comme a pu le préciser la Ministre de l’Éducation.

A cet égard, quelques rappels utiles :

1. L’enseignement des langues vivantes régionales au collège reste régi par la circulaire n°2001-166 du 5 septembre 2001 sur le développement de l’enseignement des langues et cultures régionales à l’école, au collège et au lycée.

2. S’agissant spécifiquement de l’enseignement bilingue d’une langue régionale, celui-ci reste organisé d’après les instructions pédagogiques figurant dans l’arrêté du 12 avril 2003 « Enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections "langues régionales" des collèges et des lycées ».

3. La réforme du collège ne remet pas en cause les dispositions de cette circulaire et de cet arrêté. Sont donc garantis :

  • - l’existence des sections bilingues de langue régionale. Le bilinguisme continuera à être pratiqué dans le second degré là où il l'est dans la continuité du bilinguisme pratiqué à l'école élémentaire ;
  • - l’existence des dispositifs bi-langues de continuité en classe de 6e ;
  • - l’existence des enseignements d’initiation / sensibilisation en classe de 6e.

4. La langue régionale comme LV2 débutera, comme toutes les LV2, en 5e et non plus en 4e. Il y aura pour les professeurs 7,5 heures d'enseignement là où aujourd'hui il y en a 6.

5. Les enseignements pratiques interdisciplinaires ne viennent pas remplacer un enseignement de langue.

6. Huit thèmes ont été définis pour ces enseignements pratiques interdisciplinaires, dont un thème « Langues et cultures étrangères ou, le cas échéant, régionales », auquel la grande majorité des collégiens pourront avoir accès.

7. Parallèlement, l’enseignement de complément de langue et culture régionales, d’une heure en classe de 5e, de deux heures en classe de 4e et en classe de 3e, est créé afin que les collégiens qui le souhaitent puissent toujours apprendre la langue.

Ya d'ar brezhoneg !

21/02/2013

Sensibilisation des enfants à la langue bretonne

françois marc,breton,ploudiryLundi dernier, je me suis rendu à l'école de PLOUDIRY qui, depuis la rentrée 2012, bénéficie d'une intervenante de la fédération SKED, (fédération des associations du Pays de Brest en rapport avec la culture bretonne et celtique). Ce dispositif initié depuis 2001 par le Conseil général, bénéficie du partenariat financier de la Région, des communes et s'inscrit dans un conventionnement avec l'Education nationale.

Le RPI du Plateau de PLOUDIRY s'est montré volontariste pour la mise en œuvre de cette action pour les enfants. Il s'agit d'animer des séances de sensibilisation au breton : les enfants à travers des comptines, des imagiers, des marionnettes s'approprient quelques mots et expressions de la vie quotidienne et ils pourront suivre plus tard, si les familles le souhaitent, une scolarité bilingue et continuer à faire vivre notre patrimoine culturel.

« La langue bretonne fait partie de notre identité, son usage crée une convivialité et facilite les relations humaines »

24/09/2010

Langues minoritaires : français - breton même combat ?

diwan louisiane.jpgJ’ai récemment eu l’occasion d’échanger avec la communauté francophone de l’Etat américain de Louisiane. Dans cet Etat – le plus pauvre des Etats Unis – on compte sur les 4 millions d’habitants environ 250 000 locuteurs de français. Pour parer à l’extinction progressive du parler français, un dispositif d’enseignement par immersion a été institué dans les écoles « sous charte » et on fait, aujourd’hui, état d’une belle réussite de ce système pour les 3 500 élèves qui y sont admis gratuitement.

En prenant connaissance de ces chiffres, on ne peut qu’être frappé de la similitude avec la situation de la langue bretonne : les données bretonnes sont en effet presque les mêmes ; le réseau par immersion Diwan assure lui aussi la scolarisation de plus de 3 000 élèves…

La similitude des situations ne peut manquer d’interpeler ceux qui aujourd’hui en France continuent à penser que l’existence d’une langue minoritaire est un danger pour l’unité nationale ! Qui pourrait à cet égard, sérieusement prétendre que la pratique du français par 250 000 louisiannais met en danger la cohérence politique des Etats Unis ?

C’est d’ailleurs parce que ce danger n’est en aucune façon ressenti dans le pays, que les autorités américaines contribuent au financement public du réseau d’écoles en immersion…

La bonne question perçue par les gouvernants américains est bien celle du risque de disparition progressive d’une langue et d’une culture francophone qui ont profondément marqué l’histoire des Etats Unis et contribuent encore à la richesse patrimoniale et sociale du pays.

C’est je crois la même question qu’il importe de se poser en France. Dans notre pays aussi, le vrai danger ne réside pas dans les risques de rupture de l’unité républicaine mais bien dans les conséquences redoutables d’un appauvrissement du patrimoine linguistique et culturel du pays.

Sauver le breton aujourd’hui, n’est-ce pas sauver le français demain ?