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19/09/2016

Centenaire de la Guerre 14-18 : avec la délégation belge au TREHOU

MESSAIN LE TREHOU sept 2016.jpgDans les premières semaines de la Guerre 1914-1918, de très nombreux soldats d'origine bretonne perdirent la vie dans la région de MAISSIN (ville belge située au confins du Luxembourg). Pour honorer ces milliers de morts bretons, il fut décidé suite à la guerre 14-18, d'acheminer à MAISSIN, un calvaire en granit provenant de la commune du TREHOU. Ce calvaire veille aujourd'hui sur ces valeureux soldats tombés au champ d'honneur et qui furent ensuite inhumés dans des fosses communes.

En ce samedi 17 septembre 2016, une commémoration à laquelle j'ai pu participer, s'est tenue au TREHOU en présence d'une délégation d'une quarantaine d'officiels et d'anciens combattants de MAISSIN. La commune du TREHOU était très honorée de recevoir cette délégation importante et une manifestation du souvenir s'est déroulée sur le lieu même où fut démonté le calvaire breton aujourd'hui remplacé par une petite croix celtique.

Durant cette commémoration, le poème bien connu de SAINT-POL-ROUX fut lu publiquement (poème écrit en hommage à cet acte particulièrement remarqué à l'époque). Dans leurs allocutions, le bourgmestre de MAISSIN et le Maire du TREHOU ont rappelé l'importance des valeurs de liberté si âprement défendues au cours de des deux conflits mondiaux.

24/06/2016

EUROPE : vite, un nouveau souffle !

Drapeau-Europe.jpgAprès le vote majoritaire des britanniques en faveur du Brexit, la question de la mise en route d'une nouvelle dynamique européenne se pose avec encore plus d'acuité. Le fait est que l'Europe aujourd'hui engoncée dans une organisation institutionnelle beaucoup trop complexe (Conseil européen, commission, conseil de l'Euro, parlement, etc....) et un manque de leadership évident, n'est pas perçue par les peuples comme suffisamment ambitieuse et à même d'agir efficacement pour leur avenir. Songeons par exemple que le budget annuel de l'UE est, pour 28 pays, doté de seulement 145 milliards d'euros. Par comparaison, ayons à l'idée que l budget annuel de la France est de 375 milliards.

Sur quoi fonder une nouvelle dynamique ?

Il me semble que quatre grands thèmes doivent mobiliser les énergies communes : un grand programme d'infrastructures publiques, une politique énergétique coordonnée et soucieuse des enjeux planétaires, une action concertée pour la montée en puissance de l’Économie numérique et bien sûr, la mise en place rapide d'une vraie politique de défense commune de toute l'Union Européenne.

Toute crise offre une occasion unique de rebondir vers un projet redynamisé. Sachons nous y engager avec conviction. Le XXIème siècle ne doit pas avoir à connaître d'un retour vers le passé d'une Europe qui a connu bien trop de guerres fratricides au cours de ces derniers siècles.

Et chacun doit être conscient que la logique du "chacun pour soi" et la  montée en puissance des thèses d'extrême droite se sont dans un passé pas si lointain toujours révélées génératrices de guerres et de conflits meurtriers.

Faisons revenir la confiance en Europe !

16/03/2016

Planche à billets de la BCE : jusqu’où ira-ton ?

panique-boursse.jpg"De l’argent, des monceaux d’argent,… il est un monde où l’argent n’est pas un problème : c’est celui des banquiers centraux". C’est ainsi que le journal Le Monde du 12 mars commentait la décision de la BCE visant à densifier encore davantage sa politique de "quantitative easing" (Q.E.), lancée le 9 mars 2015.

Certains se réjouissent que "super Mario ait frappé encore plus fort que prévu" en faisant tourner la planche à billets à un régime accentué.
Mais pour quels résultats ? Là est la question délicate !

Car le bilan des interventions monétaires massives de l’année passée est assez calamiteux, tant en ce qui concerne l’inflation, que bien sûr l’irrigation des terrains économiques susceptibles de produire et d’innover.

Avec d’autres économistes, Patrick ARTUS ne manque pas de mettre en garde depuis des mois (dernier ouvrage "La folie des banques centrales – Pourquoi la prochaine crise sera pire", 2016).

Pour ma part, je ne suis pas loin de partager l’opinion de l’économiste Philippe BECHADE (Libération du 11 mars 2016) qui professe l’idée que la BCE s’évertue à mettre en œuvre "une thérapie qui ne marche pas"…

Nul ne peut ignorer que la politique monétaire mise en œuvre à grande ampleur par la BCE a un caractère expérimental hasardeux car ne reposant sur aucune théorie économique clairement identifiée. Le succès est loin d’être garanti. A l’inverse, les effets pervers inévitables peuvent avoir un impact déflagratoire très nocif, par exemple pour les épargnants modestes.

"Tout l’argent du Q.E. va-t-il dans le casino boursier ?", comme le craint Philippe BECHADE. C’est une inquiétude majeure que l’on peut nourrir aujourd’hui encore plus qu’hier, suite aux décisions récentes de la BCE.