04/04/2017
Pouvoir d’achat : les quinquennats Sarkozy et Hollande comparés
Infographie tirée du Ouest-France (03.04.17)
Les sondages montrent que le pouvoir d’achat arrive en tête des préoccupations des Français (sondage OpinionWay).
Si certains considèrent que la notion de pouvoir d'achat est source de malentendus dans l'opinion du fait du décalage entre sa mesure et sa perception, il n’empêche qu’il s’agit là l’un thème central du débat politique.
Que disent les chiffres ?
Dans son dossier consacré aux présidentielles, le journal Ouest-France a publié dans son édition du 3 avril 2017 un graphique des plus éclairants. On y repère que c’est en 2012 que le pouvoir d’achat repart à la hausse.
Comme l’attestent les chiffres publiés par l’INSEE, le pouvoir d'achat des Français n'a pas baissé en France depuis le quinquennat Hollande.
Le pouvoir d’achat a même été en hausse, comme jamais depuis près de 10 ans :
- + 0,7 % en 2014
- + 1,6 % en 2015
- + 1,9 % en 2016
(notamment grâce aux baisses d’impôt et au renforcement des prestations sociales).
Par ailleurs, dès 2013 a été observée une baisse des inégalités comme jamais depuis 1996. L’ensemble des mesures sociales et fiscales aura renforcé le pouvoir d’achat des 10 % les plus modestes de 5% en 5 ans.
Il peut être également utile de rappeler les mesures qui ont préservé le pouvoir d’achat de tous les étudiants, boursiers et non-boursiers. Le gouvernement a par exemple décidé de geler les dépenses étudiantes pour la rentrée universitaire 2016-2017 (gel du montant des droits d’inscription, gel du prix du repas au resto U, gel de la cotisation d’assurance maladie des étudiants). Ces dispositions ont accompagné notamment la création de 25 000 bourses de plus de 1000 € annuels pour les étudiants issus des classes moyennes et la poursuite de l’indexation du montant des bourses sur l’inflation. Elles ont confirmé la priorité donnée à la jeunesse et à la justice sociale.
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17/06/2016
L'INSEE confirme le redressement de notre économie
Dans sa dernière analyse de conjoncture, l'INSEE confirme la réalité d’une reprise économique pour notre pays.
L'Institut prévoit ainsi 1,6 % de croissance en 2016 (après 1,2 % en 2015) notamment grâce à l’augmentation de l’investissement des entreprises : + 4,7 %, plus forte hausse depuis 2007 !
Il prévoit également une baisse du chômage de 0,4 point en 2016, confirmant la diminution entrevue depuis janvier.
Enfin, le pouvoir d'achat va connaître sa plus forte augmentation depuis 2007, avec + 1,7% pour 2016.
L'ensemble de ces chiffres, qui demandent à être confirmés en fin d’année, confortent la reprise économique de notre pays, que l’on constate depuis 2015. Les mesures prises par le Gouvernement pour transformer l’activité en emplois sont ainsi couronnées de succès : le CICE et le pacte de responsabilité, notamment, créeront selon l'INSEE un surplus direct de 55 000 emplois cette année.
Ces prévisions doivent nous encourager à pérenniser les dispositifs de soutien à l’investissement, à l’embauche dans les PME et à la formation des demandeurs d’emplois.
La politique gouvernementale montre son efficacité économique et sociale et l'on peut se réjouir que la reprise de l'activité économique permette aujourd’hui de faire baisser le chômage en France.
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24/11/2015
Budget 2016 : des mesures pour les ménages et les entreprises
Qu'il s'agisse des ménages modestes en quête de pouvoir d'achat ou bien des entreprises, enclines à se battre dans la compétition internationale, l'objectif du gouvernement est de ne pas écraser ces différents secteurs par une fiscalité trop lourde. L'autre objectif est de lutter contre la fraude fiscale et le blanchiment d'argent ; ce qui permet de récupérer plusieurs milliards de recettes pour alimenter le budget national.
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10/04/2014
La détermination de VALLS à réussir
Après le passage au Sénat hier de Manuel VALLS, je soutiens bien sûr avec conviction l’exigence de vérité et d'efficacité de l'action publique manifestée par le nouveau Premier Ministre.
Dans le cadre des municipales, les Français ont exprimé leur désarroi car leur situation est compliquée, du point de vue du chômage, du pouvoir d’achat et de la fiscalité. Dynamique dans ses propositions, Manuel VALLS s’attaque à une équation qui n’a pas changé. Il faut regarder les choses en face : L’endettement est considérable et la productivité de nos entreprises doit être améliorée. Des économies peuvent bien entendus êtres trouvées au sein de certaines dépenses publiques. Nous savons que les marges d’action sont extrêmement restreintes. Pourtant, pour assurer le redressement de la France, il y a nécessité à mobiliser le pays. Manuel VALLS saura, j’en suis persuadé, mettre l’intérêt général au cœur des préoccupations de tous les Français, tout en associant le Parlement aux nécessaires et difficiles arbitrages financiers.
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17/02/2009
Lutter contre la crise : l'aide aux plus démunis plus efficace que les avantages aux riches !
Voilà bien des années que la droite au pouvoir en France s'est enfermée dans une logique libérale contre-productive : en accordant aux plus riches allégements fiscaux, exonérations et boucliers de toutes sortes, les gouvernements de l'ère Chirac / Sarkozy ont régulièrement tourné le dos à la logique de bon sens, celle qui conduit à aider en priorité ceux qui en ont le plus besoin et à favoriser ainsi l'effet multiplicateur de la dépense de consommation.
Mais aujourd'hui, les tenants de cette logique libérale, s'ils sont convaincus que la relance a, face à la crise, plus de vertus qu'ils ne lui en reconnaissaient jusque là, ont néanmoins sorti un autre argument pour légitimer leur volonté de ne rien faire en faveur d'une redistribution des richesses vers les plus modestes : ils nous disent que davantage de consommation des gens modestes ce sera aussi plus d'importateurs, et donc plus de déséquilibre de la balance commerciale française !
Pour ma part, je conteste depuis des années cette vision réductrice. Je me sens d'ailleurs renforcé dans ma conviction lorsque je lis les récents travaux des économistes de l'OFCE et autres organismes compétents. Les statistiques des dépenses de consommation établissent en effet que les biens de première nécessité - ceux vers lesquels se tourneront naturellement les consommateurs modestes - ont un effet "importateur" beaucoup moins élevé que les biens de gammes plus valorisées tels que les biens d'équipement, l'automobile et les loisirs.
En somme, une politique publique qui aide plutôt les gens très modestes a un effet "importateur" nettement moins affirmé qu'une politique de baisse des impôts pour les plus riches !
Autrement dit, si l’on veut mettre en place une politique de relance économique efficace, il faut injecter en priorité du pouvoir d’achat en direction des ménages à bas revenus, leur propension à consommer des biens importés étant aussi la plus faible.
On en arrive donc à un cas de figure où les solutions envisagées pour améliorer la situation économique actuelle coïncident parfaitement avec les préoccupations et urgences sociales qui sont les nôtres en ces temps de rigueur : accentuer les mesures de soutien en direction des ménages les plus touchés par la crise, c’est d’abord une mission sociale et de solidarité que l’Etat – il est parfois utile de le rappeler - se doit de remplir en toutes circonstances, mais c’est aussi l’un des moyens privilégiés de relancer l’économie et d’augmenter son efficacité…
La situation est trop heureuse pour ne pas être citée, et devrait également réfréner les ardeurs des adeptes de la seule relance par l’investissement, qui se fonde certes sur des principes théoriques bien connus – multiplicateur keynésien, augmentation de la croissance potentielle et donc effets à long terme – mais paraît aujourd’hui peu compatible avec l’urgence de la crise actuelle et ses conséquences immédiates.
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