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20/07/2017

Trop de conseillers municipaux bénévoles en France ?

4524048_3_1355_un-buste-de-marianne-symbole-de-la-republique_e35243e71ddef5e23e1a35f5e44f0740.jpgLa France compte 550 000 élus locaux dont 80 à 90% sont des conseillers municipaux bénévoles. On sait le dévouement et la disponibilité de ces élus de terrain pour traiter des grands et petits sujets de la vie locale dans les villages et les quartiers (données de la DGCL)

L’idée vient d’être émise en haut lieu (annonce du président de la République au Sénat lundi 17 juillet 2017) de tendre à une diminution sensible du nombre de ces bénévoles des territoires.

J’ai pour ma part peine à comprendre le sens de cette annonce. Car une réduction du nombre des élus ne peut qu’être une conséquence d’autres décisions relatives à l’organisation territoriale.

Veut-on :

  • - Supprimer des communes ?
  • - Réduire le rôle et les compétences des maires ?
  • - Supprimer certains échelons territoriaux ?
  • - Transférer à l’administration certaines compétences jusque-là dévolues aux élus locaux ?
  • -Amoindrir la décentralisation et le contrôle démocratique ?

Il serait sans doute utile d’apporter réponses à ces questionnements majeurs avant d’aborder le sujet du nombre d’élus locaux dans nos 35 585 communes.

Les bretons ont été nombreux à saluer la démarche de décentralisation conduite en France depuis Mitterrand en 1981. Ils ne pourront dès lors que se montrer vigilants face à tous risques de marche arrière dans ce domaine.

08/09/2016

François Hollande formule une ambition renouvelée pour la France

françois marc,sénateur françois marc,françois hollande,2017,colloque,démocratie,gouvernement,gauche,droite,parti socialiste,2012,cohésion,collectif,projet,france,jeunes,laïcité,républiqueJ’ai participé ce midi à la salle Wagram au colloque "La démocratie face au terrorisme".

La démocratie triomphera du terrorisme, il n’y a aucun doute.

Pour lutter contre la menace depuis 2012, les moyens humains des forces de l’ordre ainsi que les moyens juridiques et législatifs ont été renforcés.

Face aux stigmatisations, F. Hollande a rappelé que la laïcité, ce n'est pas la religion d’État contre les religions. Défendre la démocratie c’est également défendre l’État social et notre modèle social, patrimoine commun des Français.

Il est un fait que les nouvelles formes de radicalité politique quo apparaissent ne doivent pas être sous-estimées. Alors que le danger serait celui d’une France qui se replie, il y a tout lieu de porter un projet collectif ayant pour ambition la cohésion nationale.

Voir le discours du Président de la République.