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20/04/2017

Veulent-ils tuer la paix en Europe ?

index.jpgA l'occasion du 60ème anniversaire de la création de la communauté européenne, les thèmes de la réconciliation et de la paix ont été largement évoqués. Nul ne peut en effet oublier que c'est pour restaurer la concorde, réconcilier les peuples et garantir la paix que la communauté européenne s'est mise sur pied au sein de l'Europe de l'ouest.

Or, lors de cette campagne pour les élections présidentielles françaises, des propos inquiétants ont été entendus dans la bouche de nombreux candidats :

  • - "Défaire l'Union",
  • - "Défaire l'Euro",
  • - "Renégocier les traités",
  • - "Construire des murs entre nations européennes."

Ce 19 avril 2017, tous ceux qui croient à la paix en Europe n'ont pu qu'être scandalisés en entendant Monsieur PHILIPPOT , numéro 2 du Front National, piétiner le drapeau européen en le qualifiant de "torchon oligarchique" !!

J'espère pour ma part que les électeurs français ne se laisseront pas instrumentalisés par ce type de discours haineux. Qu'ils aient à l'esprit que dans l'histoire du monde, la haine, le nationalisme exacerbé et la xénophobie ont invariablement conduit à la guerre.

16/01/2017

L’intercommunalité : voilà l’ennemi !

intercommunalité_puzzle2.jpgDans la présentation récente de son programme sur l’administration territoriale, la candidate du Front national, Marine LE PEN n’y va pas par quatre chemins : il faut, dit-elle, supprimer les Régions et intercommunalités et promouvoir un modèle d’administration proche de celui qui était en vigueur au temps du Premier Empire ! Tout juste si le grand bond en arrière préconisé ne conduit pas atterrir sur les systèmes des paroisses du Moyen Age !

Quelles justifications à cette volonté de retour en arrière ? On a du mal à trouver la moindre argumentation crédible si ce n’est la concrétisation d’une vision très jacobine et nationaliste de la France et la réaffirmation du slogan bien connu : "c’était mieux avant" !

Car qu’attendent nos concitoyens aujourd’hui ? Ils souhaitent plus que jamais disposer d’un service public de proximité de grande qualité, tant en zone rurale qu’en secteur urbain… Face à cette exigence, peut-on raisonnablement prétendre que le service public sera mieux rendu par des communes livrées à elles-mêmes que par une mutualisation des services optimisés à l’échelle intercommunale ?

Il me semble que poser la question, c’est déjà y répondre : il a été démontré depuis des lustres que l’action en commun et la mutualisation des forces sont vecteurs d’efficacité et de progrès humains.

A vrai dire, la position du FN n’est pas isolée. D’autres voix se manifestent en effet régulièrement en particulier dans certains cercles d’élus locaux pour dénigrer très régulièrement l’intercommunalité.

J’ai ainsi été surpris de prendre connaissance de la dernière livraison du mensuel des Maires Ruraux de France (janvier 2017) qui titre sans la moindre ambigüité : "L’intercommunalité contre la commune". A propos de la montée en puissance des compétences mutualisées dans l’intercommunalité, il est fait état dans l’éditorial de ce mensuel "du rouleau compresseur pour détruire l’échelon communal" !

De mon expérience de maire et de président d’intercommunalité, je suis aujourd’hui assez interloqué par ce type de raisonnement. Car les communautés de communes ne sont jamais que ce que les élus des communes décident ensemble de faire : les élections municipales restent la clef de voute du dispositif et préservent la place essentielle de la démocratie locale et des élus municipaux…

Il me semble donc qu’être au service de la collectivité suppose de s’extraire d’une vision "patrimoniale" de la fonction élective locale : nul ne doit se sentir propriétaire de son mandat car seul doit compter l’optimisation de la qualité du service public apporté à ses concitoyens.

26/05/2014

Elections européennes : beaucoup n'ont pas répondu à la question posée...

election europe 25 mai 2014.jpgLe scrutin des européennes du 25 mai s'est soldé par un résultat surprenant qui a mis en avant le Front National, alors que ce parti prône ouvertement la sortie de la France de l'Union Européenne...

Il s'agissait de fait avec cette élection, de désigner des députés européens à même de peser sur la gouvernance de l'UE et de mettre en œuvre une régulation plus forte tant au plan social que financier.

25% des électeurs français ont voté pour le Front national.... Pourquoi ?

Parce qu'ils veulent moins de régulation et plus de laisser-faire en Europe ?

On ne peut l'imaginer !

Alors pourquoi ? Pour des motifs de politique nationale ?

Probablement... Si c'est le cas, le résultat électoral du 25 mai 2014 ne peut être pris comme une réponse appropriée à la question posée. L'Europe est notre avenir...

Nous devons veiller à la bâtir ensemble d'une manière optimiste et constructive.

A mon sens, les velléités éruptives d'exaspération nationale ne contribuent pas hélas à grandir la France en Europe.

24/03/2014

Dimanche prochain : Renouons le dialogue avec les citoyens tentés par l'abstention

françois marc,sénateur,finistère,commission des finanaces,sénateur françois marc,élections,municipales,dimanche 30 mars 2014,second tour,mobilisation,abstention,progrès,résignation,volontarisme,politique,scrutin,ambition,agir,participation,taux,front national,local,têtes de listeLes résultats du premier tour des municipales révèlent une baisse de la participation. Le niveau de l’abstention, autour de 38%, interpelle car les élections municipales bénéficient d'ordinaire d’un taux de participation plus élevé que pour d’autres scrutins nationaux.

Certains donnent une dimension politique à cette forte abstention. Ce qui est manifeste c'est que par effet ricochet, cette baisse de la participation met en lumière les scores du front national. Le vote frontiste, plus massif que les autres années, permet au Front national de s’ancrer dans le tissu local... Loin d'être rassurant !

Dans une société de plus en plus inquiète pour son avenir et de plus en plus inégalitaire dans son mode de fonctionnement, l’élection municipale doit participer au contraire à la reprise de confiance de nos concitoyens dans l’action publique. Croire que le Front national améliorera la vie de la cité relève de la chimère et d’une certaine manière d’une forme de résignation.

J’appelle les abstentionnistes à se manifester le 30 mars et à se mobiliser pour donner au scrutin de dimanche prochain sa pleine portée. Le bien vivre ensemble et la solidarité doivent être privilégiés sur le chacun pour soi !